Le pastoralisme et la transhumance des animaux en discussion à Abidjan

 Le pastoralisme et la transhumance des animaux en discussion à Abidjan
Partager vers

La deuxième réunion du Projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip) s’est ouverte mardi à Abidjan pour trois jours. Cette réunion du Comité technique du projet (CTP), la deuxième du genre, a -entre autre- pour objectif de faire le point sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la feuille de route de la première réunion tenue en septembre dernier à Cotonou, souligne Fratmat.info.

« L’agriculture et l’élevage contribuent tous deux, au développement de nos Etats. L’enjeu du pastoralisme, c’est la recherche de nourriture et de pâturage. Pour ce faire, il faut garantir les couloirs, avec à la sortie, la nourriture. Si les animaux qui viennent du Sahel trouvent de la nourriture sur place, cela va contribuer à réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Nous demandons à l’Union européenne de soutenir nos Etats », a déclaré Méité Zoumana, directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques de Côte d’Ivoire.

Rassemblant une trentaine de participants représentant, notamment, le Centre régional Aghrymet, Care Danemark, Acting For Life, Centre régional de santé animale, du CILSS, de l’Union européenne, de la CEDEAO et de l’UEMOA, ils se sont attachés à dresser le bilan de l’année 2019 et à planifier les activités de 2020.

Il s’agit essentiellement de mettre en place un service régional d’information pastorale, de renforcer le dialogue et la gouvernance en matière de transhumance transfrontalière pour atténuer les risques de conflits, de réaliser des aménagements pastoraux durables et de mettre en service un dispositif de surveillance épidémiologique, de prévention et de gestion des maladies transfrontalières prioritaires.

Rappelons que le Predip est créé dans un contexte où les problèmes du pastoralisme et de la transhumance semblent s’exacerber dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest (et du Centre). L’intérêt économique du pastoralisme n’est plus à démontrer, mais la mobilité des troupeaux demeure de plus en plus difficile et risquée pour les éleveurs.

 L’UE finance le Predip à hauteur de € 25 millions sur une durée de 5 ans (2018-2023). Huit pays en bénéficient dont 5 côtiers (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria) et 3 sont sahéliens (Mali, Burkina Faso, Niger).

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *