Huile de palme : la tension monte d’un cran entre l’Indonésie et l’Europe

 Huile de palme : la tension monte d’un cran entre l’Indonésie et l’Europe
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Aggravation des tensions commerciales sur l’huile de palme entre les pays d’Asie – l’Indonésie et le Thaïlande – et l’Union européenne (UE). L’Indonésie, premier producteur mondial d’huile de palme, a mis sa menace à exécution en demandant officiellement à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 9 décembre l’ouverture de consultations avec l’UE dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’OMC au sujet de mesures adoptées par l’UE et ses États membres dans le secteur des énergies renouvelables visant les biocarburants. «L’Indonésie allègue que les mesures contestées affectant l’accès de l’huile de palme et des biocarburants dérivés du palmier à huile indonésiens au marché de l’UE sont incompatibles avec l’Accord de l’OMC sur les obstacles techniques au commerce, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994 et l’Accord sur les subventions et les mesures compensatoires», indique l’OMC.

Les tensions étaient palpables depuis près plusieurs mois, et se sont aggravées après la publication en mars du texte règlementaire européen classant l’huile de palme dans les biocarburants non durables en raison de son impact sur la déforestation actant son retrait sur le marché européen prévu en 2030 (Lire : Bras de fer entre l’Union européenne et l’Asie sur l’huile de palme). Une directive confirmée par le Parlement européen deux mois plus tard faisant fi des intenses campagnes de lobbying menées par l’Indonésie et la Malaisie (Lire : Le marché de l’huile de palme se redessine).

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