La Côte d’Ivoire au secours des transformateurs locaux de noix cajou
La Côte d’Ivoire devrait finaliser dans les deux prochaines semaines un plan engageant plus de $20 millions pour soutenir les transformateurs locaux de noix de cajou, selon une source gouvernementale recueillie par Reuters. Le plan, finalisé à 90%, devrait augmenter la subvention accordée aux entreprises nationales de transformation et devrait également leur faciliter l’accès à un financement bancaire grâce à la création d’un fonds de garantie d’une valeur de plus de $20 millions.
Ce plan permettrait de répondre aux difficultés des transformateurs et de contribuer à atteindre l’objectif de transformer 50% de la production de noix de cajou en amandes d’ici 2025/26.
En début de semaine, le Groupement des industriels du cajou en Côte d’Ivoire (GIC-CI) déplorait, dans un communiqué, que les transformateurs locaux de noix de cajou, soient « mis à l’écart » dans les exportations d’amandes. « Sur 20 transformateurs ivoiriens seuls 4 sont en capacité d’opérer », dénonçait le GIC-CI ajoutant que « 80 % des usines des (transformateurs) nationaux sont soit à l’arrêt ou au bord de la faillite, en raison d’un manque de financement étatique ».
La Côte d’Ivoire a ouvert officiellement la campagne 2022 de noix de cajou le 4 février dernier avec l’objectif de franchir le million de tonne de production de noix de cajou et d’atteindre 180 000 tonnes d’amandes. L’année dernière, la production d’amande s’est hissée à 144 500 tonnes (Lire : En Afrique de l’Ouest, la production d’amandes de cajou a grimpé de 43% en 2021).