Le géant MSC en pole position pour reprendre Bolloré Africa Logistics

 Le géant MSC en pole position pour reprendre Bolloré Africa Logistics
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Le groupe Bolloré a reçu une offre du groupe italo-suisse MSC,  compagnie maritime majeure aux côtés du danois Maersk et du français CMA CGM, pour l’acquisition de ses activités de transport et de logistique africaines pour une valeur de €5,7 milliards. « Elle concerne les entités portuaires, ferroviaires et logistiques en Afrique ainsi que les concessions portuaires en Inde, au Timor Oriental et en Haïti » indique dans un communiqué Bolloré. Il précise que “MSC dispose d’une exclusivité jusqu’au 31 mars 2022 pour remettre une promesse d’achat”.

L’annonce faite hier après la clôture des marchés a été bien accueillie ce matin à la Bourse de Paris, le titre gagnant près de 12%.

Bolloré Africa Logistics, leader dans le transport et la logistique en Afrique, est présente dans 42 ports, et opère dans le cadre de concessions 16 terminaux à conteneurs (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun, Gabon, Congo, Togo, Guinée-Conakry…), 7 terminaux ro-ro (roll-on/roll-off), 2 terminaux à bois et un terminal fluvial, auxquels vient s’ajouter une activité de manutention conventionnelle, indique le groupe sur son site Internet. S’ajoutent des entrepôts et le ferroviaire avec trois concessions (Sitarail, Camrail et Benirail).  Bolloré Africa Logistics a généré un chiffre d’affaires de €2,1 milliards en 2020.

Si la vente se réalise, après « plusieurs mois », une page se tournera pour le groupe Bolloré, qui était entrée sur le segment de la logistique et des transports en Afrique avec l’acquisition de la Société commerciale d’affrètement et de combustible (SCAC) en 1986.   Une cession alors que Vincent Bolloré va quitter normalement la présidence du groupe en 2022. Mais, le groupe affirme vouloir garder une présence en Afrique via Canal + et MultiChoise,  dans la communication, le divertissement, l’édition et la fourniture d’accès à Internet à très haut débit, des activités beaucoup moins capitalistiques que les infrastructures.

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