20 janvier 2023 - 14:33 |

La Chronique matières premières agricoles au 19 janvier 2023

Le retour au premier plan des craintes de récession et de resserrement monétaire a pesé sur les marchés boursiers des deux côtés de l’Atlantique.

Côté Europe, les bourses hier ont enregistré leur pire séance depuis un mois. Plusieurs banquiers centraux, dont la présidente de la BCE, ont réaffirmé un message qu'ils n'ont pourtant cessé de répéter à savoir qu'il est nécessaire de poursuivre le resserrement des politiques monétaires pour endiguer durablement l'inflation.

"Les tendances baissières sont réapparues après une période d'hibernation de près de trois semaines qui avait permis au Dax d'afficher une hausse impressionnante de 10%", a déclaré Joshua Mahony chez IG. "Les actions sont de nouveau en baisse, les craintes d'une prolongation des périodes de taux d'intérêt élevés ayant mis de côté l'optimisme récent concernant la baisse de l'inflation."

Côté Etats-Unis, les craintes sur le rythme du resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) ont été renforcées par de solides données sur l'emploi américain ainsi que par les propos de la présidente de la Fed de Boston, Susan Collins. Elle s’est faite l’écho de certains de ses pairs en se disant favorable à des taux allant au-delà de 5%, alors que les marchés voient le "plafond" à 4,89% en juin, et la vice-présidente de l'institution, Lael Brainard, a déclaré que malgré la récente modération de l'inflation, "la politique (monétaire) devra être suffisamment restrictive pendant un certain temps".

L'euro a terminé hier assez stable par rapport aux jours précédents, à $1,0802.

Côté pétrole, l'augmentation -attendue- de la demande chinoise à fait grimper le brut en fin de semaine. Le Brent a terminé à $ 85,69 le baril et le brut léger américain (WTI) à $ 79,93.

CACAO - CAFÉ - CAOUTCHOUC - COTON - HUILE DE PALME - RIZ - SUCRE

CACAO

Le cacao est repassé en-dessous de la barre des £ 2 000 cette semaine, clôturant hier soir sur le marché à terme de Londres à £ 1 982 la tonne, parti de £ 2 069 vendredi dernier. Les fèves ont dégringolé aussi à New York où le contrat mars est passé de $ 2 651 en fin de semaine dernière à $ 2 570 hier soir. Le marché américain a clôturé avant de connaitre les chiffres catastrophiques de broyages publiés un peu plus tard par la National Confectioners Association (NCA).

 

Un marché qui a eu les yeux rivés sur la publication de ces statistiques de broyages de fèves au quatrième trimestre 2022, un chiffre majeur car il donne le pouls de l’anticipation par l’industrie de ce que sera la demande en chocolat et autres produits associés en ce début 2023. Et la situation n’est pas glorieuse.

 

Ainsi, sur le dernier trimestre, les broyages en Asie n’ont progressé que de 0,2% à 230 806 tonnes (t) alors qu’ils ont baissé de 1,7% en Europe. Aux Etats-Unis, la chute a été rude avec -8,13% à seulement 107 130 t. A noter toutefois que les chiffres collectés par la National Confectioners Association (NCA) portent sur une usine de moins que l’année dernière (15 au lieu de 16).

"Les raisons de ces broyages plus faibles semblent être des inquiétudes pour le premier semestre 2023, la récession, qui a peut-être repoussé certaines commandes", a déclaré un courtier américain en cacao, se référant aux données de la NCA. " Un Halloween plus faible a déplace une partie de la demande sur le quatrième trimestre ", a expliqué à Reuters un autre courtier.

 

Sur l’ensemble des 12 mois de 2022, l’Asie a affiché une hausse des broyages de 3,1%, totalisant 904 094 tonnes (t) contre 877 002 t fin 2021, selon la Cocoa Association of Asia. En Europe, l’honneur est sauf mais de justesse avec une hausse de 0,7% sur l’année pour totaliser 1,466 Mt, a annoncé hier l’Association européenne du cacao (ECA de son sigle anglais). Pour la seule Allemagne, le recul au quatrième trimestre est de 0,6% par rapport à fin 2021, à 99 546 t mais en hausse 1,1% à 397 595 t sur l’année. On ne connait pas encore les volumes annuels de broyages aux Etats-Unis publiés par la NCA.

Au Brésil, cinquième producteur mondial de chocolat, les broyages ont augmenté de 0,82% sur l’année calendaire à 226 015 t, selon le groupe industriel AIPC. Notons que ses arrivages de fèves locales, produites sur place, ont augmenté de 4,1% en 2022 à 205 782 t. Ses importations de fèves sont en net recul, quant à elles, à 11 011 t en 2022 contre 59 768 t l’année précédente.

En Côte d’Ivoire, les arrivages de cacao aux ports d’Abidjan et de San Pedro entre le 1er octobre et le 15 janvier ont totalisé 1,146 million de tonnes (Mt), en nette hausse de 9,3% par rapport à la même période la campagne dernière, estiment les exportateurs.

CAFÉ

L’Arabica a terminé la période sous revue en hausse, à $ 1,546 la livre (lb), parti vendredi dernier de $ 1,517 à New York. Le Robusta a également augmenté, de $ 2 sur la période sous revue, clôturant hier soir à $ 1 918 la tonne sur l’échéance mars contre $ 1 916 en fin de semaine dernière.

En Asie, au Vietnam, leader mondial du Robusta, les prix ont augmenté, suivant en cela la tendance à Londres. Les planteurs des Central Highlands ont vendu leurs grains entre 38 900 et 41 100 dongs le kilo ($ 1,66 à 1,75) contre 38 400 et 40 100 dongs la semaine dernière. A l’export, le Grade 2, 5% grains noirs et brisures, a trouvé acheteur avec une décote de $ 90 la tonne par rapport au contrat mai.

Au Brésil, les exportations de café vert auraient totalisé 35,57 Ms sur l’année calendaire 2022, a annoncé lundi le groupe industriel Cecafe. Ceci représente une baisse de 2,6% par rapport à 2021. Sur le seul mois de décembre, la chute a été vertigineuse, de l’ordre de 16,6% à 2,86 Ms.

La perspective d’une récolte très abondante au Brésil cette année se confirme avec la publication hier par l’agence statistique nationale Conab de ses dernières prévisions de récolte pour 2023 qui devrait atteindre 54,94 millions de sacs de 60 kg (Ms), soit une augmentation de 7,9% par rapport à l'année précédente. Pourtant, 2023 est une "année creuse" dans le cycle biennal du café Arabica qui alterne des années de production élevée et faible au Brésil, la récolte fraîche devrait dépasser la production de l'année dernière car la récolte de 2022 a été affectée par la sécheresse et les gelées précédentes. Certains analystes indépendants avaient déjà prévu une production plus élevée sur une base annuelle à cause de cela, rappelle Reuters.

Conab a déclaré que la récolte d’Arabica devrait atteindre 37,43 Ms cette année, en hausse de 14,4% par rapport à 2022, stimulée par un rebond dans l'État producteur de Minas Gerais. Celle de Robusta, en revanche, devrait chuter de 3,8 % par rapport au record établi en 2022 pour atteindre 17,51 Ms.

Au total, la superficie en caféiculture, toutes variétés confondues, atteindrait 2,26 millions d'hectares, en progression de 0,8 % d'une année sur l'autre. La superficie à peu près stable ces dernières années a été compensée par des rendements plus élevés.

Côté consommateurs, aux Etats-Unis, les stocks certifiés ont fini l’année en baisse de 12 573 sacs sur le mois de décembre à 6,37 Ms, selon la Green Coffee Association. Ceci demeure abondant, en hausse de 9,3% par rapport à fin 2021.

CAOUTCHOUC

Pour la troisième semaine consécutive, les prix du caoutchouc naturel ont affiché des gains. Ainsi sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé hier à 227,5 yens ($1,78) la tonne contre 223,7 yens vendredi dernier tandis que sur le Shanghai futures exchange (SHFE), partis de 3 842 yuans la tonne vendredi, ils ont atteint hier 3 888 yuans ($902,93). A noter que le SHFE sera fermé du 21 au 27 janvier pour les vacances du Nouvel An lunaire. Les échanges reprendront le 30 janvier.

