Le Sénégal a récolté hier € 11 milliards pour son Plan d’actions 2019-2023

 Le Sénégal a récolté hier € 11 milliards pour son Plan d’actions 2019-2023
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Le Sénégal n’en espérait pas tant. Venu à Paris, hier et aujourd’hui, en quête de FCFA 4 684 milliards (€ 7,1 milliards) pour boucler le financement de son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023, qui marquera le début de la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), Dakar sollicitait hier FCFA 2 850 milliards de ses bailleurs publics réunis au sein du Groupe consultatif à la Banque mondiale, et aujourd’hui FCFA 1 834 milliards auprès des entreprises dans le cadre du Forum des investisseurs privés.

Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les engagements du privé, mais d’ores et déjà le Sénégal a mobilisé hier FCFA 7 356 milliards (€ 11,2 milliards) de ses “partenaires techniques et financiers”. C’est plus du double des sommes promises par le Groupe consultatif en 2014, a précisé l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot ; à noter que la contribution de la France a triplé.

Rappelons que le coût global du PAP est de FCFA 14 098 milliards mais le Sénégal est déjà parvenu à mobiliser FCFA 9 414 milliards, souligne le gouvernement.

Dans la première phase du PSE, le Sénégal a notamment achevé ou lancé le nouvel aéroport international de Diass, le prolongement de l’autoroute Dakar-Diamniadio, l’autoroute Thiès-Touba, le désenclavement de zones de production, un certain équipement du monde rural, le Train express régional (TER), le Parc industriel de Diamniadio, la réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako, le développement de nouveaux pôles touristiques, etc., selon le gouvernement. Il a mis en place des zones économiques spéciales (ZES) à Diamniadio, à Diass et à Sandiara, et a mis en œuvre le Programme triennal de Réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC).

Ceci dit, dans le dernier rapport Doing Business 2019, le Sénégal est à la 141e place sur 190, notamment en raison des lenteurs notées dans la mise en place de stratégies pour attirer les investisseurs à créer des entreprises dans le pays.  

La deuxième phase du PAP qui s’amorce met en avant une politique de productivité, à travers le développement des infrastructures et la diversification du tissu industriel. L’agriculture, l’horticulture et l’agro-industrie figurent parmi les premiers dans la liste des sept secteurs prioritaires du PAP 2019-2023.

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