La Tanzanie change son fusil d’épaule pour la commercialisation de la noix de cajou

 La Tanzanie change son fusil d’épaule pour la commercialisation de la noix de cajou
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Retour à la normale pour la filière noix de cajou en Tanzanie après une campagne 2018/19 pour le moins agitée et perturbante ? (Lire : L’interdiction d’exporter des noix de cajou coûte cher à la Tanzanie). Il semblerait que oui si l’on écoute le ministre de l’Agriculture, Japhet Hasunga. Lançant le 20 septembre la campagne de commercialisation 2019/20, le ministre a invité les acheteurs locaux et étrangers de noix de cajou à s’enregistrer auprès de son ministère en précisant le montant qu’ils envisagent d’acheter et comment ils comptent réaliser leur paiement. Il a précisé que les acheteurs non enregistrés sont formellement interdits et ajouté que « les acheteurs doivent déposer une somme importante de fonds dans les comptes comme garantie de paiement chaque fois qu’ils ressortent gagnants des enchères ».

L’Etat redonne donc la main aux acheteurs et négociants privés. L’année dernière, l’Etat avait acheté la totalité de la récolte, déployant même l’armée pour récupérer plus de 200 000 tonnes de noix de cajou auprès des agriculteurs. Le gouvernement est parvenu à vendre en août une grande partie de la récolte 2018/19 à la société vietnamienne T&T Group (176 000 tonnes).

A la faveur de conditions climatiques favorables, de la disponibilité en intrants et d’une augmentation des plantations, la production de noix de cajou est attendue en hausse de 33,5% à 300 000 tonnes en 2019/20 (septembre-octobre) contre 225 000 tonnes en 2018/19, selon le ministre.

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