La Chronique Matières Premières Agricoles au 19 juillet 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 19 juillet 2018
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Les marchés financiers demeurent très inquiets face à la situation du commerce international. Le 25 juillet, le président de la Commission européenne doit rencontrer le président américain Donald Trump pour évoquer le dossier automobile. Bruxelles a prévenu hier qu’elle préparait une liste de contre-mesures au cas où les Etats-Unis décideraient d’imposer des droits de douane sur les automobiles en provenance de l’UE, ce qu’ils ont menacé de faire à plusieurs reprises. Côté Chine-Etats-Unis, les négociations semblent au point mort, ce qui alimente la crainte d’un renforcement du conflit. Ceci pèse sur les marchés des métaux, la Chine en étant le premier consommateur mondial. Sur le marché des changes, le dollar se renforce face aux autres monnaies, l’euro étant retombé à ses niveaux de début juillet, autour des $ 1,16 pour un dollar.

CACAO CAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

C’est la dégringolade… Hier soir, sur le marché à terme de Londres, la tonne de cacao a terminé à £ 1 693, perdant quelque £ 130 en une semaine, les fèves ayant clôturé vendredi dernier à £ 1 835. New York fait pire, à $ 2 292 hier contre $ 2 513 il y a une semaine, chutant ainsi de $ 221 ou encore de £ 169. “La moyenne mobile sur 200 jours est à $ 2 289 environ et si vous cassez ça, cela risque de ne pas être jolijoli !”, souligne le trader Jason Estrada d’INTL FC Stone à Miami, aux Etats-Unis.

Une place new yorkaise qui continue de décrocher par rapport à Londres, enregistrant hier une prime de plus de $ 200, du jamais vu depuis 41 ans. Les marchés sont très volatils, avec de fortes interventions des fonds spéculatifs alors que l’industrie est bien couverte. “Les clients cherchent à acheter sur 2020, ce qui signifie qu’ils sont déjà couvertes sur 2018 et 2019”, poursuit Jason Estrada. En outre, la météorologie est très favorable à l’évolution de la cacaoculture en Afrique de l’Ouest et le marché se fait à l’idée que les récoltes devraient encore être abondantes cette campagne à venir qui démarrera début octobre, sauf au Cameroun où elle commence début août.

Une semaine ponctuée par les annonces de broyages de fèves en Europe, aux Etats-Unis et en Côte d’Ivoire. Le contraste est saisissant avec des volumes au plus haut depuis 1999 en Europe, à 356 109 t, en hausse de 7,3%, tandis qu’ils ont stagné en Côte d’Ivoire à 255 185 t (lire nos informations) et qu’ils ont chuté aux Etats-Unis à 119 301 t.

Les broyages de fèves en Amérique du Nord au deuxième trimestre sont au plus bas depuis 3012, baissant de 3,11% par rapport à la même période en 2017, à 119 301 t, a annoncé hier soir la National Confectioners Association (NCA). Maigre consolation, ils ont augmenté de 0,4% par rapport à la période janvier à mars de cette année. Une baisse plus importante que ce à quoi le marché s’attendait, les observateurs et le trade ayant avancé une fourchette allant de +1% à -1%, rapporte Reuters. Une raison à cette faible performance : depuis novembre dernier, la place de New York est plus chère que Londres, ce qui dissuade les acheteurs. Les chiffres proviennent des volumes broyés aux Etats-Unis par Barry Callebaut, Blommer Chocolate, Cargill Cocoa & Chocolate, Ecom, Ghirardelli Chocolate, Guittard Chocolate, Hershey, Mars Wrigley Confectionery et Nestlé. Rappelons qu’en janvier, l’italien Ferrero a racheté l’activité confiserie aux Etats-Unis de Nestlé.

Les volumes de broyages en Asie devraient être publiés aujourd’hui. Les pronostics donnent une hausse de 6 à 10%.

En Côte d’Ivoire, les arrivages sont estimés par les exportateurs avoir atteint 1,809 Mt au 15 juillet pour la campagne en cours démarré le 1er octobre. Ce volume est 3% de moins que sur la même période de la campagne dernière (1,863 Mt). En revanche, durant la semaine du 9 au 15 juillet, 22 000 t ont été livrées aux ports d’Abidjan (12 000 t) et de San Pedro (10 000 t) contre 18 000 t sur cette même semaine l’année dernière.

CAFÉ

Sur la période sous revue, l’Arabica a perdu, cotant hier soir $ 1,088 la livre (lb) sur le marché à terme de New York contre $ 1 099 vendredi dernier, tandis que le Robusta à Londres a gagné une bonne poigné de dollars, terminant à $ 1 672 la tonne contre $ 1 666.

Sur les marchés asiatiques du Robusta, la demande reprend en Indonésie après plusieurs semaines de calme lié aux vacances et aux élections régionales (lire nos précédentes chroniques). Le Grade 4, 80 défauts, s’est vendu cette semaine à prime de $ 70 à $ 120 sur l’échéance septembre, comme la semaine dernière. La récolte bat son plein dans la partie sud de Sumatra, la principale région de production de café en Indonésie, mais les volumes sont inférieurs à ce qui était attendu, ce qui soutient les cours. Des volumes qui trouvent de suite preneur.

Au Vietnam, les producteurs sont toujours très récalcitrants à vendre face à des prix considérés trop faibles et leurs stocks étant bas. Ils ont proposé leur café à 34 300-35 200 dongs le kilo ($ 1,49-1,53), contre 34 500-37 000 la semaine précédente. Le Grade 2, 5% grains noirs et brisures, s’est vendu avec une décote plus resserrée par rapport la semaine dernière, la fourchette étant de $ 90 à $ 100 contre $ 80 à 100. A noter que la tempête Son Tinh qui s’est abattue mercredi sur les régions côtières au nord du pays, n’a pas endommagé la filière café. Au contraire, les traders soulignent que la zone de production caféière des Central Highlands avait reçu de bonnes pluies.

Aux Etats-Unis, les stocks de café vert ont baissé de 23 366 sacs de 60 kg en juin, pour totaliser en fin de mois 6,8 Ms, selon la Green Coffee Association.

Au Pérou, le ministère de l’Agriculture lance une vaste consultation nationale sur le Plan d’action caféier, un point sur lequel nous reviendrons.

Côté recherche, notons que l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZAHW), en Suisse, a développé un nouveau process d’extraction à froid du grain de café que la start-up Mastercoldbrewer, basée à St Gallen, va développer, a-t-elle annoncé cette semaine. Le café froid est la la nouvelle tendance de consommation qui se développe notamment aux Etats-Unis actuellement.

Côté entreprises, Starbucks, rejoint cette semaine par McDonalds, se lancent dans une vaste croisade anti plastique et gobelet écolo. McDonalds investit jusqu’à $ 10 millions pour développer la “NextGen Cup” avec un concours à idée qui sera lancé en septembre en partenariat avec OpenIDEO.

CAOUTCHOUC

Les cours du caoutchouc se sont maintenus à un niveau bas se situant sensiblement au même niveau sous la période sous revue avec jeudi une clôture à 173,2 yens ($1,54) sur Tokyo Commodity Exchange (Tocom) et à 10 305 yuans ($ 1 521,69 ) la tonne sur le marché de Shanghaï. Les variations des cours l’ont été essentiellement pour des facteurs monétaires, en particulier l’évolution du yen. Les fondamentaux du marché restent stables, des stocks élevés, notamment dans la zone sous douane à Qingdao en Chine, et une demande faible. A court terme, les prix du caoutchouc devraient probablement fluctuer autour de ces niveaux estiment les négociants.

En Côte d’Ivoire, Eugène Kremien, PDG de de l’Ivoirienne d’hévéa (IDH), a pris la présidence de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire – Apromac (cf. nos informations). 

En Thaïlande, le gouvernement envisage de réduire la superficie des plantations d’hévéas cette année, dans le prolongement de ses efforts pour augmenter les prix intérieurs du caoutchouc. Le vice-Premier ministre Somkid Jatusripitak a annoncé que la superficie serait réduite à nouveau de 200 000 rai (1 rai = 1 600 m2) par an sur les cinq prochaines années.

Au Cambodge, les exportations de caoutchouc ont grimpé de 21% au premier semestre à 84 319 tonnes mais le prix médian à l’exportation a baissé de près de 19% à $ 1434 la tonne, selon le ministère de l’Agriculture.

COTON

Le marché n’a pas suivi l’envolée des cours jeudi dernier suite au rapport haussier du département américain de l’Agriculture (cf. notre précédente chronique) et ont clôturé jeudi à 87,55 cents la livre sensiblement au même niveau que vendredi dernier. Les conditions météorologiques dans le Texas, le temps sec, sont scrutées avec attention. Selon le rapport hebdomadaire de l’USDA sur les récoltes publié lundi, 42% du coton dans le Texas subissait des conditions pauvres et très pauvres. En toile de fonds toujours le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis. Le négociant suisse Reinhart dans son rapport hebdomadaire indique que les douanes chinoises ont déjà commencé à percevoir une taxe de 25% sur les importations de coton des États-Unis dans le cadre du quota commercial normal. Pour les quotas de transformation, les usines peuvent encore éviter cette taxe élevée. Le négociant souligne que la plupart des usines ne sont pas prêtes à acheter du coton importé car elles estiment que le prix est trop élevé et que les importations ne présentent aucun avantage par rapport au coton domestique du Xinjiang. En outre, les délais de dédouanement font que les filateurs se tourne aussi vers le coton domestique.

«Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et les menaces d’une guerre commerciale entre les deux pays présentent des risques baissiers sur les prix du coton. … mais le besoin de coton de haute qualité de la Chine devrait atténuer l’impact des tarifs sur la demande d’importation », ont indiqué les analystes de BMI Research dans une note. Ils estiment que les prix du coton resteront soutenus dans les mois à venir, le marché se resserrant en raison de la baisse prochaine de la production américaine, de la reprise de la demande chinoise d’importation et de la forte demande mondiale de coton cette année.

Au Mali, la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) a réceptionné sa dix-huitème usine d’égrénage à Kadiolo portant ainsi sa capacité totale à 620 000 tonnes (cf. nos informations). 

Côté entreprise, la société israélienne de génomique végétale, Evogne Ltd, a conclu un accord avec l’Instituto Mato-grossense do Algodão (IMAmt) du Brésil pour travailler ensemble au développement de semences de coton résistantes aux insectes. Evogene identifiera les gènes qui sont efficaces contre le charançon du cotonnier et la chenille légionnaire d’automne. Si les résultats sont validés dans le laboratoire d’IMAmt et s’ils sont jugés correctes, les parties entameront des négociations pour un accord de licence commerciale, selon le communiqué.

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme se maintiennent à leur niveau le plus bas de près de trois ans. S’ils ont bondi de 2% mercredi c’était sous l’effet de la dépréciation du ringgit et dans une moindre mesure d’un regain sur les autres huiles végétales. Jeudi, les cours sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchangeont ont clôturé à 2 193 ringgits ($ 539,7) la tonne contre 2 147 ringgits vendredi dernier. Les fondamentaux demeurent faibles. La baisse des importations de l’Inde (voir ci-dessous), premier importateur mondiale d’huile végétale, pourrait peser sur les prix à terme de l’huile de palme. Toutefois, si la demande demeure modérée, les chiffres d’exportation de la Malaisie sur la première quinzaine de juillet montre un ralentissement de la baisse.

En Inde, les importations d’huile de palme ont chuté de 41% en juin par rapport à l’année précédente pour atteindre 487 147 tonnes d’huile de palme, soit son plus faible niveau depuis février 2014, a indiqué Solvent Extractors Association (SEA). Néanmoins, elles devraient rebondir à partir de juillet, l’Inde ayant augmenté les taxes à l’importation sur les huiles douces comme le tournesol et l’huile de soja, rendant l’huile de palme compétitive.   Rappelons qu’en mars dernier, l’Inde avait augmenté ses taxes sur les importations d’huile de palme (cf. nos précédentes chroniques).  «A partir de juillet, les importations d’huile de palme pourraient augmenter à 750 000 tonnes par mois et redevenir compétitives grâce à la récente correction des prix», a déclaré Sandeep Bajoria, directeur général du groupe Sunvin. Un autre facteur de soutien des importations d’huile de palme pourrait vernir des festivals à venir, a déclaré Govindbhai Patel, directeur général de G.G. Patel & Nikhil Research Company.

En juin, globalement les importations totales d’huile végétale de l’Inde ont diminué de 22,4% par rapport à l’année dernière pour s’établir à 1,04 million de tonnes, soit son plus bas niveau depuis janvier 2017, selon les données de la SEA. Les importations d’huile de soja ont baissé de 0,8% à 288 519 tonnes, tandis celles d’huile de tournesol ont grimpé de 31% à 221 249 tonnes. Néanmoins, sur les huit premiers mois de la campagne de commercialisation (novembre à juin) les importations sont en retrait que de 2,2% à 9,65 millions de tonnes.

Au Nigeria, la compagnie nationale de pétrole du Nigeria, la NNPC, lance un projet de production de biodiesel à base d’huile de palme dans l’Etat de Cross River (cf. nos informations).  

L’Indonésie a signé un accord avec l’Inde pour promouvoir la production et le commerce de l’huile de palme et contrer les campagnes de dénigrement surtout européennes. Le protocole, signé entre l’Indonesian Palm Oil Board (DMSI), la Solvent Extractors Association (SEA) de l’Inde et Solidaridad Network Asia, reconnaît les législations sur l’huile de palme durable des  deux pays : l’Indonesian Sustainable Palm Oil (ISPO) et l’Indian Palm Oil Sustainability Framework (IPOS). « Une telle coopération devrait déboucher sur la promotion conjointe de l’huile de palme durable IPOS et de l’ISPO sur les marchés indiens, indonésiens et autres, grâce à la sensibilisation de tous les acteurs, y compris les consommateur », selon une déclaration conjointe.

Côte entreprise, le groupe suisse Nestlé a réintégré la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO). Il avait été suspendu le 26 juin dernier pour des entorses du groupe aux règles de conduite de la RSPO et n’avoir pas réglé sa cotisation annuelle (cf. nos informations). 

Un nouveau rapport réalisé par une coalition d’ONG, dont le WWF Indonésie, Eyes on the Forest (EoF), montre toute la difficulté d’assurer une traçabilité parfaite de l’huile de palme de la plantation à l’usine. Ainsi, le rapport souligne que les  sociétés Royal Golden Eagle, Wilmar, Musim Mas Group et Golden Agri Resources ont vendu de l’huile de palme en provenance de 21 usines non conformes à une douzaine de marques mondiales, dont Nestlé et Unilever.

RIZ

La faiblesse de la roupie et de la demande a conduit à une nouvelle chute des prix à l’exportation en Inde. Au Vietnam, les prix baissent aussi en raison de l’accroissement de l’offre tandis que le marché thaïlandais est stable et calme.

En Inde, les prix à l’exportation du riz étuvé 5% ont baissé de $2 la tonne pour s’établir à $386-$390 la tonne, soit son plus bas niveau depuis avril 2017. La roupie demeure faible et la demande atone, les acheteurs anticipant une nouvelle baisse des prix.

