ADM : l’heure n’est pas aux acquisitions de “monstres”

 ADM : l’heure n’est pas aux acquisitions de “monstres”
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Finalement, Archer Daniels Midland (ADM) a décidé que ce n’était pas le moment pour faire des acquisitions  de “monstres“. Les “monstres“, en l’occurrence, ce sont Bunge ou encore Cargill, Louis Dreyfus, les fameux “ABCD” des céréales mondiales et du négoce, a expliqué à Reuters le CEO et président d’ADM, Juan Luciano.

L’annonce l’année dernière d’un éventuel achat de Bunge par ADM avait fait couler beaucoup d’encre sur les grandes manÅ“uvres entre géants mondiaux. Juan Luciano n’a pas voulu préciser si ADM avait ou non fait une offre pour le rachat de Bunge. Un rachat qui aurait permis à ADM de mettre un pied dans les activités de broyages oléagineux en Argentine, un des grands pays exportateurs de soja, avait-on souligné. ADM aurait aussi pu acheter l’argentin Molinos Agro. Toutefois, la manÅ“uvre n’aurait visiblement pas été si bonne car les usines de broyages en Argentine sont en surcapacité actuellement, ne tournant qu’à 65% de leurs.

En réalité, ADM chercherait sa croissance dans les segments nutritionnel et des arômes en reprenant des entreprises plus petites et éventuellement en concluant des entreprises conjointes dans les secteurs de la transformation agricole, explique son patron. Ceci lui aurait permis de surfer sur une baisse des cours mondiaux des produits agricoles un peu mieux que certains de ses rivaux.

Ainsi, vendredi dernier, ADM a annoncé avoir acheté Florida Chemical Company (FCC), spécialisé dans les saveurs et parfums, pour $ 175 millions.

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