La Chronique Matières premières agricoles au 18 avril 2019

 La Chronique Matières premières agricoles au 18 avril 2019
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Les bons chiffres de ventes au détail et d’emploi aux Etats-Unis ont fait grimper, hier, le dollar face à l’euro, stimulant les places financières européennes à la veille du long week-end de Pâques puisqu’elles sont fermées aujourd’hui et lundi en Europe, et seulement aujourd’hui aux Etats-Unis.  Des marchés européens qui, en définitive, ont bien résisté à l’annonce d’un recul de l’activité dans l’Union  en avril, au lendemain de la décision de Berlin de réduire sa prévision de croissance 2019 pour la deuxième fois en trois mois.

Les cours du brut se sont stabilisés, l’impact d’une baisse des exportations de l’Arabie saoudite et d’une contraction inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis ayant été éclipsé par la fermeté du dollar. Le Brent a clôturé à $ 71,60 le baril, flirtant avec le pic  de $ 72,27 atteint la veille, et qui était son plsu haut en cinq mois.

CACAO

Une semaine bien chargée sur la scène du cacao avec la publication des statistiques de toutes les régions de consommation du monde ce qui a, bien entendu, influé sur les prix car la demande est soutenue. Ainsi, l’échéance juillet a clôturé hier soir à Londres à £ 1 764 la tonne (t) partie de £ 1 744   lundi. Notons que la position mai a été de £ 80 plus chère que  juillet en raison de l’étroitesse des disponibilités immédiates en cacao. Quant à New York, la tonne de fèves cotait $ 2 372 hier en fin de séance contre $ 2 396 lundi et $ 2 454 vendredi dernier. Ceci dit, des analystes considèrent qu’il ne s’agit que d’une phase de consolidation car la demande mondiale est bonne.

Une fois n’est pas coutume, les chiffres de broyages de fèves des quatre coins du monde ont tous été publiés cette même semaine. Et ils sont, en effet, très bons ! +3,3% en Europe à 370 359 t dont +1,9% dans la seule Allemagne à 101 498 t, +9,5% en Asie à 208 388 t, + 1,98%  en Amérique du Nord à 121 129 t. En Côte d’Ivoire, du 1er octobre, début de la campagne, au 28 février, ils ont fait un bond de 7% à 224 000 t.  Sur le seul mois de février, les broyages ont été de 42 000 t contre 41 000 t en février 2018, selon le Gepex, le groupement des exportateurs ivoiriens.

La Côte d’Ivoire qui a annoncé mercredi avoir déjà conclu des contrats portant sur environ 900 000 t de cacao de sa prochaine campagne 2019/20 qui démarre en octobre. Le Conseil du café cacao (CCC) précise avoir conclu des contrats pour 200 000 à 250 000 t entre les 1er et 12 avril, soit lorsque les prix avaient augmenté de 3%. A noter que le CCC a déclaré vouloir vendre par anticipation 1,6 Mt avant que la saison ne démarre. Rappelons que l’organisme régulateur de la filière du n°1 mondial est en train, progressivement, de modifier sa stratégie de commercialisation, passant de ventes aux enchères quotidiennes à la vente directe aux opérateurs mondiaux, afin d’harmoniser son mécanisme de commercialisation avec celui du Ghana, n°2 mondial.  A ce jour, plus de 80% des contrats à l’export pour 2019/20 auraient été conclus hors du mécanisme de ventes aux enchères, souligne le CCC.

Quant aux arrivages aux ports chez le leader mondial, les exportateurs estiment qu’ils totalisent 1,763 Mt entre le 1er octobre et le 14 avril, en hausse de 14% sur la même période la précédente campagne. Les fèves continuent d’abonder, contrairement à ce que certains anticipaient!

De son côté, le Ghana aurait vendu 380 000 t de sa campagne 2019/20, qui démarre également le 1er octobre. Entre 60 000 et 80 000 t auraient été vendues durant les 10 premiers jours d’avril, le Cocobod ne précisant pas les volumes sur la même époque l’année dernière. Rappelons que l’année dernière, le Cocobod publiait très irrégulièrement ses statistiques cacao contrairement à avant. Le Board qui a laissé entendre qu’il relèverait le prix garanti au producteur la campagne prochaine ; il est actuellement de 7,6 cedis le kilo, soit $ 1,48, rapporte Reuters.

Le Ghana a, par ailleurs, révisé à la baisse de 6% ses prévisions de production sur l’actuelle campagne 2018/19, estimée maintenant à 850 000 t (lire La production de cacao au Ghana revue à la baisse en 2018/19). La récolte principale a été très bonne mais ne devrait pas suffire à compenser la forte chute attendue des volumes de la campagne intermédiaire, qui ne serait que de 140 000 à 160 000 t contre les 250 000 t initialement estimées et ce, en raison d’un manque de pluies et des maladies, estiment la Cocoa Marketing Company et le Cocobod.

Côté industrie, le n°1 suisse du chocolat, Barry Callebaut, renforce sa présence dans les Balkans, un marché à croissance rapide, en lançant la construction d’une usine dans la ville serbe de Novi Sad. Le site devrait être opérationnel en 2021, avec une capacité de production initiale supérieure à 50 000 t, pour un investissement de € 49,7 millions.

D’autre part, le géant suisse a annoncé que, maintenant, le tiers du cacao qu’il utilise est traçable, ce qui est une étape majeure pour atteindre son objectif de 100% chocolat durable, donc traçable, entre autres, d’ici 2025 dans le cadre de son engagement Forvever Chocolate.

De son côté, Olam Cocoa a annoncé cette semaine équiper ses acheteurs de cacao de mini-scanner baptisé SCIO élaboré par la société israélienne Consumer Physics. Ainsi, aux points de collecte, le taux d’humidité de la fève peut être calculé.

CAFÉ

Le Robusta se ressaisit après trois semaines de baisse. Hier, il a clôturé à Londres à  $ 1 416 sur le contre $ 1 387 en fin de semaine dernière, tandis que l’Arabica cotait hier à New York 92,90 cents la livre (lb) contre 90,40 cents vendredi dernier.

Pourtant, on croule encore et toujours sous le café, Arabica comme Robusta. La récolte record au Brésil la campagne dernière continue de peser sur le marché et l’arrivée prochaine de l’actuelle récolte n’allège pas la situation. En outre, la faiblesse actuelle du real face à un panier de devises encourage le premier producteur mondial à exporter puisque son café est plus compétitif.

Des cours mondiaux en hausse mais qui demeurent faibles, ce qui n’a guère incité les producteurs vietnamiens à vendre leurs grains cette semaine, tandis qu’en Indonésie, les traders ont été plus occupés par les élections présidentielles et législatives en cours que par le négoce, semble-t-il. Les producteurs vietnamiens ont trouvé acheteur à 30 500-31 400 dongs ($ 1,31-$ 1,35) le kilo contre 30 900-31 800 dongs la semaine dernière, préférant ne pas vendre plutôt qu’accepter des prix plus faibles. Mais à l’export, les traders vietnamiens ont proposé le Robusta Grade 2, 5% grains noirs et brisures, avec une décote de $ 45 la tonne par rapport à Londres contre $ 60 la semaine dernière. En Indonésie, l’activité a donc été faible mais la prime sur Londres à l’export a légèrement grimpé par rapport à la semaine précédente, à $ 150-160 la tonne contre $ 150 pour le Robusta Grade 4, 80 défauts. Une hausse des prix qui s’explique par la prédominance des gros acheteurs locaux, laissant peu de place à l’export.

Au Cameroun, le Conseil interprofessionnel du café et cacao (CICC) a tenu la septième édition de son Festicoffee, dans un environnement plutôt maussade en raison de la chute de la production nationale à 25 000 t par an en moyenne, contre un objectif de 120 000 t et une récolte de 100 000 t en 2010.

Côté consommation, le taux de sa croissance au Brésil devrait décélérer, estime le groupe industriel Abic, sans toutefois donner de chiffres. La progression a été de 5% en 2018, à 21 millions de sacs de 60 kg (Ms)

Côté entreprise, Nestlé a annoncé une hausse de 4,3% de ses ventes, à € 19,4 milliards au premier trimestre 2019. Le géant mondial rappelle le lancement avec succès ce trimestre de la commercialisation de 24 marques de café premium de Starbucks. Des produits développés conjointement par Nestlé et Starbucks en six mois, se félicite le groupe suisse.

En Chine, Luckin Coffee, qui se veut le rival de Starbucks, vient de lever $ 150 millions auprès d’investisseurs dont le singapourien GIC, China International Capital ou encore BlackRock qui évalue Luckin Coffee à $ 2,9 milliards. Déjà en novembre, le groupe chinois avait levé $ 200 million.

CAOUTCHOUC

Le marché du caoutchouc a joué à l’élastique cette semaine alternant hausse et baisse et terminé la semaine en recul avec une clôture jeudi sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 187,1 yens ($1,67) contre 192,3 yens vendredi dernier. Même tendance sur le marché de Shanghai, avec des cours qui sont passés de 11 930 yuans la tonne vendredi dernier à 11 400 yuans ($1 702) à la clôture hier.

« Les prix du caoutchouc à Shanghai et à Tokyo ont été sous pression en raison de l’inquiétude persistante concernant les négociations commerciales américano-chinoises, car il n’y a pas eu de résultat clair », a déclaré Satoru Yoshida, analyste en matières premières chez Rakuten Securities. Selon un rapport du Wall Street Journal, Washington et Beijing ont fixé un calendrier provisoire pour une nouvelle série de réunions face à face avant une éventuelle cérémonie de signature, prévue pour la fin mai ou le début juin.  De nouveaux progrès ont été enregistrés dans la négociation du texte d’un accord, mais des efforts restent à faire, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Gao Feng, lors d’une conférence de presse. Outre, l’incertitude des négociations sino-américaines, le premier round des négociations entre le Japon et les Etats-Unis pour réduire les excédents commerciaux du Japon et la crainte d’une réduction des exportations des voitures japonaises et donc  la demande de pneus a pesé sur le marché. Du côté  des facteurs haussiers cette semaine, les bonnes statistiques des exportations chinoises et la croissance soutenue en Chine sur le premier trimestre  (+6,4%) avec une progression significative de la production industrielle.

La production mondiale de caoutchouc naturel  a encore enregistré une nouvelle baisse de 5,8% d’une année sur l’autre, atteignant 2,138 millions de tonnes  (Mt) au cours des deux premiers mois de 2019, selon les chiffres de l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC). Une baisse imputable à la récente tempête en Thaïlande et au début de l’hivernage  dans les pays membres. Il faut ajouter aussi l’apparition d’une nouvelle maladie fongique grave, probablement causée par le  Pestalotiopsis sp dans les zones de culture du caoutchouc de Sumatra. Quant à la  demande mondiale, elle a légèrement diminué de 3 000 tonnes pour s’établir à 2,173 Mt sur janvier-février 2019.

La demande mondiale de gants en caoutchouc devrait progresser de 12% en 2019 pour atteindre 300 milliards de gants. Une hausse qui profitera à la Malaisie, premier producteur et exportateur mondial (voir Dynamisme du marché mondial des gants en caoutchouc).

Côté entreprise, la baisse de plus de 21% des cours mondiaux du caoutchouc ont affecté les résultats de la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH) en 2018 avec une baisse 94% du résultat net et de 16% du chiffre d’affaires (voir Caoutchouc : SIPH affiche un résultat positif mais en forte chute).

COTON

Les cours du coton ont été volatils cette semaine mais ont terminé hier quasi inchangés à 78,27 cents la livre contre 78,11 cents la livre à la clôture vendredi dernier.

La Chine a approuvé vendredi dernier un contingent d’importation tarifaire de 800 000 tonnes de coton pour 2019. Le quota d’importation s’applique aux entreprises non étatiques et les demandes sont à formulées du 15 au 29 avril a précisé la Commission de développement et de réforme du pays (NDRC) sur son site Internet. Le département américain de l’Agriculture (USDA) a estimé que les importations chinoises de coton s’élèveraient à 1,8 million de tonnes (Mt) en 2018/19 et grimperaient à 2 Mt en 2019/20 suite à une consommation croissante face à une production insuffisante. La production chinoise de coton est attendue à 6 MT pour 2019/20 contre 6,07 Mt pour 2018/19.

Les importations de coton américain sont toujours limitées par l’imposition de droits de douane supplémentaires de 25% appliqués par la Chine depuis juillet 2018. Sur le premier semestre 2018/19 (août-janvier), les exportations de coton américain vers la Chine ont atteint 119 000 tonnes, soit 11,2% du total (1,07 Mt), en forte chute, la part de marché des États-Unis au cours de la campagne de commercialisation précédente se situant à 45%.  L’Australie et le Brésil ont été les grands bénéficiaires des moindres exportations américaines selon l’USDA leur part de marché au 1er semestre 2018/19 passant respectivement à 32 et 27%.

Avec l’augmentation des ventes provenant des réserves de l’État et la faible production nationale de coton, les stocks  de coton en Chine devraient tomber à 6,2 Mt à la fin de la campagne 2019/20, ce qui représente une baisse significative par rapport aux stocks de coton estimés à 10 Mt au début de la campagne 2017/18.

En Australie, la production de coton devrait à nouveau être affectée par les mauvaises conditions météorologiques et la sécheresse. Elle devrait s’établir à 2,2 millions de balles (Mb) en 2019/20, en retrait de 4%. La production de 2018/19 a été elle même révisée à la baisse de 8%, les prix élevés de l’eau et les restrictions d’accès à l’eau ont réduit la production de coton irrigué, tandis que les plantations de coton en zones arides ont souffert de mauvaises précipitations et du faible niveau d’humidité du sol. Compte tenu de la baisse de la production, les exportations devraient chuter de 33% à 2,4 Mb en 2019/20, estime l’USDA.

En Égypte, la superficie de coton récoltée devrait diminuer de 31% en 2019/20  pour s’établir à 97 000 ha et la production se réduire également de 31% à 337 000 balles. Une baisse imputable selon  l’USDA à la faiblesse des prix du coton en 2018. Les stocks élevés reportés de la campagne précédente ont fait chuter les prix et dissuadé les agriculteurs de planter du coton en 2019. Selon les prévisions, les importations devraient augmenter de 2% pour atteindre 510 000 balles, alors que les exportations devraient diminuer de 24% à 220 000 balles.

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme étaient plutôt orientés à la hausse cette semaine soutenus  par un ringgit faible mais ils ont chuté jeudi avec les marchés extérieurs et la prise des bénéficies à 2 183 ringgits ($527) la tonne, soit à un niveau légèrement supérieur à la clôture de vendredi dernier (2 162 ringgits la tonne). Le ringgit s’est affaibli cette semaine face au dollar, les investisseurs craignant que la dette de la Malaisie ne soit retirée  de l’indice FTSE Russell, ce qui entraînerait des sorties de fonds du pays.

