Le Nigeria veut booster ses services de vulgarisation agricole

 Le Nigeria veut booster ses services de vulgarisation agricole
Partager vers

Le ministre nigérian de l’Agriculture et du développement rural (FMARD), Muhammad Nanono, a inauguré le week-end dernier un nouveau comité technique pour relancer les services de vulgarisation considérés comme étant un maillon faible de la chaine de valeur agricole de la fédération, souligne un communiqué officiel.

Le programme de vulgarisation agricole œuvre à l’adoption de pratiques agricoles et de technologies capables d’améliorer les besoins alimentaires et de répondre aux attentes de l’industrie. Le comité est donc chargé de concevoir un système de formation des vulgarisateurs agricoles au cours des deux prochaines années et de proposer des mesures pour la mise à niveau et le réoutillage des instituts de formation de vulgarisation du pays. Le conseil devra également préparer un programme de formation de 75 000 agents de vulgarisation qui devra être réalisé en lien avec les projets de développement agricole des différents Etats. Les modules de formations devront également être revus afin de les rendre plus efficaces.

Le mandat du comité comprend d’examiner les meilleures pratiques internationales en matière de services de vulgarisation, de recommander un modèle de formation de 75 000 agents de vulgarisation en 2020, de développer un cadre de travail viable et de travailler avec les Etats dans la formation, d’établir des recommandations sur l’utilisation du centre national d’assistance téléphonique aux agriculteurs avec la mise en place de 6 centres régionaux pour la diffusion d’informations en temps réel, entre autres.

La création de ce comité fait suite à l’annonce en début d’année de la volonté du gouvernement de recruter 50 000 agents de vulgarisation au cours des trois prochaines années dans le but de mettre en valeur l’agriculture locale. La vulgarisation agricole permettant d’utiliser des techniques et des méthodes qui facilitent l’augmentation de la production. En effet, en début d’année, le pays comptait moins de 10 000 agents de vulgarisation, une pénurie qui contraste avec une population qui œuvre en majorité en faveur de l’agriculture (70 % de la population) (Lire : Le Nigeria désire recruter 50 000 agents de vulgarisation et devenir exportateur de riz)

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *