La Chronique Matières Premières Agricoles au 18 janvier 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 18 janvier 2018
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Le dollar termine la semaine en baisse face à un panier de devises dont l’euro et donc le franc CFA, sur fond de menace de fermeture des administrations fédérales américaines faute de compromis entre la Chambre des Représentants et le Sénat sur le budget. Ceci n’empêche pas Wall Street de bien se porter. L’euro est aux alentours des $ 1,22. La livre sterling a aussi cédé du terrain ce matin suite au recul des ventes au détail au Royaume Uni.

Le brut est en baisse, avec un Brent revenu en dessous des $ 69 le baril ce matin. Il devrait enregistrer un recul de 1,4% sur la semaine, le plus important depuis octobre. En effet, la production américaine est en forte progression et pourrait bientôt dépasser les 10 millions de barils par jour.

CACAO CAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

Une bonne semaine pour la fève de cacao ! Les cours sont en hausse et si les chiffres de broyages nord-américains sont en baisse, ceux en Europe ont bien progressé à la fin 2017 ! Côté industrie, l’actualité a également été chargée.

Hier soir, le marché à terme de Londres a clôturé avant que les chiffres de broyages nord-américains sur le dernier trimestre 2017 soient publiés (lire nos informations). La tonne, sur l’échéance mars, a terminé à £ 1 403 contre £ 1 380 vendredi dernier. New York -où la fève a grimpé de $ 53 mercredi, stimulée par une livre sterling forte qui a incité les opérateurs à se porter sur la place new yorkaise en dollar- a clôturé, pour sa part,  à $ 1 984 après avoir atteint en cours de séance $ 2 011, son niveau de prix le plus élevé depuis  le 4 décembre. La tonne était à $ 1 914 vendredi dernier.

Lundi, les nouvelles étaient bonnes. L’Association européenne pour le cacao (AEC) a annoncé des broyages en hausse de  4,4% au dernier trimestre 2017, à 353 286 t. Il faut remonter à 1999 pour retrouver une telle performance sur le dernier trimestre de l’année ! Sur l’année calendaire 2017, les broyages européens ont grimpé de 2,6% à 1,38 Mt, leur niveau le plus élevé en 6 ans. Ceci dit, l’annonce n’a pas eu un impact majeur sur les prix car les traders s’attendaient à cette hausse qu’ils avaient estimé entre 2 et 5%.

En revanche, hier, la National Confectionners Association (NCA) a pris de surprise le marché, en annonçant des broyages en baisse de 1,28% en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada, Mexique), sur le dernier trimestre 2017, à 116 080 tonnes (t).  Là, les traders s’attendaient plutôt à une hausse de 1 à 3%. Sur l’année calendaire 2017, les broyages nord-américains n’ont en réalité pas évoluer, baissant de 0,1%.

Quant à l’Asie, les chiffres de broyages devaient être publiées hier mais l’annonce a été repoussée. Le marché anticipe une hausse de 5 à 10%.

Autre surprise de la semaine, le Ghana qui a annoncé qu’il baisserait sans doute son prix garanti au planteur au démarrage de la prochaine récolte intermédiaire, début juillet (lire nos informations). Le prix serait, dorénavant, calculer en fonction d’un pourcentage du cours mondial, pourcentage qui sera sans doute de l’ordre de 70%. Le prix serait donc calé sur la réalité du marché mondial.

Au Ghana où le géant Mondelez International a annoncé hier investir $ 5 millions pour réduire les émissions à effet de serre provenant de la production de cacao au Ghana.

Au Cameroun, l’agitation qui secoue les régions anglophones du pays, un des cœurs de la ceinture cacaoyère du pays, conduit à des sorties frauduleuses de cacao vers le Nigeria voisin. Rappelons que la violence règne sur ces régions depuis novembre 2016, lorsque les forces de l’ordre ont réprimé la contestation d’enseignants et juristes qui estiment leur région marginalisée par rapport à celles francophones du pays. Selon un cacaoculteur, les acheteurs nigérians paient entre FCFA 850 et 100 le kilo de fèves contre les FCFA 600 proposés par les acheteurs camerounais.

En Côte d’Ivoire, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont atteint 991 000 t entre le 1er octobre, début de la campagne, et le 14 janvier, estiment les exportateurs ; sur la même période la campagne dernière, ce chiffre était de 1,027 Mt.

Côté entreprise, l’italien Ferrero achète pour $ 2,8 milliards les activités confiseries de Nestlé aux Etats-Unis. Plus de 20 marques passent ainsi sous drapeau italien dont Butterfinger, BabyRuth, 100Grand, Raisinets, Wonka, Crunch, SweeTarts, LaffyTaffy ou encore Nerds. Selon l’accord, Ferrero reprendrait les différentes usines et les salariés.

Nestlé, qui, a lancé hier au Japon et en Corée  son KitKat Chocolatory Sublime Ruby. Il est commercialisé exclusivement dans ses magasins de spécialité Kitkat et en ligne. Il a été créé par le chef japonais Yasumasa Takagi  à partir du chocolat Ruby mis au point par Barry Callebaut (lire nos informations). KitKat Chocolatory Sublime Ruby arrive à point nommé pour les achats de la St Valentin, ne manque pas de préciser Nestlé dans son communiqué.

CAFÉ

L’Arabica a terminé hier soir sur le marché à terme de New York à $ 1,211 la livre (lb) contre $ 1,2225 vendredi dernier. Mardi, il est tombé à son plus faible niveau de prix depuis le 22 décembre face à la pression de ventes spéculatives. Le Robusta à Londres a clôturé hier soir à $ 1 793 la tonne contre $ 1 728 en fin de semaine dernière.

Un Robusta stimulé par une bonne demande de la part des torréfacteurs qui veulent acheter avant que les ventes du Vietnam ne commencent à ralentir et que les prix, de facto, grimpent chez le n°1 du Robusta.

Le Brésil, quant à lui, devrait battre cette année tous ses records de production et se situer entre 54,44 millions de sacs de 60 kg (Ms) et 58,5 Ms, a annoncé hier l’agence gouvernementale Conab dans sa toute première estimation de la prochaine campagne 2018/19. De bonnes conditions météorologiques inscrivent les récoltes à venir tant d’Arabica que de Robusta sous les meilleurs auspices. Le précédent record avait été enregistré en 2016 avec 51,37 Ms. Une annonce qui, bien évidemment, pèse sur le marché.

Ceci dit, l’association des exportateurs Cecafé a indiqué mardi que le Brésil avait exporté 10% de moins de café en 2017 qu’en 2016, à 27,31 Ms de café vert, dont 27,02 Ms d’Arabica (-9,3%) et 292 256 sacs de Robusta (-49%). La récolte avait été plus petite, à 44,97 Ms, et les producteurs avaient été lents à vendre leur production. Des exportations qui devraient repartir de plus belle en 2018 avec cette récolte qui s’annonce pléthorique.

CAOUTCHOUC

Les cours du caoutchouc ont été haussiers cette semaine sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) mais en léger recul à Shanghai. Le contrat de juin sur le Tocom a clôturé jeudi en hausse à 212 yens ($1,91) le kilo contre 210,5 yens ($1,89) vendredi dernier tandis que le contrat de mai à Shanghai baissait jeudi à 14 165 yuans ($2 205) la tonne contre 14 295 yuans ($2210) la tonne vendredi dernier.

La production mondiale de caoutchouc naturel a progressé de 7% à 13, 282 millions de tonnes (Mt) en 2017 (12,429 Mt en 2016), selon les statistiques de l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC). Quant à  la consommation mondiale, elle a augmenté de 1,4% à 12, 904 Mt.

La Chine a importé 840 000 tonnes de caoutchouc naturel et synthétique au mois de décembre, en hausse de 15,1% par rapport à décembre 2017.

Côté entreprise, le singapourien Halcyon Agri Corp. Ltd a signé une entente conditionnelle de vente et d’achat visant l’acquisition de deux sociétés indonésiennes productrices de caoutchouc naturel –  PT Sumber Djantin et de PT Sumber Alam – pour $79,5 millions. Une fois l’acquisition réalisée, Halcyon Agri Corp. Ltd deviendra le plus grand producteur mondial de Standard Indonesian Rubber (SIR), indique un communiqué de l’entreprise. Combiné avec l’acquisition de PT Pulau Bintan Djaya le 8 décembre dernier, Halcyon Agri Corp disposera de 19 usines de SIR en Indonésie avec une capacité de production annuelle de 877 000 tonnes.

L’équipementier automobile  allemand Continental est en pleine réflexion pour se restructurer en vue d’introduire différents segments d’activité en bourse d’ici à la fin de l’année. L‘option privilégiée serait celle d‘une scission en trois entités: pneumatiques, transmissions et un regroupement des divisions châssis, sécurité et habitacles qui intégrerait les services liés aux véhicules autonomes, selon le mensuel Manager Magazin. La première entité (Rubber) représente un chiffre d‘affaires annuel de quelque €17,5 milliards, la deuxième (Powertrain) de €7,7 milliards et la troisième (Chassis & Safety) de l‘ordre de €18,8 milliards. Les activités pneus et transmissions seraient les premières candidates à une introduction en Bourse, du quart au moins de leur capital.

COTON

Après s’être envolé jeudi dernier a un plus haut de près de 4 ans, le marché du coton s’est consolidé durant deux séances mais semble depuis mercredi reparti à la hausse, les cours clôturant jeudi en hausse à 82,63 cents  la livre pour le contrat de mars. Vendredi dernier les cours avaient  reculé de 1% pénalisés par le rapport du département américain de l’Agriculture – WASDE – légèrement baissier et la prise des bénéfices pour clôturer à 81,68 cents la livre. Sur la semaine,  ils avaient progressé de 4,6%.

La banque néerlandaise Rabobank estime qu’à court terme les prix devraient demeurer fermes, tout en étant vulnérables à la volatilité, se situant dans une fourchette entre 70 et 80 cents la livre. Toutefois, les prix élevés ne devraient pas dépasser le 1er semestre 2018 et, selon la banque, trois principaux facteurs de risque pourraient entraîner une correction : une augmentation soudaine des stocks certifiés ;  une consommation en baisse avec la diminution  de la compétitivité du coton suite à la hausse des prix et à plus long terme une forte hausse des superficies.

En Inde, les  négociants de coton ont annulé des contrats pour exporter quelque 400 000 balles de fibre suite à la hausse des prix intérieurs et de la roupie qui ont rendu les ventes à l’étranger peu attrayantes, a déclaré à Reuters le président de la Cotton Association of India, Atul Ganatra. Les exportations indiennes de coton pourraient alors se réduire à 5 millions de balles pour 2017/18, estime Atul Ganatra. Les prix ont bondi de plus de 15% au cours des six dernières semaines à 87 cents la livre suite aux infestations de ravageurs qui ont réduit les approvisionnements du plus grand producteur mondial de fibre. En outre,  la roupie indienne a récemment atteint son plus haut niveau en 30 mois, réduisant davantage les marges des exportateurs.

Ces annulations ont obligé les acheteurs de coton des principaux marchés comme le Bangladesh, le Vietnam et la Chine à combler leurs besoins auprès des Etats-Unis, de Australie et du Brésil, a précisé Atul Ganatra. Pour Peter Egli, directeur de la gestion des risques chez Plexus Cotton, « Les filatures doivent aller ailleurs pour importer du coton. Elles se dirigeront  vers les  Etats-Unis et l’Afrique de l’Ouest, puis  plus tard vers l’Australie et le Brésil ».

Les négociants indiens ont jusqu’ici expédié 1,5 million de balles sur les  2,5 millions de balles contractées depuis le 1er octobre, date de démarrage de la campagne 2017/18, ont indiqué les négociants. L’année dernière, l’Inde a exporté 5,8 millions de balles de coton.

En Chine, les importations de coton ont progressé de 27%  à 1,16 millions de tonnes, selon le site Cncotton.com. En revanche, sur le mois de décembre, elles ont chuté de 30% à 100 000 tonnes.

En Ethiopie, le groupe chinois Wuxi No.1 Cotton Mill a démarré la construction d’une usine textile d’un coût de $220 millions à Dire Dawa dans le parc industriel (DDIP) en cours de construction par la Civil Engineering Construction Corporation (CCECC).

En Algérie, les travaux de réalisation du complexe textile « Tayal Spa » d’un coût global de $1,5 milliard ont été lancés dans la zone industrielle de Sidi Khettap dans la wilaya de Relizane. Fruit d’un partenariat entre la société turque Intertay, filiale du groupe Taypa qui en détient 49% des parts et l’Etat algérien (51%), le complexe – 250 hectares au total – sera érigé en trois phases sur 10 ans. La première phase du projet s’étendra sur 100 ha et consistera en la construction de huit usines intégrées, spécialisées entre autres dans la confection de chemises, d’articles de bonneteries et de fabrication de tissus jeans. Elle devrait s’achever d’ici 2019 et créer 10 000 emplois.

HUILE DE PALME

Après avoir perdu 2,2% la semaine dernière, les cours de l’huile de palme sont à nouveau en recul. Jeudi, les cours sont tombés à un plus bas de trois semaines à 2 476 ringgits ($626,20) la tonne, ils ont clôturé vendredi dernier à 2 536 ringgits ($638,79) la tonne. La décision du parlement européen d’interdire à terme l’huile de palme dans les carburants a été un facteur déclenchant de la baisse mais s’ajoutent également des inquiétudes sur les stocks et une demande peu élevée. Peu ou pas de nouvelles qui favoriseraient une hausse des cours, estime un négociant. La demande est en baisse. Sur les 15 premiers jours de janvier,  les exportations de Malaisie sont en baisse de 7,4% pour ITS et de 2,8% pour SGS. Tandis de la production d’huile de palme en Malaisie et en Indonésie est anticipée en hausse en 2018.

Dans l’Union européenne, le Parlement européen a voté mercredi l’élimination progressive de l’huile de palme  dans les carburants en 2021 dans le cadre de la directive des énergies renouvelables. Un vote qui a suscité la réaction et la colère du  ministre malaisien des Plantations industrielles et des produits de base, Mah Siew Keong, fustigeant le Parlement européen et qualifiant  sa décision d ‘«apartheid agricole». Mah Siew Keong a estimé que cette décision constitue une barrière protectionniste au commerce et ainsi que  l’UE viole ses engagements pris dans le cadre de l’OMC. « Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures correctives », a-t-il averti, exhortant les gouvernements européens à rejeter la position du Parlement européen sur les biocarburants à base d’huile de palme. La réglementation approuvée mercredi par l’UE n’est pas définitive. Le Parlement européen, la Commission européenne e et les gouvernements nationaux de l’UE doivent maintenant négocier une version finale de la législation et l’approuver.

En Malaisie, la production d’huile de palme augmentera de 3% à 20,5 millions de tonnes (Mt) en 2018, selon les prévisions du Malaysian Palm Oil Board (MPOB).  Les exportations devraient progresser de 5,1% pour atteindre 17,4 Mt mais un ringgit plus fort constituera un “défi”, a indiqué Ahmad Kushair, directeur de MPOB. Au niveau des stocks, le MPOB table sur une baisse de 15,8% à 2,3 Mt en 2018, ce qui pourrait soutenir les prix.

RIZ

Semaine haussière chez les principaux pays producteurs de riz en Asie, les prix progressant en Thaïlande et au Vietnam avec la possibilité d’un accord avec l’Indonésie tandis qu’en Inde la demande robuste du Bangladesh a été le moteur de la hausse.  

En Thaïlande, le Thaï 5% se situe à $415-$420 la tonne contre $395-$410 la semaine dernière. Le gouvernement indonésien a annoncé lundi avoir confié à l’agence de logistique publique Bulog l’importation de 500 000 tonnes du riz. L’agence a indiqué qu’elle cherchait à acheter le riz de Thaïlande, du Vietnam et du Pakistan. La vente aux enchères doit se dérouler la semaine prochaine. Cependant, en dehors de l’Indonésie, le marché demeure calme.

En Inde, les prix du riz étuvé 5%  ont bondi gagnant $9 la tonne cette semaine pour atteindre $432-$436 la tonne. Un gain généré par la forte demande du Bangladesh voisin, qui est devenu l’un des principaux importateurs de riz depuis 2017 suite aux inondations,  mais aussi par des possibles demandes en provenance des Philippines et de l’Indonésie. Les Philippines prévoient d’importer 250 000 tonnes de riz, a annoncé mercredi un responsable de l’agence d’achat de céréales de l’Etat.

Selon, les premières estimations, les exportations indiennes de riz ont grimpé de 22% en 2017 pour atteindre le niveau record de 12,3 millions de tonnes.

Au Vietnam, les perspectives de transactions avec les Philippines et plus récemment avec l’Indonésie ont fait aussi grimper les prix à l’exportation. Le Viet 5% cotait $420-$430 la tonne contre $400 la tonne la semaine dernière. « Ce ne sont que des prix de référence, personne n’est prêt à conclure un accord car il n’y a plus de stock, pas avant fin février, début mars », a déclaré un négociant basé à Ho Chi Minh-ville. Un autre négociant estime qu’environ 200 000 tonnes sont disponibles dans les entreprises publiques de riz. La prochaine récolte de riz au Vietnam sera disponible fin février.

SUCRE

Le sucre roux a terminé hier soir à Londres à 13,08 cents la livre (lb), parti de  14,18 cents  vendredi dernier. Hier, en cours de séance, il est tombé à 13,02 cents, un niveau qu’il n’avait plus enregistré depuis le 27 septembre. Il a perdu 14% depuis le 3 janvier lorsqu’il avait touché un plus haut en cinq semaines. Le blanc, quant à lui, a terminé à $ 352,80 contre $ 375 en fin de semaine dernière. Il faut remonter à septembre 2015 pour retrouver le niveau de prix d’hier soir.

Rien de bien surprenant étant donné l’abondance de l’approvisionnement ou des perspectives d’approvisionnement avec des productions élevées attendues en Thaïlande, dans l’Union européenne (UE), au Pakistan et en Inde. Face à cela, les grands industriels ne seraient pas à l’achat.

En Inde, la production pourrait atteindre 26,1 Mt en 2017/18, selon la Sugar Mills Association (Isma), relevant ainsi de 4% ses estimations antérieures. Une hausse qui serait liée à de meilleures pluies dans les zones de production et de nouvelles variétés cultivées dans l’Uttar Pradesh. La consommation nationale est estimée à 25 Mt.

A noter que le Brésil étudie actuellement la levée d’une taxe de 20% sur les importations d’éthanol des Etats-Unis, en contrepartie de quoi Washington lèverait d’ici avril une interdiction d’importer du bœuf frais du Brésil.

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