Des gestes parfois simples pour réduire le gaspillage alimentaire

 Des gestes parfois simples pour réduire le gaspillage alimentaire
Partager vers

La nourriture qui «disparaĂ®t» de la chaĂ®ne alimentaire après-rĂ©colte – en raison du phĂ©nomène de dĂ©composition – pourrait nourrir près de 48 millions de personnes en Afrique subsaharienne. Un projet de la FAO, de l’Union africaine et de la Fondation Rockefeller vise Ă  aider quatre pays -le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe- Ă  rĂ©duire drastiquement leurs pertes après-rĂ©colte, et ce d’ici 2030, grĂ¢ce au renforcement des politiques et des stratĂ©gies actuelles.

Les pertes post-rĂ©colte font rĂ©fĂ©rence Ă  la quantitĂ© et Ă  la qualitĂ© de nourriture perdue – comme avec, par exemple, les cĂ©rĂ©ales, les fruits, les lĂ©gumes, la viande, les poissons et le lait – entre la ferme et le point de vente avant l’Ă©tape de la consommation.

En Afrique, la majeure partie des pertes alimentaires se manifeste entre l’Ă©tape de la rĂ©colte et le point de vente, très peu de nourriture est en fait gaspillĂ© par les consommateurs après achat. Selon la FAO, les pertes d’après rĂ©colte peuvent atteindre jusqu’Ă  20% pour les cĂ©rĂ©ales, 30% pour les produits laitiers et le poisson et 40% pour les fruits et les lĂ©gumes.

Le projet tend à renforcer les liens au sein de la chaîne de valeur de la production alimentaire, améliorer les marchés et les infrastructures, trouver de meilleures solutions aux problèmes techniques et aider les gouvernements à faciliter les investissements et à élaborer des politiques propices.

Des solutions politiques et stratĂ©giques sont dĂ©veloppĂ©es et mises en Å“uvre par l’UA dans les pays prĂ©cĂ©demment citĂ©s. Des Ă©valuations qui vont mesurer l’ampleur des pertes post-rĂ©colte pour chaque pays et pour les cultures prioritaires sont actuellement en cours. Ces Ă©valuations se pencheront notamment sur les chaĂ®nes de valeur du maĂ¯s, du lait et de la tomate, tandis que des groupes de travail technique ont Ă©tĂ© formĂ©s afin de dĂ©velopper des stratĂ©gies nationales et de coordonner les activitĂ©s post-rĂ©colte en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

Des acteurs du domaine et personnel technique ont Ă©tĂ© formĂ©s Ă  la gestion des cultures après la rĂ©colte. En Tanzanie, la mĂ©thode d’analyse des pertes alimentaires de la FAO fait maintenant partie des programmes de formation de l’enseignement tertiaire.

Des solutions simples et pratiques font Ă©galement l’objet d’une Ă©tude, comme par exemple des sacs fermĂ©s hermĂ©tiquement en mesure de stocker des cĂ©rĂ©ales pendant plus longtemps ou encore des caisses rĂ©utilisables qui vont transporter des fruits frais et des lĂ©gumes, permettant ainsi de rĂ©duire les dommages causĂ©s pendant le transport. Des propositions et des pratiques qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©es efficaces tout au long du projet devraient aussi Ăªtre rĂ©pliquĂ©es sur l’ensemble du territoire africain.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *