Caoutchouc : la société SIPH lance la procédure pour se retirer de la bourse

 Caoutchouc : la société SIPH lance la procédure pour se retirer de la bourse
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Le groupe français de pneumatique Michelin, via la Compagnie financière Michelin (CFM) de droit suisse et de concert avec le groupe agro-industriel ivoirien Sifca, ont annoncé hier leur volonté de sortir la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH) de la bourse Euronext Paris. Les deux actionnaires de référence de la SIPH ont signé le 14 octobre un protocole d’accord prévoyant les modalités du lancement d’un projet d’offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire sur les actions de la société. SIFCA détient 55,59% du capital de SIPH et 58,31% des droits de vote et CFM 36,01% du capital et 36,52% des droits de vote. Ainsi les deux actionnaires, liés depuis juin 2017 par une action de concert (Lire Caoutchouc : Michelin allié à l’ivoirien Sifca lance une OPA sur SIPH), détiennent 91,60% du capital et 94,83% des droits de vote. Le solde, soit les 425 036 actions (8,40% du capital), fait donc l’objet de cette offre. Les actionnaires proposent une indemnisation de €85 par action, soit un bonus de 9,5%. .

Dans le document déposé à l’Autorité des marchés financiers (AMF), la CFM estime que la sortie de la cote de SIPH lui donnera de nouveaux leviers face à la concurrence. « Compte tenu des tendances actuelles dans le secteur d’activité de SIPH, dont la place de plus en plus importante de l’Afrique de l’Ouest dans la production mondiale de caoutchouc naturel, et dans un contexte de concurrence accrue entre les acteurs de ces marchés, SIFCA et CFM, actionnaires de référence et de long-terme de SIPH, ont souhaité consolider, à l’occasion de l’offre Initiale et dans la perspective de l’offre, leurs liens et se renforcer dans le capital de SIPH, qui est un partenaire commercial historique du groupe Michelin, afin de pérenniser la poursuite du développement de la société » peut-on lire. En outre, «CFM et SIFCA souhaitent également libérer SIPH des coûts récurrents et des contraintes réglementaires et administratives liées à la cotation en bourse qui apparaissent disproportionnées par rapport au bénéfice apporté par la cotation de SIPH », est-il ajouté. Enfin, les actionnaires de SIPH n’envisagent pas de solliciter le marché financier pour se financer.

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