L’Inde a importé  802 443 tonnes d’huile de palme en mars, en hausse de 6,7% par rapport au mois de février, selon l’Association des extracteurs de solvants du Inde (SEA). La réduction de la différence des droits de douane entre l’huile de palme brute et la huile raffinée en provenance de Malaisie a également entraîné une forte augmentation des importations d’oléine de palme,  qui sont passées de 130 000 tonnes en décembre à plus de 300 000 tonnes en mars. La part de l’huile de palme dans les importations totales d’huile alimentaire en Inde en mars était de 58%. Les importations totales d’huile alimentaire au cours du mois ont augmenté de près de 18%, pour atteindre 1,39 million de tonnes.

La Malaisie a maintenu ses droits d’exportation sur l’huile de palme brute pour le mois de mai à 0%, selon une circulaire publiée mercredi sur le site Web du Malaysian Palm Oil Board. Les droits sont à 0% depuis septembre. La Malaisie a calculé un prix de référence de l’huile de palme de 1 981,03 ringgits ($479,32) par tonne pour le mois de mai. Tout prix supérieur à 2 250 ringgits est passible d’une taxe.

RIZ

Faible activité sur les principaux marchés du riz en Asie cette semaine avec des prix en léger recul en Inde et en Thaïlande tandis qu’ils sont toujours stables au Vietnam.

En Inde, les prix du riz étuvé  5% se situaient à $377-$380 la tonne contre $387-$390 la semaine dernière. La demande des acheteurs africains était faible car ils disposent de stocks importants, a déclaré Nitin Gupta, vice-président riz à Olam India. Ajoutant que la  vente agressive de vieux stocks par la Chine à des prix inférieurs a également pesé sur les prix.

Les exportations de riz de l’Inde d’avril à février ont chuté de 9,4% par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 10,57 millions de tonnes (Mt) avec les moindres achats du Bangladesh.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont légèrement reculé à $393-$411 la tonne contre $405-$410 la semaine dernière. « Les acheteurs étrangers se sont tournés vers le riz d’Inde et du Vietnam car leurs prix étaient plus compétitifs que les nôtres », a déclaré un négociant. Toutefois, les inquiétudes concernant l’offre intérieure dans le pays ont maintenu les prix stables.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont restés inchangés pour une cinquième semaine à $360 la tonne, alors que l’offre commence à diminuer.

SUCRE

Le sucre a quasiment fait du sur-place, terminant hier à 12,76 cents la livre (lb) à Londres alors qu’il avait clôturé vendredi dernier de 12,77 cents la livre (lb). En revanche, le sucre blanc a grimpé à New York à $ 338,70 la tonne contre $ 329,60 en fin de semaine dernière.

Dans la région productrice du centre-sud du Brésil, le consultant local Canaplan estime la production entre 555 et 580 millions de tonnes (Mt) en 2019/20, avec 38% de la canne allant à la production de sucre soit légèrement plus que la campagne dernière (35,2%). Ainsi la production de sucre de cette région est attendue à 27-28 Mt contre 26,5 Mt en 2018/19.

Dans l’Union européenne, la production atteindrait 18,3 Mt de sucre en 2019/20, estime la Commission, en hausse de 3,9% sur la campagne actuelle qui serait de 17,6 Mt. Ainsi, ce serait bien en-deçà de la production record de 2017/18 qui a totalisé 21,3 Mt. Les exportations de sucre sont attendues à 1,7 Mt en 2019/20, soit au même niveau que la campagne actuelle, et nettement inférieures aux 3,4 Mt vendues à l’international en 2017/18.

En Indonésie, l’attaché agricole américain estime  que la production de canne à sucre augmenterait légèrement en 2018/19 à 29,5 Mt mais baisserait légèrement à 29,1 Mt en 2019/20. Ainsi, la production de sucre est attendue, respectivement, à 2,2 Mt et 2,1 Mt.

Côté entreprises, le français Cristal Union devrait fermer deux usines, à Bourdon et Toury, et réduire de moitié son activité d’emballage à Erstein, annonce cette semaine L’Opinion, face à un marché du sucre européen déprimé suite à sa libéralisation.

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