Les agriculteurs indiens ont planté du riz paddy sur 11,67 millions d’hectares au 13 juillet, en baisse de 8 % par rapport à l’année dernière.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont baissé avec la hausse des approvisionnements pour se situer à $390-$395 la tonne cette semaine, contre $405- $420 la semaine dernière. Toutefois, ces derniers jours avec les pluies prolongées dans le delta du Mékong qui entravent la récolte d’été-automne, les prix ont gagné $5 à $10 la tonne.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% sont quasi-stables à $380-$395 la tonne dans un marché calme.

L’Egypte prévoit d’importer entre 500 000 et 700 000 tonnes de riz paddy au cours de l’année prochaine, a annoncé mercredi le ministre des Approvisionnements, Ali Moselhy. Dans le but de conserver des ressources en eau limitées, le Caire a réduit considérablement la superficie totale autorisée pour la culture du riz et imposé de nouvelles sanctions sévères aux agriculteurs qui plantent illégalement. De leur côté, les négociants estiment que le pays pourrait importer jusqu’à 1 million de tonnes de riz en 2019.

SUCRE

Le sucre roux sur le marché de New York termine, comme la semaine dernière, en dessous de la barre des 11 cents la livre (lb), à 10,97 cents la livre (lb) quasiment inchangé par rapport aux 10,96 cents vendredi dernier. Le blanc à Londres a, quant à lui, chuté à $ 318,40, son niveau de prix le plus bas depuis la mi-mai, alors qu’il était encore largement au dessus des $ 320 il y a une semaine, à $ 326,7.

Commerzbank estime que les prix pourraient descendre en dessous des 10 cents cet automne, ce qui ne s’est pas vu depuis une décennie. Quant au patron de Suedzucker, le plus grand raffineur d’Europe, il a déclaré hier lors de la réunion annuelle de ses actionnaires, que le marché du sucre se redressera si la surcapacité est résorbée pendant cette campagne et la prochaine, sans toutefois donner une estimation ni de prix, ni de calendrier plus précis. Comment résorber cet excédent ? Par une augmentation annuelle attendue de 3% de la consommation mondiale, en fermant des usines, ou une combinaison des deux choses. Rappelons que le 12 juillet, Suedzucker a annoncé une chute de 49% de ses bénéfices opérationnels sur le deuxième trimestre. Rappelons que depuis début 2017, les cours mondiaux du sucre ont perdu 40%.

La faiblesse du marché s’explique toujours par les perspectives d’une offre abondante mais aussi par la baisse du real qui rend le sucre brésilien très attractif sur le marché mondial, incitant le n°1 mondial à exporter, ce qui alourdit encore un peu plus le marché. En outre, les raffineurs au Brésil et en Inde connaissent des difficultés financières étant donné cette chute des prix, ce qui ralentit leur demande et pèse encore davantage sur les cours.

Mercredi, le gouvernement indien a décidé une hausse de 7,84% du prix plancher du sucre que les raffineries paieront aux producteurs de canne à compter du 1er octobre. Il sera de 275 roupies ($ 4,01) les 100 kg contre 255 roupies précédemment. Notons que, chaque année, le gouvernement fédéral augmente le prix plancher, l’Etat d’Uttar Pradesh, la plus importante région de production de canne du pays, instaurant invariablement un prix encore supérieur pour satisfaire les millions de producteurs de canne.

Mercredi aussi, de Genève où elle était réunie, l’Alliance globale du sucre pour la réforme du commerce du sucre et la libéralisation (Global Sugar Alliance for Sugar Trade Reform and Liberalization) a lancé un appel à l’Inde, au Pakistan et à l’Union européenne leur demandant de cesser toutes subventions face à la chute des prix et à l’excédent sucrier, les cours mondiaux du sucre étant tombés en-dessous du prix de revient.

Au Brésil, le consultant Safras & Mercado a révisé à la baisse ses estimations de production dans la principale zone de production au centre-sud du pays, à 28 Mt contre 31 Mt estimé précédemment, en raison de la sécheresse sévère et de la production élevé d’éthanol étant donné les cours élevés du pétrole. Ainsi, moins de canne va à la production de sucre.

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