La mutuelle panafricaine de gestion des risques, ARC, en réunion à Ouagadougou

 La mutuelle panafricaine de gestion des risques, ARC, en réunion à Ouagadougou
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Hier, à Ouagadougou, la mutuelle panafricaine de gestion des risques (African Risk Capacity, ARC), a organisé un atelier régional pour dresser le bilan de ses cinq premières années d'existence et réfléchir aux possibilités d'améliorer le programme aux plans institutionnel et technique par le biais du logiciel Africa Risk View, rapporte lefaso.net. Outre les pays d'Afrique de l'Ouest, des Etats d’Afrique du Centre et d’autres régions d’Afrique tels que le Kenya, le Malawi étaient représentés.

L'accord portant création de l'ARC, institution spécialisée de l'Union africaine, a été signé à Pretoria, en Afrique du Sud, le 23 novembre 2012, par 18 Etats africains dont l'ensemble des Etats d'Afrique de l'Ouest; 14 autres pays africains ont signé ultérieurement le traité. Actuellement, sur ces 32 pays signataires, l’ARC compte huit pays assurés effectivement pour qui elle fournit une couverture contre les risques de sécheresse, d’inondations et de cyclones dans le cadre de sa compagnie d'assurance ARC Insurance Company Limited (ARC Ltd.). A noter, par exemple, que ce n'est que ce mois-ci que l'Assemblée nationale du Togo a ratifié le Traité de l'ARC..

Créée dans un contexte d’aggravation des catastrophes naturelles, l'Afrique étant dépendante à 95% de l'agriculture pluviale, l'ARC a pour but d’aider les Etats à réduire les risques de pertes et de dommages causés par des évènements météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles. Ainsi, elle est dotée d’une compagnie d’assurance sur laquelle les Etats parties peuvent transférer leurs risques de catastrophes naturelles.

Le dispositif de l’ARC se décline autour de trois actions :l’alerte précoce, l’assurance et la planification des mesures d’urgence. Certains pays victimes de catastrophes (Sénégal, Niger et Mauritanie) ont déjà bénéficié de décaissements de l’ARC en 2015 à hauteur de $ 26,3 millions, rappelle encore lefaso.net.

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