70 responsables de 20 pays africains formés à la statistique agricole
Cette semaine, quelques 70 formateurs, experts et responsables opérant au sein des instituts de statistiques et des ministères de l’agriculture africains étudient et partagent leurs expériences en matière de statistiques agricoles, de pêche et aquaculture ainsi que d’évaluation des pertes subies après les récoltes. Une vingtaine de pays africains bénéficie de la formation dont, pour l’Afrique de l’Ouest, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
C’est la Commission économique pour l’Afrique (CEA) avec son Centre africain pour les statistiques, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA) du Maroc qui ont donné lundi le coup d’envoi de cette formation qui a lieu à Addis Abeba.
Avec pour toile de fond les Objectifs du développement durable et l’intégration continentale à travers l’Agenda 2063 et alors que l’agriculture représente plus de 40% du PIB de l’Afrique et emploie plus de 70% de sa population, “la statistique est appelée à jouer, plus que par le passé, un rôle crucial comme outil de contrôle et de mesure des progrès accomplis“, a déclaré Lilia Hachem Naas, directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, selon le communiqué.
Cette rencontre entre dans le cadre du programme de formation de la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales de l’Onu.
Rappelons qu’en août 2017 s’était tenu à Rabat un atelier de formation sur les bilans alimentaires pour les statistiques agricoles en Afrique, déjà piloté par le Centre africain pour les statistiques de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), avec le soutien de la FAO, de la BAD et du Haut commissariat au plan (HCP) du Maroc. Des experts et des formateurs de dix pays d’Afrique francophone dont la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo étaient alors présents (lire nos informations).
