La Chronique Matières premières agricoles au 18 novembre 2021

 La Chronique Matières premières agricoles au 18 novembre 2021
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Les Bourses européennes ont repris leur souffle hier, terminant en légère baisse après plusieurs séances records. Pour sa part, Wall Street s’achemine vers une septième semaine consécutive de progression. Standard & Poor’s 500 et Nasdaq Composite ont fortement grimpé grâce aux secteurs des semi-conducteurs et de la distribution, confirmant que la croissance plus soutenue qu’anticipé des bénéfices des sociétés cotées reste l’un des principaux moteurs des marchés d’actions. Cependant, cette saison des résultats trimestriels des entreprises tire à sa fin. Les marchés demeurent soutenus par les derniers comptes financiers des groupes de distribution mais les craintes liées à l’inflation et aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement persistent.

Côté monétaire, le dollar a atteint son plus haut niveau depuis 16 mois, mais a terminé la journée d’hier en baisse, l’euro gagnant 0,3% à $ 1,1354.

Côté pétrole, le marché a été perturbé hier par des rumeurs sur un éventuel recours aux réserves stratégiques dans plusieurs pays, mais a terminé en hausse sur la séance, à $ 80,75 le baril de Brent et à $ 78,7 le brut léger américain WTI.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZ SUCRE

CACAO

Le cacao a rebondi cette semaine sur le marché à terme de Londres, clôturant hier soir à £ 1 725 contre £1 703 la tonne sur l’échéance mars en fin de semaine dernière. A New York, il est passé de $ 2 525 à $ 2 589 sur la même position.

Les perspectives de récolte en Afrique de l’Ouest semblent bonnes. Selon Climate24, les conditions liées à l’harmattan devraient être normales, voire plus douces que la normale, ce qui signifie de bonnes conditions pour la fin de la campagne principale en mars et de belles perspectives pour la fin de la récolte intermédiaire fin mai et en juin.

En Côte d’Ivoire, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont totalisé 489 000 t entre le 1er octobre et le 14 novembre, estiment les exportateurs, ce qui représente une chute de 10,9% par rapport à la même période la campagne dernière.

Au Ghana, les arrivages de sacs scellés et gradés ont totalisé 42 768 tonnes (t) du 1er au 28 octobre, a indiqué mercredi le Cocobod, ce qui représente une baisse de 78 078 t par rapport à la même période l’année dernière. Rappelons que le Board estime que la production atteindra 800 000 t cette campagne.

CAFÉ

L’Arabica est au plus haut depuis 10 ans ! Il a terminé hier soir à $ 2,2915 la livre (lb) à New York après avoir atteint en cours de séance son plus haut niveau depuis janvier 2012, à 20,69 cents. Vendredi dernier, il était à $2,2195. Une envolée liée toujours aux retards d’expéditions d’Amérique du Sud et aux coûts élevés du fret ce qui conduit les opérateurs à acheter du café des stocks certifiés. D’ailleurs, les stocks certifiés de café vert aux Etats-Unis ont baissé de 46 816 sacs à 6 Ms au mois d’octobre, selon la Green Coffee Association. La ponction sur ces stocks fait grimper les cours et déclenche des ordres automatiques d’achat une fois des seuils de prix franchis. Cette hausse de l’Arabica est aussi liée à la mauvaise performance attendue au Brésil et à la crainte de voir le phénomène météorologique La Niña impacter à son tour les conditions de production.

En revanche, le Robusta a perdu sur la période sous revue, la tonne sur l’échéance janvier à Londres passant de $ 2 277 vendredi dernier à $ 2 212 hier soir.

En Asie, sur ce segment des Robusta, les activités commerciales demeurent limitées au Vietnam. La mauvaise météo ralentit le process de séchage dans la ceinture caféière des Central Highlands. En outre, la nouvelle vague de coronavirus et les mesures de restrictions de mouvements réduisent la main d’œuvre pour cueillir les cerises. Pour inciter les gens à venir récolter le café, les propriétaires ont dû augmenter les salaires proposés qui aujourd’hui sont souvent une fois et demie leur niveau de l’année dernière.  

