Résilience climatique en Afrique : le Centre mondial pour l’adaptation ouvre un bureau à Abidjan

 Résilience climatique en Afrique : le Centre mondial pour l’adaptation ouvre un bureau à Abidjan
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«Pour éviter qu’une crise (ndrl de la covid-19 et ses impacts) ne se reproduise, nous avons besoin d’une approche plus ambitieuse et intégrée pour faire face aux défis à plus long terme de l’Afrique – en particulier parce que l’accélération de la crise climatique nous mettra à nouveau à l’épreuve, à plus grande échelle, avec des enjeux plus importants », déclarait Ban Ki-moon, président du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) dans une tribune avant le lancement aujourd’hui d’un bureau dédié à l’Afrique.

Le bureau régional du Centre mondial sur l’adaptation en Afrique (CGA Africa), hébergé au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan en Côte d’Ivoire, veut renforcer la résilience de l’Afrique au changement climatique notamment en partageant les meilleures pratiques mondiales et en les adaptant aux besoins locaux en collaboration avec l’ensemble des partenaires de tous les secteurs. Une des premières incitatives que le GCA lancera en Afrique avec le soutien de la Suède consiste à améliorer l’accès aux services numériques tenant compte du climat pour les agriculteurs et leurs fournisseurs de services. « L’agriculture est sans doute le secteur le plus vulnérable au changement climatique en Afrique, et la région souffre déjà d’une myriade de risques récurrents pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance agricoles » souligne Ban Ki-moon dans sa tribune publié sur Reuters.

Le Centre mondial pour l’adaptation siège aux Pays-Bas et dispose de bureaux régionaux en Chine et au Bangladesh. La lutte de l’Afrique contre le changement climatique nécessite actuellement entre $7 et $15 milliards par an indique Ban Ki-moon dans une interview à Bloomberg. Ajoutant “Cela devra augmenter d’au moins 7% par an, si les conditions actuelles persistent, ce qui signifie que les besoins de financement pourraient atteindre $35 milliards d’ici 2050 et #200 milliards en un demi-siècle”.

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