Quasi disparition du travail forcé dans les champs de coton en Ouzbékistan

 Quasi disparition du travail forcé dans les champs de coton en Ouzbékistan
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Les contrôleurs de l’Organisation internationale du travail (OiT) affirment que le recours au travail forcé a nettement reculé pendant la récolte de coton en Ouzbékistan tandis que le travail des enfants ne pose plus de problème. Quelque 2,6 millions de personnes sont embauchés temporairement chaque année pour la récolte du coton dans ce pays.

Quatre-vingt-treize pour cent des personnes ont participé à la récolte du coton de 2018 sur la base du volontariat. Le recrutement systématique d’étudiants, d’enseignants, de médecins et d’infirmières a pris fin, affirme l’OIT. Toutefois, selon les contrôleurs, le recrutement de personnel auprès d’institutions, d’agences ou d’entreprises publiques a encore lieu dans certains endroits.
«De bien des manières, la récolte du coton de 2018 fut un test grandeur nature pour l’Ouzbékistan», déclare Beate Andrees, responsable du service des principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT. «Il y a un an à New-York, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président Mirziyoyev avait promis que son gouvernement collaborerait avec l’OIT et la Banque mondiale afin d’éradiquer le travail des enfants et le travail forcé lors des récoltes. Cet engagement politique a été suivi de plusieurs changements structurels et d’une réforme des pratiques de recrutement. Les contrôleurs de l’OIT ont constaté que ces mesures étaient efficaces et que sur place les gens pouvaient voir la différence

En outre, ajoute l’OIT, le gouvernement ouzbek a augmenté les salaires et introduit une échelle des salaires différenciée afin que les ramasseurs soient davantage rémunérés au kilo de coton vers la fin de la récolte, quand les conditions sont moins favorables et qu’il y a moins de coton à ramasser. La structure des salaires a encore été affinée en 2018 afin d’encourager la mobilité en gratifiant ceux qui voulaient bien récolter dans les districts moins peuplés, où les rendements sont plus faibles.

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