Cette semaine, les prix proposés aux planteurs vietnamiens pour l’achat de leur café n’ont guère changé par rapport à la semaine dernière, à 39 900-42 000 dongs le kilo ($ 1,76-1,85). A l’export, la décote pour le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, a grimpé cette semaine à $ 280-300 la tonne sur le contrat janvier contre $ 250 à $ 260 la semaine dernière.

En Indonésie, la décote a varié entre $ 170 à $ 250 par rapport à l’échéance janvier et février. La demande était à des niveaux plutôt normaux mais l’offre de café était limitée.

CAOUTCHOUC

Après avoir progressé de 3,4% la semaine dernière, les cours du caoutchouc reculent pour s’établir hier sur l’Osaka Exchange à 225,4 yens ($1,9658) contre 227,1 yens vendredi dernier. De même sur le marché de Shanghai, les cours sont passés de 14 395 yuans la tonne vendredi dernier à 13 390 yuans ($2096,98). Mais ils ont été volatils affectés par le secteur immobilier chinois, l’un des principaux moteurs de la croissance économique, représentant environ un quart du PIB chinois et les craintes que son affaiblissement se répercute davantage sur l’économie au sens large.  Les facteurs de soutien viennent du Japon et de la reprise de son économie. Les exportations japonaises ont augmenté de 9,4% en glissement annuel en octobre, selon les données du ministère des Finances mais, en revanche, les livraisons de voiture ont chuté de 36,7%. Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a déclaré lundi que la troisième économie mondiale devrait retrouver ses niveaux d’avant la pandémie au 1er semestre de l’année prochaine. En outre, un plan de relance de dépenses record de $490 milliards pour amortir le coup économique de la pandémie de la Covid-19 devrait être annoncé vendredi. 

En Europe, la crise automobile s’est aggravée au mois d’octobre avec une baisse de plus de 30% en glissement annuel des immatriculations des voitures particulières. Selon Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) les immatriculations ont enregistré une quatrième baisse mensuelle consécutive à 665 001 véhicules. Tous les principaux pays de l’UE ont enregistré une forte baisse, les trois plus importants chutant de plus de 30 %. En Italie et en Allemagne, les immatriculations de voitures particulières ont baissé en octobre, sur un an, de 35,7% et 34,9% respectivement, tandis qu’en France et en Espagne elles ont baissé de 30,7% et 20,5%. Les difficultés des constructeurs automobiles à répondre à la forte demande en raison de leur incapacité à livrer des véhicules sur le marché ont entraîné un boom des ventes de voitures d’occasion dans l’UE et au Royaume-Uni.

Côté entreprise, la Société financière des caoutchoucs (Socfin) a affiché des résultats sur les 9 premiers mois de l’année en forte hausse avec un chiffre d’affaires en progression de 31% et un bénéfice net de 113%. Pour l’activité caoutchouc, la production progresse de 3,7% en raison de la réouverture, en 2021, des surfaces mises à l’arrêt en 2020 en raison de la pandémie tandis que les cours  mondiaux ont progressé de 31% (Lire : Les cours du caoutchouc et de l’huile de palme dopent les résultats de Socfin).

COTON

Stabilité sur le marché du coton cette semaine où s’opérait la liquidation du mois de décembre et ce jusqu’à mardi. Hier à New York,  les cours pour l’échéance décembre ont  clôturé à 117,59 cents la livre contre 117,69 cents vendredi dernier. Même évolution pour l’échéance de mars à 115,14 cents hier contre 115,08.

Au Pakistan, la production de coton en 2021/22 se présente sous les meilleurs auspices avec une hausse anticipée de 24% à 5,6 millions de balles (480 livre/balle) contre 4,5 millions en 2020/21 selon le département américain de l’Agriculture (USDA). Du côté de l’industrie textile, elle  continue d’afficher une croissance robuste, en particulier à l’exportation. Le Bureau des statistiques du Pakistan rapporte qu’au cours du trimestre juillet-septembre 2021, les exportations de textiles en tant ont augmenté de 27% en valeur par rapport à juillet-septembre 2020. Les exportations de fils de coton ont grimpé de 69% au cours du trimestre, tandis que les exportations de tissus de coton ont augmenté de 27 % par rapport à juillet-septembre 2020.  Si la production nationale de coton s’améliore, le Pakistan devra importer 5,3 millions de balles en 2021/22, soit quasi le même niveau qu’en 2020/21 (5,325 millions).

Au Turkménistan, l’ensemble de la production de coton est désormais entièrement transformée sur place a affirmé le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow à l’occasion du lancement d’un nouveau complexe textile dans le district de Babadayhan, d’un valeur de $151,8 millions, comprenant des usines de filature, de teinture, de couture et de tissage. “L’entreprise peut produire 3 300 tonnes de fil de haute qualité par an, 20 millions de mètres carrés de divers types de tissus, dont 18 millions de mètres de tissus teints et 3,5 millions de produits textiles finis“, a déclaré le président.

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme se sont maintenus cette semaine  à un niveau élevé avec un clôture hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 4 999 ringgits ($1195,93) la tonne, son plus haut depuis le 3 novembre,  contre 4 936 ringgits vendredi dernier. Les bons chiffres à l’exportation de la Malaisie, avec des expéditions qui ont bondi sur la période du 1er au 15 novembre de 10 à 27%  selon les données des experts en fret par rapport à la même période le mois dernier, ont soutenu les prix. En outre, la a production d’huile de palme a montré des signes de faiblesse, car elle a commencé à entrer dans un cycle de récolte bas et est en outre affectée par des conditions météorologiques humides.

“Dans l’ensemble, les fondamentaux sont favorables et les prix resteront élevés jusqu’à ce qu’une amélioration soit observée dans la production à la fois en Malaisie et en Indonésie” indique Paramalingam Supramaniam, directeur de la maison de courtage Pelindung Bestari basée à Selangor. Un bémol est toutefois à ajouter la réduction de l’écart de prix entre l’huile de palme brute et l’huile de soja pourrait nuire à la demande de l’huile de palme. Sans compter qu’en période d’hiver, les acheteurs se tournent davantage vers les huiles douces.

En Inde, les importations d’huile végétale pour la campagne de commercialisation 2020/21 (terminée le 31 octobre) ont bondi de 63% pour atteindre un record de 1,17 milliard de roupie ($15,71 milliards) avec la flambée des prix, selon la Solvent Extractors’ Association of India (SEA). En volume, les importations sont quasi stables à 13,53 millions de tonnes (Mt). Toutefois, les importations d’huile de palme au cours de l’année ont bondi de 15,2% par rapport à l’année précédente pour atteindre 8,32 Mt après que le gouvernement a décidé de réduire les taxes à l’importation et d’autoriser les expéditions d’huile de palme raffinée, indique la SEA dans un communiqué. Les importations d’huile de soja ont chuté de 15% à 2,87 Mt en 2020/21 et celles de tournesol de 25% à 1,9 Mt.

Pour la campagne de commercialisation 2021/22, qui a démarré le 1er novembre, les importations d’huile végétale pourraient sensiblement s’abaisser avec la hausse de l’offre intérieure d’oléagineux, comme le soja, l’arachide et le colza, estime B.V. Mehta, directeur exécutif de la SEA. Mais aussi ajoute-t-il les prix record pourraient  aussi détruire la demande, en particulier celle de l’huile de palme.

En Malaisie, l’industrie du palmier à huile devrait contribuer à une valeur d’exportation de 100 milliards de ringgit ($2,390 milliards) en 2021, soit une hausse de 36,4% par rapport à 2020, a déclaré le ministre des Industries de plantation et des matières premières, Datuk Zuraida Kamaruddin. “En fait, le secteur du palmier à huile pourrait contribuer jusqu’à 120 milliards de ringgit en valeur d’exportation sans la pénurie de main-d’œuvre due au gel de l’admission de nouveaux travailleurs étrangers et à la baisse de la production de palmiers qui a entraîné un manque à gagner de 20 milliards de ringgit”, a-t-elle déclaré aux médias après le lancement du Consortium de recherche sur la mécanisation et l’automatisation du palmier à huile (Marcop). Ce consortium, doté d’une enveloppe de 60 millions de ringgit, se concentrera sur les technologies de mécanisation et d’automatisation, comme les drones, les robots et les capteurs, pour des opérations intégrées et systématiques afin de résoudre les problèmes rencontrés par le secteur des plantations de palmiers à huile, en particulier la réduction de la dépendance au travail dans la récolte.

L’Indonésie a  exporté 2,89 millions de tonnes (Mt) d’huile de palme au mois de septembre, y compris des produits raffinés, selon les données de l’Association indonésienne de l’huile de palme (Gapki). La production s’est élevée à 4,57 Mt en septembre et le stock national s’élevait à 3,65 Mt à la fin du mois.

Le Ghana figure parmi les quatre nouveaux adhérents au Conseil des pays producteurs d’huile de palme (Council of Palm Oil Producing Countries – CPOPC) aux côtés de la Colombie, du Honduras et de la Papouasie Nouvelle Guinée (Lire : Le Ghana rejoint le Conseil des pays producteurs d’huile de palme).

Côté entreprise, le bénéfice net de Sime Darby Plantation au troisième trimestre a triplé pour atteindre 610 millions de ringgits ($145,8 millions)  principalement grâce au segment en amont plus fort. Les revenus ont également bondi à 5,06 milliards de ringgits, en hausse de 59%. De même,  la Société financière des caoutchoucs (Socfin), présent dans huit pays d’Afrique, a vu son chiffre d’affaires grimper de 31% et son résultat net de 113%  sur les neuf premiers mois de l’année (Lire : Les cours du caoutchouc et de l’huile de palme dopent les résultats de Socfin).

RIZ

Les prix à l’exportation sont en baisse en Inde et dans une moindre mesure au Vietnam tandis qu’ils progressent en Thaïlande après un plus bas de 4 ans atteint la semaine dernière.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont tombés à leur plus bas niveau en trois mois à $354 -$360 la tonne contre $359- $364 la semaine dernière. Une baisse imputable à la faiblesse de la demande des acheteurs africains. “Les acheteurs reportent leurs achats car les prix baissent depuis quelques semaines. Ils s’attendent à une nouvelle baisse des prix“, a déclaré un exportateur basé à Kakinada, dans l’Andhra Pradesh.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont légèrement baissé à $425- $430  la tonne, contre $430- $435 la tonne la semaine dernière. “Les prix ont chuté suite à la baisse des prix du riz en provenance d’autres pays exportateurs, dont l’Inde et le Pakistan“, a déclaré un commerçant basé à Ho Chi Minh-Ville. Cependant, la baisse de l’offre intérieure devrait empêcher une nouvelle baisse des prix au cours des prochaines semaines, la prochaine récolte n’étant attendue que fin février ou début mars, a ajouté le négociant.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont progressé à $385- $395  la tonne contre $377-$383  la semaine dernière, suite au renforcement du baht par rapport au dollar et à une légère augmentation de la demande après la chute des prix à un plus bas depuis octobre 2017 la semaine précédente.

Le département américain de l’Agriculture (USDA) estime, qu’en dépit des inondations, la production de riz augmentera de 11%  à 21 millions de tonnes (Mt)  en 2021/22 tandis que les exportations progresseront de 2%  à 5,8 Mt en 2021. L’USDA observe que l’affaiblissement du baht thaïlandais par rapport au dollar au troisième trimestre 2021 a contribué à rendre le riz thaïlandais plus compétitif. Cependant, les exportateurs de riz thaïlandais sont toujours confrontés à des pénuries de conteneurs.

SUCRE

Ce sont encore les montagnes russes sur le marché du sucre. Parti de 20,01 cents la livre (lb) vendredi dernier à New York, le sucre blanc a terminé hier soir à 20,18 cents mais après avoir atteint 20,69 cents en cours de séance, son niveau le plus élevé depuis février 2017. Le sucre blanc, quant à lui, a chuté à $ 516,60 la tonne hier soir sur l’échéance mars, parti de $ 527,20 vendredi dernier.

Malgré ces turbulences, la tendance générale sur les marchés mondiaux est résolument à la hausse car on s’achemine en 2021/22 vers la deuxième campagne déficitaire consécutive. Ceci dit, dans ses dernières prévisions publiées hier, l’Organisation internationale du sucre (OIS) a fortement révisé à la baisse son estimation de deficit qui serait de 2,55 Mt et non plus de 3,85 Mt comme avancé précisément par l’Organisation. C’est la consommation qui a été révisée à la baisse de 1,44 Mt par rapport à ses estimations publiées en août : sur 2021/22, elle est maintenant prévue à 173,03 Mt ce qui demeure supérieur de 1,2% à celle enregistrée la campagne dernière, très impactée par la Covid. L’OIS a aussi revu à la baisse de 185 000 t ses estimations de production sur 2021/22, à 170,47 Mt. Les stocks en fin de campagne totaliseraient 93,25 Mt contre 96,74 Mt fin 2020/21. En effet, l’évolution de la pandémie de Covid-19 incite les opérateurs à constituer des stocks, ce qui attise la demande et donc soutient fermement les prix. Ce facteur stock sera, sans aucun doute, un des facteurs clefs qui soutiendra les cours sur la campagne actuelle 2021/22, souligne l’OIS.

Tropical Research Services (TRS) sont plus sévères dans leurs estimations publiées aujourd’hui avec un déficit mondial attendu à 6,63 Mt sur 2021/22. L’organisme spécialisé s’aventure dans les prévisions sur 2022/23, une campagne qui serait encore déficitaire de 4,04 Mt. Le ratio stock/consommation devant chuter spectaculairement de 38,7% pour s’établir à son plus faible niveau depuis 2004/05. En effet, la consommation augmenterait de 1,4% en 2022/23 à 188,16 Mt face à une production de 184,12 Mt ce qui, en soi, serait une belle performance par rapport aux 178,86 Mt attendues cette campagne 2021/22. Cette hausse de production serait le fait du Sud du Brésil, de la Thaïlande et de la Russie.

Mais revenons à la situation actuelle. Au Brésil, les pluies devraient revenir ces prochains jours, ce qui pourrait interrompre les opérations de broyages pendant quatre jours, estime Czarnikow.

En Inde, la nouvelle campagne a fortement démarré avec pour perspective la reprise forte des exportations si les cours mondiaux devaient avoisiner les 20,50 cents. Du 1er octobre au 15 novembre, la production des raffineries a augmenté d’un quart par rapport à la même période l’année dernière, à 2,09 Mt car les opérations de broyage ont démarré plus tôt que d’habitude, indique l’Indian Sugar Mills Association (ISMA). Rappelons que le pays est le deuxième plus important producteur de sucre au monde. Une forte production chez ce géant pourrait considérablement peser sur les cours mondiaux. Pour l’instant, les raffineries indiennes ont conclu des contrats à l’export portant sur 2,5 Mt sur la campagne de commercialisation 2021/22.

La production de canne à sucre en Thaïlande devrait grimper d’un tiers cette campagne par rapport à la dernière pour atteindre 90 Mt voire retrouver son niveau de 100 Mt en 2022/23 après avoir chuté à 66,6 Mt la campagne dernière fortement impactée par la sécheresse, selon le Thailand’s Office of cane and Sugar Board. Sa production de sucre est donc attendue à 9,5 Mt contre 7,5 Mt en 2020/21. Rappelons que ce pays est le quatrième producteur mondial de sucre mais le deuxième exportateur derrière le Brésil.

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