Révolution à l’IDA pour s’attaquer au développement notamment rural

 Révolution à l’IDA pour s’attaquer au développement notamment rural
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Une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires sont convenus hier, à Yogyakarta en Indonésie, d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté, avec un engagement record de contributions de $ 75 milliards au profit de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Un nouveau cap qui aura, sans aucun doute, des répercussions majeures sur l'agriculture et le monde rural.

Sur les trois prochaines années, l’IDA pourra ainsi étoffer ses interventions pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, ainsi que pour promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique, souligne le communiqué.

Les financements consentis pendant la période couverte par cette 18e reconstitution des ressources de l’IDA (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer notamment l'accès à l'eau, l'augmentation des capacités en énergies renouvelables, les services financiers, la formation d'enseignants, la santé et l'amélioration de la gouvernance.

Pour financer ce programme, l’IDA propose la transformation la plus radicale en 56 ans d’existence : pour la première fois de son histoire, l’IDA cherchera à augmenter ses fonds propres en conjuguant les contributions des bailleurs de fonds, ses ressources internes et les capitaux levés sur les marchés obligataires. Elle renforcera ainsi significativement l’appui financier qu’elle propose à ses clients.

"Chaque dollar apporté par les bailleurs de fonds permettra une dépense avoisinant les $ 3", déclare Axel van Trotsenburg, vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement. Un nouveau guichet consacré au secteur privé sera doté de $ 2,5 milliards et sera mis en place conjointement avec la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)

Au total, 48 pays se sont engagés à contribuer à l’IDA et 75 pays à faible revenu remplissent les conditions pour bénéficier de l’enveloppe de financement d’IDA-18.

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