Chute probable de la production d’anacarde au Nigeria et au Bénin

 Chute probable de la production d’anacarde au Nigeria et au Bénin
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Les pluies semblent s’être arrêtées ces sept derniers jours dans la majorité des zones de production d’anacarde en Afrique de l’Ouest. Une météorologie favorable qui permettra la floraison dans de bonnes conditions. Néanmoins, l’inquiétude se propage au Nigeria et au Bénin face à des pluies toujours présentes, souligne le service de conseil commercial n’Kalô.

En effet, la situation est préoccupante au Nigéria et dans une partie du Bénin. La pluie tombe toujours, freine la floraison et endommage les anacardiers déjà en fleurs. Bien qu’aucun pronostic ne puisse être réalisé à ce stade de la production, il est envisageable que cette situation puisse avoir des retombées sur la production. Il est à noter que cette situation inquiétante n’a pas été intégrée par le marché jusqu’à présent.

Une baisse de la production est envisageable au Nigeria et au Bénin, alors que dans le même temps, on devrait s’attendre à une croissance de la production dans le reste de l’Afrique de l’Ouest et à « une production mondiale plutôt normale », peut-on lire.

En Afrique, la Tanzanie a déjà entreposé 100 000 tonnes dans les magasins officiels dont 75 000 t ont déjà été vendues et les prix sont en légère hausse. Au Mozambique, la situation inquiète les transformateurs pendant que dans le même temps la commercialisation s’intensifie. En effet, les transformateurs du pays s’inquiètent des prix payés par certains exportateurs nettement au-dessus des prix pratiqués sur le marché international. Ils soupçonnent ces exportateurs de faire passer des marchandises par la Tanzanie ou de ne pas payer la Taxe sur l’exportation de noix de cajou brute (Sobretaxa). Ainsi, les transformateurs s’inquiètent de la généralisation d’un prix trop élevé qui ne leur permettrait plus d’acheter les marchandises et de travailler par la même occasion.

Sur le marché international, la demande d’importation d’amande de cajou ralentie sur les marchés occidentaux. Les stocks des importateurs sont désormais prêts à faire face aux fêtes de fin d’année. Ainsi la signature de contrat à court terme diminue rapidement et il est désormais conseiller de vendre les stocks à un prix légèrement plus bas pour obtenir des contrats à court terme. Au Viet Nam par exemple, le prix élevé des noix de cajou brutes conduit les petites et moyennes usines à fermer les unes après les autres, en attendant comme chaque année le mois de février, le temps pour les noix brutes cambodgiennes d’envahir le marché vietnamien.

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