Au Ghana, la restauration des terres en marche

 Au Ghana, la restauration des terres en  marche
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Le Ghana a lancé mardi le Ghana Landscape Restoration and Small-Scale Mining Project (GLRSSP) avec l’ambition d’inverser la dégradation des terres et de renforcer la gestion intégrée des ressources naturelles dans environ 3 millions d’hectares de paysages dégradés, en collaboration avec les communautés de la zone de savane du nord et du paysage forestier de cacao.

Le coût de la dégradation de l’environnement au Ghana due à l’utilisation non durable des terres pour l’agriculture, les forêts et l’exploitation minière se situe à plus de $6,3 milliards par an selon une étude de la Banque mondiale datant de 2017.

Pour le ministre de l’Environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation, Kwaku Afriyie, si les techniques d’extraction des ressources naturelles et les méthodes agricoles ne pas modifiées et que le paysage n’est pas restauré, la base des riches ressources naturelles du pays sera détruite sans explorer en profondeur ses avantages et assurer une croissance économique durable du secteur. « Notre génération actuelle a l’obligation morale de restaurer et de gérer durablement l’environnement pour la prochaine génération » a-t-il déclaré.

Le projet bénéficie d’un financement de $103,4 millions, dont un crédit de $75 millions de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale et  $28,4 millions de subventions du  Fonds pour l’environnement mondial (GEF), de l’ Extractive Global Programmatic Support (EGPS et du  Global Partnership for Sustainable and Resilient Landscapes Multi-Donor Trust Fund.

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