Bonne santé de la filière caoutchouc en Côte d’Ivoire

 Bonne santé de la filière caoutchouc en Côte d’Ivoire
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Le premier producteur africain de caoutchouc, la Côte d’Ivoire, a une nouvelle fois enregistré une hausse de sa production en 2020 pour atteindre 950 000 tonnes, soit 21 % de plus qu’en 2019 (783 000 tonnes), selon une déclaration d’Eugène Krémien, président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel (Apromac) à l’AFP. Entre 2018 et 2019, elle avait progressé de 25%. Si la pandémie de la Covid-19 a perturbé la filière, surtout sur le deuxième trimestre 2020 avec la chute de la demande et des prix, la Côte d’Ivoire a finalement fini l’année 2020 avec une hausse de 35% des exportations à plus d’un million de tonnes sur janvier-novembre 2020, par rapport à la même période en 2019. Des exportations qui se sont réorientées de l’Europe vers l’Asie. «60% à 80% de notre caoutchouc va désormais en Asie », car «les majors du secteur (Michelin, Continental, Goodyear et Bridgestone) ont refusé de prendre nos commandes, c’est la Chine qui nous a tout acheté» a indiqué Eugène Krémien, qui souhaite être moins dépendant des marchés extérieurs et donc de davantage transformer et de se centrer sur le marché local.  

Une volonté de transformation qui commence à porter timidement ses fruits. Au début du mois de mars, la filiale du groupe SIFCA, la Société international de plantations d’hévéas (SIPH) a obtenu un prêt de €85 millions affecté en partie à la construction d’une nouvelle usine en Côte d’Ivoire (Lire : Un prêt de €85 millions à SIPH pour la transformation du caoutchouc en Côte d’Ivoire et au Ghana). L’année dernière, douze conventions d’investissement avec des usiniers ont été aussi signées (Lire : Le pari ivoirien du caoutchouc, notamment latex, conforté).

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