Une reprise du marché du caoutchouc impulsé par les espoirs croissants d’une reprise de la demande du premier acheteur mondial, la Chine, malgré la faiblesse des données économiques du pays où le PIB n’a augmenté que de 3% en 2022, soit sa deuxième pire performance depuis 1976. Si le sentiment de la demande chinoise a été mitigé après que la Chine a assoupli ses strictes restrictions Covid, des signes de reprise sont perceptibles tandis que le niveau des stocks à Shanghai est relativement bas. La question est de savoir si la hausse  se poursuivra après le Nouvel An lunaire.

L’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANRPC) indique que sur le mois de décembre 2022, la production mondiale de caoutchouc a enregistré sa plus faible croissance de l’année à 0,1% pour atteindre 1,397 million de tonnes (Mt). Mais, la demande mondiale a progressé au rythme de 2,5% pour atteindre 1,311 Mt. Elle observe qu’en décembre les prix du caoutchouc ont légèrement augmenté par rapport aux mois précédents.

Le Cambodge a exporté 372 900 tonnes de caoutchouc naturel en 2022, en hausse de 1,8% par rapport à 2021 selon le dernier rapport de la  General Administration of Rubber of Cambodia. Mais en valeur, les exportations ont chuté de 12% pour atteindre $527,7 millions. Le prix moyen du caoutchouc exporté en 2022 s’est établi à $1 415 la tonne, soit environ $225 de mois qu’en 2021.

Côté entreprise, la société thaïlandaise Sri Tang va investir sur deux ans 9,1 milliards de baths (€254 millions) pour accroître sa capacité de production de caoutchouc naturel afin de réponde à la demande d’Asie, en particulier fabricants de pneumatiques non chinois,  qui préfèrent traditionnellement le caoutchouc d’Indonésie. Cependant, observe la société,  la maladie fongique a eu un impact néfaste sur l'approvisionnement en provenance d'Indonésie et, par conséquent, la Thaïlande a fourni une proportion croissante de l'approvisionnement au cours des dernières années.

COTON

Le marché du coton s’est légèrement repris cette semaine avec une clôture hier sur l’ICE à 83,39 cents la livre contre 82,29 cents vendredi dernier et l’espoir d’une reprise de la demande chinoise.

L’Egypte a ouvert son marché du coton aux exportations du Brésil a indiqué le ministre brésilien de l’Agriculture, Carlos Favaroto. Les négociations avaient démarré en 2006 et elles s’étaient intensifiées en 2020. L’Egypte est un marché de niche mais une vitrine pour la reconnaissance de la qualité du coton. Les importations égyptiennes de coton se situent autour de 120 000 tonnes par an avec la Grèce, le Burkina Faso, le Bénin et le Soudan comme principaux fournisseurs. Le Brésil pourrait bénéficier d’une fenêtre d’opportunité entre les mois de juillet et septembre, les exportations grecques ne démarrant pas avant le mois d’octobre, souligne le ministre.

Le président de l'Association brésilienne des producteurs de coton (Abrapa), Alexandre Pedro Schenkel, estime que le Brésil pourrait fournir environ 20% des importations d’Egypte dans les années à venir.

Au Brésil, la superficie cotonnière pourrait augmenter au cours de la campagne 2022/23 indique le Center for Advanced Studies on Applied Economics (CEPEA) dans une note. La Brazil’s National Supply Company (CONAB) a estimé que la production de coton au Brésil serait de 2,973 millions de tonnes (Mt) en 2022/23, en hausse de 16,6% par rapport à 2021/22 grâce à une hausse des rendements estimés à 1 815 kilos par hectare en hausse de 13,9% par rapport à la campagne précédente mais aussi une augmentation des superficies de 2,3% à 1,638 millions d’hectares.

Pour l'instant, la météo favorise à la fois la plantation et le développement de la culture. Les producteurs de coton, cependant, restent concentrés sur des coûts de production plus élevés, en particulier pour les engrais, selon le dernier rapport bimensuel du CEPEA sur le coton brésilien.

Les stocks de clôture au Brésil étaient de 1,34 Mt en décembre 2022, son plus bas depuis 2018/19 et pourraient soutenir les prix jusqu'au début de la prochaine saison. En décembre 2023, en revanche, la CONAB prévoit que les stocks de clôture seront de 1,614 Mt selon le CEPEA.

En Inde, la Cotton Association of India (CAI) a abaissé son estimation de la production de coton de 9,25 lakh balles pour 2022/23 à 330,50 lakh balles, la production devant baisser dans le Maharashtra, l'Andhra Pradesh et le Karnataka. La production totale de coton de la dernière saison est estimée à 307,05 lakh balles, a indiqué la CAI dans un communiqué.

Au Burkina Faso, en dépit d’une hausse de 4% des superficies cotonnières, la production devrait chuter de 7% en 2022/23 pour se situer à 482 585 tonnes, selon une communication du ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des PME lors du conseil des ministres. En cause une baisse des rendements, imputable largement à l’infestation par les jassides (Lire : La production de coton au Burkina chuterait de 7% en 2022/23).

HUILE DE PALME

Après une chute de 5,2% la semaine dernière, le marché de l’huile de palme a été volatil pour finir quasiment inchangé, les cours clôturant hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 3 888 ringgits ($902,93) la tonne contre 3 842 ringgits vendredi dernier. Mais certaines inquiétudes pèsent sur la demande. En effet, sur les 15 premiers jours du mois de janvier, les exportations d’huile de palme de la Malaisie ont chuté entre 28% à 37% selon les différents inspecteurs du fret. Une baisse surtout imputable à la diminution des expéditions vers les marchés clés de l’Inde et de la Chine.

En outre, "L'Inde pourrait augmenter la taxe à l'importation sur les produits à base d'huile de palme dans le prochain budget alors que les agriculteurs sont prêts à récolter leurs cultures nationales d'oléagineux d'hiver et que l'inflation est sous contrôle", a déclaré Mitesh Saiya, directeur commercial de la société commerciale basée à Mumbai Kantilal Laxmichand & Co.

Les investisseurs surveillent de près la demande avant le Ramadan – qui se débutera fin mars - période où les importateurs s’approvisionnent en huile comestible pour se préparer aux festivités

Les prix de l'huile de palme en 2023 devraient atteindre en moyenne 3 800 ringgits la tonne, en baisse par rapport au record de 4 910 ringgits de l'année dernière, selon un sondage Reuters. Une baisse mais ils devraient demeurer au dessus des niveaux d’avant la pandémie de la Covid19. Tandis que la production de l’Indonésie et de la Malaisie ne devra augmenter qu’à la marge, les mesures prises par l’Indonésie de restriction des exportations et de stimulation de la consommation intérieur de biodiesel avec le mandat B35 soutiendront le les prix (Lire : La politique de l’Indonésie mettra l’huile de palme sous tension en 2023).

En Indonésie, le ministre du Commerce, Zulkifli Hassan, a annoncé que le pays lancera un prix de  référence  pour l’huile de palme brute d’ici juin. « Si possible, avant juin, nous aurons l'huile de palme (prix de référence), et ne dépendrons plus de Kuala Lumpur. Nous avons plus d'huile de palme qu'eux, pourquoi suivons-nous la Malaisie ? a-t-il déclaré lors d'une réunion organisée par la Commodity Futures Trading Authority.

