Les commerçants transfrontaliers informels non oubliés dans la marche vers la Zone de libre-échange continentale

 Les commerçants transfrontaliers informels non oubliés dans la marche vers la Zone de libre-échange continentale
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Les ministres des Finances et les décideurs politiques du continent ont réaffirmé leur engagement vis-à-vis de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) lors de la clôture de la 51e séance du Conseil des ministres organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’ONU à Addis Abeba.

Les intervenants ont reconnu le potentiel que représentait la ZLEC pour faire progresser l’industrialisation, la diversification économique et le développement, mais ils ont également reconnu les défis à relever, en particulier les inquiétudes autour des répercussions sur les recettes fiscales liées à la mise en place d’un marché continental unique, précisant. “Les effets à court terme devraient être minimes et seront compensés à moyen et long terme par les effets positifs des recettes issues d’autres sources impôts”. Ces nouvelles sources proviendraient de la croissance économique et de la diversification générée grâce à la zone de libre-échange regroupant 1,2 milliard de consommateurs.

Lors de la clôture de la conférence, les intervenants ont également souligné la nécessité de faire progresser les mesures de facilitation du commerce. Cela comprend les régimes de commerce simplifiés pour les commerçants transfrontaliers informels et la modernisation des infrastructures continentales pour aider les entreprises souhaitant pénétrer sur de nouveaux marchés. Le secteur privé doit jouer un rôle central dans la réalisation de ce projet et les entreprises doivent s’associer aux gouvernements pour développer des solutions de financement novatrices, a-t-il été souligné.

 
La conférence fait partie d’une série de consultations sur l’accord historique signé par 44 Présidents et chefs de gouvernement à Kigali, au Rwanda, en mars 2018. Les pays devront à présent ratifier et mettre en œuvre les instruments juridiques de l’accord qui permettront de créer la zone de libre-échange représentant un PIB total de plus de $ 3 000 milliards, ainsi que 300 000 emplois directs et 2 millions d’emplois indirects, selon l’Union africaine.

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