Siaka Kone : Un partenariat très fort entre l’Ecole supérieure d’agronomie de Yamoussoukro et Montpellier SupAgro

 Siaka Kone : Un partenariat très fort entre l’Ecole supérieure d’agronomie de Yamoussoukro et Montpellier SupAgro
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Dr Siaka Kone, directeur de l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, souligne la métamorphoses qu’a connu l’ESA ces dernières années, notamment en développant une collaboration très étroite avec Montpellier SupAgro en France. Il en explique les enjeux à CommodAfrica.

Pouvez-vous nous expliquer les mutations profondes qu’a connu l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de Yamoussoukro ces dernières années ?

L’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de l’Institut national polytechnique (INP) Felix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro est une institution publique, une école d’agronomie qui existe depuis plus de 50 ans et qui forme des cadres dans le secteur agricole. Nous avons des partenaires dans le monde entier, notamment un partenariat très fort avec des institutions françaises comme Montpelier SupAgro.

Grâce à un financement de l’Agence française de développement (AFD), nous avons pu engager une réforme institutionnelle et pédagogique avec Montpelier SupAgro pour  inscrire notre programme dans une forme de visibilité internationale de telle sorte qu’il y ait de la mobilité entre les institutions françaises en partie et notre école.

A quand cela remonte-t-il ?

A trois ans*. Aujourd’hui nous avons des programmes d’échange et de formation bi-diplômants pour lesquels on sélectionne des étudiants de Montpellier Sup-Agro et de l’Ecole d’agronomie. Ils effectuent un double parcours à l’Ecole d’agronomie en Côte d’Ivoire et de deux ans en France. A l’issue du processus, ils ont les deux diplômes d’ingénieur : le diplôme d’ingénieur de Montpellier SupAgro et le diplôme d’ingénieur agronome de Côte d’Ivoire

C’est un programme qui est très intéressant. A ce jour, 20 étudiants ont pu en profiter.

D’autre part, des enseignants viennent en mobilité enseignante pour donner des cours à Yamoussoukro et nous avons des enseignants qui vont à Montpellier pour échanger avec les étudiants sur des domaines pratiques portant sur l’agriculture tropicale.

Quelle sont les thématiques sur lesquelles il est le plus intéressant d’avoir ce double cursus ?

Dans les domaines des TIC, de l’agro TIC, il y a des nouvelles technologies appliquées et même de nouveaux défis en terme d’enseignement, en terme d’approches pédagogiques,  et c’est là qu’on est vraiment dans des échanges avec SupAgro. Car aujourd’hui, il y a tout ce qui est coût inversé, tout ce qui est techniques de formation par apprentissage alors que nous avions un système un peu classique avant. Nous sommes en train de changer tout ce paradigme.

Ensuite, il y a l’ensemble des questions agro-écologiques qui sont des thématiques importantes. Il y a aussi la question  de la sécurité alimentaire pour laquelle on a  besoin d’appuis et sur lesquels on échange beaucoup avec la France.

Quelle est la durée de formation ?

Nous avons trois niveaux de formations : le niveau L de technicien supérieur sur trois ans, un niveau intermédiaire qui sont les ingénieurs de technique agricole qu’on forme en quatre ans, puis les ingénieurs agronomes quoi sont des Bac  +5. Donc nous sommes sur des formations de 3, 4 et 5 ans.

 

*cf. https://www.montpellier-supagro.fr/actualites/accord-signe-entre-linp-hb-et-montpellier-supagro-pour-ouvrir-un-parcours-bi-diplomant

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