RIZ

Les prix à l'exportation du riz tant en Inde qu’en Thaïlande sont en hausse cette semaine en partie par l’appréciation de leur monnaie vis-à-vis du dollar.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont bondi à un plus haut depuis avril 2021, sous l’impulsion d’approvisionnements limités et de l’appréciation de la roupie. Ils ont côté à $387 -$395 la tonne contre $375-$382 la tonne la semaine dernière. La roupie indienne a atteint un sommet d'un mois cette semaine, réduisant les revenus des exportateurs provenant des ventes à l'étranger. La demande est faible car les prix locaux ont bondi après que le gouvernement a réduit la distribution gratuite de céréales alimentaires, a déclaré Himanshu Agarwal, directeur exécutif de Satyam Balajee.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont grimpé à  $500-$502  la tonne – le plus élevé depuis mars 2021 – contre $495 la tonne la semaine dernière. Une hausse imputable au renforcement du baht et à la vigueur de la demande intérieure. "De nombreux négociants et acheteurs de riz adoptent désormais une approche attentiste du marché en raison de la force du baht", a déclaré un négociant basé à Bangkok à Reuters.

La Thaïlande a réduit son objectif d'exportation de riz pour 2023 à 7,5 millions de tonnes contre 8 millions de tonnes, en grande partie en raison des prix élevés du riz qui continuent d'atteindre un niveau record en près de deux ans cette semaine (Lire : La Thaïlande abaisse son objectif d’’exportation de riz en 2023).

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont inchangés à $445- $450 la tonne dans le contexte de commerce calme avant les vacances du Nouvel An lunaire et d’approvisionnements faibles.

SUCRE

Le cours du sucre roux à New York s’est contracté sur la période sous revue, clôturant hier soir à 19,68 cents la livre (lb) contre 19,73 cents vendredi dernier sur l’échéance mars. Quant au sucre blanc coté à Londres, parti de 547,30 en fin de semaine dernière, il a terminé hier soir à $ 546,50.

Ceci dit, certains analystes estiment que le sucre roux devrait prochainement parvenir à se maintenir au-dessus de la barre des 20 cents car les pluies très abondantes tombées en Inde en septembre et octobre pourraient bien avoir endommagé la canne qui sera récoltée plus tard cette année.

L’Inde, premier producteur et deuxième exportateur mondial de sucre, qui s’est déjà engagé à exporter environ 5,6 Mt depuis que le gouvernement a déclaré à la fin de l'année dernière que les usines pourraient expédier jusqu'à 6,1 Mt d'ici mai, ont indiqué à Reuters des sources gouvernementales, commerciales et industrielles. Environ 2,5 Mt auraient déjà été expédiées à ce jour, en volumes égaux entre roux et blanc, le premier entre $ 480 et $ 510 la tonne FOB et le sucre blanc entre $ 485 et $ 540, ont-ils déclaré.

Rappelons qu’après avoir exporté le volume record de 11 Mt en 2021/22 au 30 septembre 2022, le gouvernement a autorisé les usines à exporter seulement 6,1 Mt cette campagne en cours. Mais il se donne jusqu’au mois prochain pour évaluer la situation, ont indiqué à Reuters ces mêmes sources.

L'Indian Sugar Mills Association a déclaré que les sucreries avaient déjà produit près de 4 % de sucre en plus depuis le début de l’actuelle campagne, le 1er octobre. Toutefois, la production cette campagne est attendue en chute de 7 % après que les conditions météorologiques erratiques ont réduit les rendements de la canne, ont déclaré les agriculteurs, les raffineurs et commerçants à Reuters le mois dernier. Une production plus faible pourrait freiner les exportations supplémentaires, faisant potentiellement monter les prix mondiaux et permettant à ses rivaux, le Brésil et la Thaïlande, d'augmenter leurs expéditions.

Les usines gagneraient, indique-t-on, au moins 20% de plus en expédiant plutôt qu'en vendant sur le marché intérieur, mais une production plus faible pourrait empêcher le gouvernement d'autoriser des exportations supplémentaires, a déclaré un revendeur basé à Mumbai avec une maison de commerce mondiale. "L'Inde était dans une situation idéale en raison de prix mondiaux attractifs, et c'est la raison pour laquelle nous avons presque atteint le plafond de 6 millions de tonnes pour les exportations de sucre", a déclaré Rahil Shaikh, directeur général de l'exportateur MEIR Commodities India.

Matières premières: 
Oui
Énergies renouvelables: 
Non

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