La Chronique Matières premières agricoles au 20 octobre 2022

 La Chronique Matières premières agricoles au 20 octobre 2022
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L’annonce hier de la démission de la Première ministre britannique, Liz Truss, (ce qui a fait gagner 0,7% à la livre sterling face au dollar hier) après seulement 44 jours passés à la tête du gouvernement britannique et l’attente de son successeur, s’ajoute aux incertitudes auxquelles les investisseurs doivent faire face car la conjoncture économique mondiale continue à se dégrader sur fond de hausse rapide des taux d’intérêt. Ceci dit, si les principales bourses européennes étaient attendues en baisse aujourd’hui dans le sillage de Wall Street hier, l’indice boursier français du CAC 40 s’est encore bien tenu hier avec une progression de 2,61% hier et le Stoxx 600 1,91% après une série de cinq séances dans le vert.

En zone euro et aux Etats-Unis, la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) est prévue la semaine prochaine et celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) dans deux semaines. Les traders tablent sur un nouveau relèvement de 75 points de base des taux des deux banques centrales.

Hier, la monnaie unique européenne a terminé à $ 0,9830.

Quant au pétrole, le marché a clôturé hier en nette hausse, soutenu par les informations selon lesquelles les autorités chinoises envisagent de réduire la durée de la période d’isolement imposé aux personnes arrivant de l’étranger. Le Brent a clôturé à $ 93,08 le baril et le brut léger américain (WTI) à $ 86,59.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

Alors que les géants du cacao -producteurs et industriels- croisent le fer et que nombre de consommateurs traditionnels trouvent mois de réconfort dans le chocolat en ces périodes déprimantes, les cours du cacao sur les marchés à termes ne peuvent être autrement qu’en petite forme. Sur l’échéance mars à Londres, la tonne est passée de £ 1 929 vendredi dernier à £ 1 901 hier soir, tandis qu’à New York, sur l’échéance décembre, elle est passée de $ 2 377 à $ 2 328.

La Côte d‘Ivoire et le Ghana haussent le ton face à l’industrie mondiale du chocolat en annonçant ce matin qu’ils joueront la politique de la chaise vide à la conférence mondiale organisée par la World Cocoa Conference la semaine prochaine à Bruxelles (lire : Côte d’Ivoire et Ghana boycotteront la réunion de la World Cocoa Foundation la semaine prochaine). En effet, les deux premiers pays producteurs de cacao, qui représentent plus de 60% de l’offre mondiale, ne parviendraient pas à faire relever le niveau du différentiel d’origine -la prime pays- pour les contrats de la campagne 2023/24, différentiel sur lequel jouent les grandes industries du chocolat pour compenser les $ 400 la tonne de différentiel de revenu décent imposé à l’export des deux pays ces deux dernières campagnes. Le bras de fer est engagé avec sans doute une intensification des négociations d’ici mercredi prochain, ouverture de la conférence.

Autre facteur de morosité, la publication hier soir des chiffres de broyages de fèves en Amérique du Nord. Traditionnellement, ces chiffres sont utilisés comme baromètre de la consommation alors que, comme chacun sait, un broyage aux Etats-Unis ne correspond pas nécessairement avec une consommation de chocolat aux Etats-Unis. Ceci dit, pour l’heure, c’est la seule mesure de la consommation dont nous disposons. Or, ces broyages nord-américains sont en baisse de 3,37% au troisième trimestre par rapport à la même période l’année dernière (lire : Chute de 3,37% des broyages de cacao en Amérique du Nord). En revanche, on salue aujourd’hui l’annonce du bond des broyages asiatiques qui frisent les 10 % sur ce même troisième trimestre ! (lire : +9,5% : l’Asie pulvérise toutes les autres régions en broyage de cacao). On salue aussi -surtout…- la vraie performance de la Côte d’Ivoire dont les volumes broyés atteignent 171 000 t à elle toute seule, avec une progression de plus de 10% par rapport au troisième trimestre 2021 (lire Hausse de 10% des broyages de fèves de cacao en Côte d’Ivoire en septembre).

En Côte d’Ivoire, sur la première quinzaine de la nouvelle campagne 2022/23, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont totalisé 106 000 t, estiment les exportateurs, soit une chute de 43% par rapport aux volumes sur la même période il y a un an. Dans les zones de production, des pluies supérieures à la moyenne avec un bon ensoleillement devraient permettre d’améliorer la qualité des fèves et de prolonger la période de la campagne principale qui court d’octobre à fin mars. Rappelons que la saison des pluies en Afrique de l’Ouest va d’avril à mi-novembre. Autre bonne nouvelle, grâce à cet ensoleillement, les cas de maladie de pourriture noire régressent dans plusieurs zones de production.

CAFÉ

Pour la deuxième semaine consécutive, le café perd du terrain. Partie de $ 1,967 sur décembre, la livre (lb) d’Arabica cotée à New York a clôturé hier soir à $ 1,9105, tandis que le Robusta à Londres, sur l’échéance janvier, passait de $ 2 051 à $ 2 041 la tonne sur janvier.

Rien d‘étonnant lorsqu’on regarde le ciel au Brésil : la pluie fait fleurir les caféiers, des pluies qui devraient persister la semaine prochaine. En Colombie, en Amérique centrale, au Mexique, la météo est également très bonne pour l’évolution des caféiers.

« Nous sommes neutre à neutre-haussier sur l’Arabica sur les prochains 6 à 12 mois sur l’Arabica car l’approvisionnement s’améliore en raison de la météo optimale au Brésil et de la hausse des exportations de fèves, tandis que les chances de récession augmentent ce qui pourrait détruire la demande », lit-on dans une note de marché de la Citi.

En effet, depuis le début du mois d’octobre, les expéditions quotidiennes de café vert du Brésil se sont élevées en moyenne à 10 570 t contre 9 440 t en octobre 2021, selon les statistiques gouvernementales.

Côté Robusta, en Asie, les transactions en physique sont quasi nulles. Au Vietnam, la nouvelle récolte n’est pas encore sur le marché -il faudra attendre fin novembre- et en Indonésie, il n’y a quasiment plus de grains de café destinés à l’export. La décote pour du café livrable sur le contrat de novembre était de $ 10 cette semaine contre $ 50 la semaine dernière. Un autre tarder, interrogé par Reuters, a même évoqué une prime de $ 70 sur des contrats novembre et décembre alors que le café était en décote de $ 30 à $ 40 la semaine dernière.

Aux Etats-Unis, pour la première fois depuis le mois de mars, les stocks certifiés de café vert ont chuté de 71 608 sacs à fin septembre par rapport à septembre 2021, pour totaliser 6,37 millions de sacs de 60 kg (Ms). Fin septembre 2021, ces stocks étaient un peu moins volumineux, à 6,02 Ms.

CAOUTCHOUC

Nouveau glissement des cours du caoutchouc qui ont clôturé hier sur l’Osaka Exchange à 225,4 yens ($1,50) le kilo contre 229,4 yens vendredi dernier. En revanche, sur le marché de Shanghai, ils sont quasiment stables passant de 12 380 yuans la tonne à 13 375 yuans ($1 772) hier. Toujours en toile de fonds le ralentissement mondial et la politique anti-Covid du premier consommateur mondial, la Chine. Pékin qui a retardé cette semaine la publication des indicateurs économiques. En outre, les actions asiatiques ont plongé en fin de semaine.

Une situation qui a conduit à des pourparlers entre les principaux producteurs asiatiques de caoutchouc naturel  – Indonésie, Malaisie et Thaïlande regroupés au sein de l’International Rubber Consortium (IRCo) – sur la mise en place d’un quota potentiel d’exportation afin de stabiliser les prix, selon un négociant basé à Singapour. On pourrait donc assister à un resserrement de l’offre, d’autant plus que la Thaïlande, premier exportateur mondial, fait face à de fortes pluies et potentielles inondations, susceptibles de réduire sa production.

Au Cambodge, avec la baisse de la demande, en particulier en Chine et en Europe, les exportations de caoutchouc sur les neuf premiers mois de l’année sont en recul de 9% à $ 345 millions, selon  la Direction générale du caoutchouc (GDR). Le prix de vente moyen du latex de caoutchouc cambodgien sur la période de neuf mois était de $1 517 la tonne, en baisse de $148 ou 9 % d’une année sur l’autre. En volume, les exportations de janvier à septembre ont atteint 227 600 tonnes, en hausse de 727 tonnes par rapport à la même période en 2021.

En Malaisie, la production de caoutchouc naturel a diminué de 3,8 % d’un mois à l’autre pour s’établir à 36 411 tonnes en août 2022, contre 37 843 tonnes en juillet 2022, selon le Département malaisien des statistiques (DOSM). Par rapport au mois d’août 2021, la production chute de 15,2% (42 942 tonnes). Les stocks ont diminué de 8,1 % d’un mois sur l’autre à 209 491 tonnes en août. Quant aux exportations, elles ont augmenté de 11,9 % d’un mois à l’autre pour atteindre 60 170 tonnes en août, la Chine restant la principale destination, représentant 40,5 % du total des expéditions, suivie de l’Iran (5,4 %), de l’Allemagne (4,0 %), des États-Unis (4,0 %) et  de la Turquie (4,0 %). Les  prix mensuels moyens du concentré de latex ont enregistré une baisse de 3,3% à 514,73 sen en août, tandis que les déchets de caoutchouc ont diminué de 5,8% à 533,29 sen par kg.

Le Vietnam a exporté 210 000 tonnes de caoutchouc pour une valeur de $305 millions au mois de septembre, en hausse respectivement de 16% et 2%, selon  le Département général des douanes. Le prix moyen à l’exportation en septembre a atteint $1 455 la tonne, marquant une baisse de 4 % par rapport au mois précédent et 12,1 % de moins qu’en septembre de l’année dernière.

En Chine, les constructeurs automobiles chinois ont livré un nombre record de voitures – un million – aux concessionnaires au cours des neuf premiers mois de l’année alors même que la demande au détail ralentissait, préparant le marché à un ralentissement en 2023, selon la China Merchants Bank International (CMBI). Sur le seul mois de septembre, les livraisons aux concessionnaires ont augmenté de 33 %, tandis que les ventes au détail n’ont augmenté que de 9 %,  gonflant les stocks des concessionnaires ce  qui pourrait perser sur les ventes l’année prochaine, précise la CMBI.

COTON

C’est la chute libre ! Le coton a perdu cette semaine 5,75 cents la livre pour clôturer hier sur l’ICE à 77,4 cents, un plus bas depuis juin 2021,  contre 83,5 cents vendredi dernier. C’est la sixième baisse hebdomadaire consécutive. Le ralentissement économique mondial et celui de la demande sont toujours au cœur du marché avec un dollar toujours fort.

En Inde, la production de coton en 2022/23, qui a démarré le 1er octobre, pourrait grimper de 12% par rapport à 2021/22 pour atteindre 34,4 millions de balles (170 kilos par balle) suite à la hausse d’environ 10% des superficies emblavées, selon la Cotton Association of India (CAI). Atul Ganatran, président de la CAI, a précisé aussi que les rendements devraient également progresser. L’Inde a commencé la nouvelle saison avec des stocks de report de 3,19 millions de balles, en baisse par rapport aux 7,18 millions de balles de l’année dernière, a-t-il déclaré lors d’une conférence. La consommation du coton dans le pays pourrait aussi s’améliorer en 2022/23 pour s’élever à 32 millions de balles, contre 31,8 millions de balles la campagne précédente. Quant aux exportations, elles pourraient chuter à 3,5 millions de balles contre 4,3 millions en 2021/22.

Au Brésil, en dépit des nombreux défis comme la hausse des coûts et le resserrement des marges, le département américain de l’Agriculture (USDA) estime que les cotonculteurs maintiendront la superficie cotonnière en 2022/23 et anticipe une production à 13 millions de balles (2,83 millions de tonnes), en nette hausse par rapport à celle de 2021/22 où les conditions météorologiques étaient défavorables (12,1 Mb), grâce à de meilleurs rendements. Tandis que la consommation domestique devrait légèrement augmenter à 3,3 Mb, les exportations devraient rebondir en 2022/23 à 9,2 Mb, en hausse de près de 20%, sans atteindre le record pré-pandémie (11,023 Mb). Des exportations encouragées par la faiblesse de la monnaie nationale.

Le Bangladesh a dépassé son objectif d’exportation de prêt-à-porter pour le 1er trimestre (juillet-septembre) enregistrant une croissance de 13,4% en glissement annuel de ses expéditions qui se sont élevées à  $10,27 milliards,  selon les statistiques du Bureau de promotion des exportations du gouvernement du Bangladesh.

HUILE DE PALME

Reprise du marché de l’huile de palme, qui a gagné 7% cette semaine, les cours clôturant hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 4 100 ringgits ($867,36) la tonne contre 3 834 ringgits vendredi dernier. Une hausse alimentée par l’arrivée de la saison de la mousson, qui s’échelonne d’octobre à janvier,  et la perspective d’une baisse de la production. La potentielle hausse des taxes à l’importation sur l’huile de palme en Inde (voir-dessous) ainsi que des inquiétudes concernant la disponibilité des exportations   d’huile de tournesol de la mer Noire suite à l’incertitude sur le renouvellement de l’accord sur le corridor céréalier entre la Russie et l’Ukraine.

La hausse a  néanmoins été plafonnée par la faiblesse des exportations malaisiennes. Du 1er au 20 octobre, elles ont chuté de 4,3% à 8,4%, selon les inspecteurs du fret ITS et SGS par rapport à la même période en septembre. Toutefois, AmSpec Agri Malaysia estime qu’elles ont augmenté de 3,3%.

En Inde, le gouvernement bataille toujours entre les agriculteurs, les consommateurs et les industriels pour fixer les taxes. Plus tôt dans l’année, face à une flambée des prix intérieurs, l’Inde avait aboli la taxe à l’importation sur l’huile de palme brute (CPO).  Aujourd’hui face à la baise des prix des oléagineux, le gouvernement planche sur la nécessité ou non d’augmenter les taxes à l’importation pour soutenir les agriculteurs. Dans certains endroits du pays, les nouvelles récoltes sont vendues même en dessous du MSPS (prix de soutien minimum). Les  industriels réclament aussi une hausse de la taxe. Le gouvernement devrait augmenter les taxes à l’importation du CPO et du RBD (Huile de palme raffinée) d’au moins 10 % pour soutenir la baisse des prix des oléagineux, et le différentiel de droits entre le CPO et le RBD devrait être d’au moins 12 à 13 % pour encourager le raffinage local, affirme B.V. Mehta, directeur exécutif de la Solvent Extractors’ Association.

RIZ

De fortes pluies dans les principaux États producteurs de riz de l’Inde ont laissé les commerçants inquiets pour la récolte du premier exportateur, tandis que les prix du riz en Thaïlande ont chuté à un creux de près de trois mois cette semaine.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont chuté à $405-$407 la tonne, un plus bas depuis fin juillet, contre $410-$420 il y a une semaine dans le sillage d’une faible demande tant étrangère que nationale.

