Un nouveau plan stratégique triennal pour l’agriculture au Liberia

Partager vers

A l’occasion de la présentation du budget devant un Comité parlementaire, la ministre de l’Agriculture du Liberia, Jeannie Milly Cooper, a annoncé avoir élaboré un plan stratégique triennal. Il s’appuie essentiellement sur des partenariats public-privés afin d’introduire des initiatives de financements innovants pour faire face à l’insolvabilité quasi généralisée du monde agricole et la faible liquidité de la place bancaire, souligne The New Dawn. Une des façons d’y remédier est d’injecter des liquidités à travers des schémas d’investissements à risques partagés dans l’agri-business et dans le cadre de modèles de financements des PME rurales.

Ce plan stratégique comprend la validation de six programmes entrant dans leur deuxième phase de mise en Å“uvre. L’accent est mis sur l’augmentation de la production de produits de base comme le riz, le manioc, les oléagineux , les haricots et les légumes. D’autre part, elle entend s’appuyer sur les filières caoutchouc, manioc, huile de palme et riz pour développer l’industrialisation, via une politique incitative auprès des agroindustriels.

Jeannie Milly Cooper en a profité pour dresser le bilan de ses sept mois aux affaires. Entre autres, elle a évoqué $ 400 000 octroyés à 14 hubs rizicoles, $ 3 millions pour stimuler la production alimentaire, la réhabilitation de 101,5 km de routes de la ferme au marché dans trois contés (Grand Gedeh-36km, Rivergee-34.7km et Maryland-30.8km) ainsi que 43,5 km dans le conté de Rivercess. En outre, quatre marchés ont été réhabilités ou leur construction achevée dans les contés de Maryland, Grand Kru, Grand Bassa et Grand Cape, chaque marché ayant un entrepôt, un terrain de jeu pour les enfants, un point de collecte des déchets, un point d’eau, une clôture et l’électricité. La réhabilitation de deux autres marchés, à Rivergee et Margibi, sont en cours.

Mais la ministre a également évoqué les défis, notamment la faiblesse de la participation du secteur privé, la faiblesse des services de conseil (1 conseiller pour 35 000 fermiers), le soutien logistique inadéquate ou encore le manque d’unités de transformation post-récolte.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *