Lancement de Spark+Africa Fund pour une cuisson propre en Afrique

 Lancement de Spark+Africa Fund pour une cuisson propre en Afrique
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En Afrique domine encore des méthodes de cuisson à base de charbon, de bois et de kérosène (Lire : 10% des Africains ont accès à des sources énergétiques modernes pour la cuisson). Pour y remédier et offrir des solutions de cuisson propres et modernes en Afrique a été lancé la semaine dernière, le fonds d’impact  Spark+ Africa Fund (« Spark+ ») en partenariat avec 12 institutions de financement du développement, des family offices et fonds de pension[1].  Lors de la première clôture le fonds a levé plus de $40 millions et cible une taille de $70 millions.

Spark+ financera des entreprises pionnières qui proposent des technologies de cuisson à base de biomasse, de biogaz, d’éthanol, d’électricité et de GPL pour les 900 millions de personnes en Afrique qui ne disposent pas aujourd’hui de solutions modernes, et dont le coût social, environnemental et économique est estimé par la Banque mondiale à $330 milliards par an en Afrique. Or, l’investissement requis par le secteur privé pour donner accès à des alternatives modernes ne serait que de $2,6 milliards par an.

Spark+ est le premier fonds d’investissement à impact lancé par Spark+ General Partner, une joint-venture entre Enabling Qapital et la fondation néerlandaise Stichting Modern Cooking. La Clean Cooking Alliance, une initiative de la Fondation des Nations unies, et ses donateurs, ont soutenu le développement de Spark+. ainsi que l’International Climate Finance Accelerator, parrainé par le gouvernement luxembourgeois.

 

 

 


[1] Participent à cette première clôture :  le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA) de la Banque africaine de développement, le Fonds d’investissement danois pour les pays en développement (IFU) et la Société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO). Les fondations et les family offices comprennent Ceniarth, Osprey Foundation, Fundacion Netri et Ashden Trust. Quatre grandes caisses de pension en Suisse ont participé à la première clôture (Baloise Group, GastroSocial, la caisse de pension de l’industrie hôtelière suisse).

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