Les inondations résultant du typhon Noru à la fin septembre et les fortes pluies du début de ce mois pourraient réduire la principale récolte de riz du pays, mais il est trop tôt pour estimer la valeur de dommages parce que les inondations se poursuivent dans de nombreuses régions du pays, indique Chookiat Ophaswongse, président honoraire de l’Association thaïlandaise des exportateurs de riz.

La production de riz pour la récolte 2022/23 du pays était initialement estimée à 26,9 millions de tonnes (Mt)  de riz paddy, en hausse de 2,09 % par rapport à la saison précédente. Le centre de recherche de Kasikorn estime que les inondations d’août et d’octobre pourraient causer des dommages d’environ 2,9 à 3,1 milliards de bahts au riz de la principale culture du pays.

Chookiat Ophaswongse a déclaré que les prix intérieurs du riz thaïlandais sont considérés comme bons et resteront à un niveau relativement élevé cette année, en raison de la forte demande d’exportation et de la faiblesse du baht qui augmentent la compétitivité du pays en termes d’exportations de riz. Au cours des neuf premiers mois, les volumes d’exportation de riz de la Thaïlande se sont élevés à 5,6 Mt, en hausse de 44 % par rapport à la même période de l’année dernière.

En Inde, les prix du riz étuvé 5 % sont restés inchangés entre $374-$382 la tonne, la demande ayant été modérée par la crainte qu’une nouvelle vague de pluie ne réduise la qualité du paddy du premier exportateur.

Au Vietnam, les prix du Viet 5 % sont aussi stables à $425-$430  la tonne.

En Côte d’Ivoire,  dans le cadre du Pôle agro-industriel du Bélier, quelque 1 116 hectares de riz ont été réalisés depuis 2018 sur un objectif de 1 835 hectares (Lire : Où en est le projet de Pôle agro-industriel du Bélier en Côte d’Ivoire?).

SUCRE

A l’instar d’autres matières premières cette semaine, les cours du sucre ont baissé. Le roux coté à New York est passé de 18,84 cents la livre (lb) vendredi dernier à 18,39 cents hier soir sur l’échéance mars, tandis que le sucre blanc glissait de $ 559,30 à $ 527,90 la tonne sur décembre.

La récolte en Inde démarre sous de bons auspices et, par conséquent, l’offre mondiale en sucre raffiné va être plus que satisfaisante face à la demande. Selon l’Indian Sugar Mills Association (Isma), la production indienne de sucre augmenterait de 2% cette campagne qui démarre, pour atteindre 36,5 Mt. En 2021/22, le premier producteur mondial de sucre et deuxième exportateur mondial derrière le Brésil, avait produit 35,8 Mt. Au 1er octobre 2022, les stocks de fin de campagne totalisaient 5,5 Mt. La consommation nationale est estimée par Isma être de 27,5 Mt environ. Par conséquent, le pays pourrait exporter 9 Mt de sucre sur la campagne 2022/23 avec une première tranche de 5 Mt.

En réalité, l’Inde n’a que quelques mois pour placer son sucre avant que n’arrive en avril prochain le sucre brésilien de la nouvelle campagne. C’est pourquoi le gouvernement ne devrait guère tarder à annoncer ses quotas d’exportation, sans doute la semaine prochaine, a confié un responsable gouvernemental à Reuters.  En 2021/22, le géant asiatique a exporté plus de 11 Mt.

En France, le groupe coopératif sucrier Tereos a annoncé mardi faire passer de € 29,90 la tonne la rémunération moyenne de ses adhérents l’année dernière à € 40,04 sur 100% des betteraves qui lui seront livrées sur cette campagne 2022/23 et ce, au vu des bonnes performances industrielles et commerciales du groupe. En outre, les producteurs se verront verser « à court terme » des dividendes. « Un premier acompte de 20,02 €/t sera donc versé le 30 novembre 2022. Il sera complété au 31 mars 2023 par un second acompte qui intègrera les primes et indemnités de campagne », précise dans le courrier Gérard Clay, président du conseil d’administration de Tereos.

 

 

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