Création d’un GIE pour faciliter les exportations de caoutchouc en Côte d’Ivoire

 Création d’un GIE pour faciliter les exportations de caoutchouc en Côte d’Ivoire
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Lors de l’assemblée générale constitutive du Groupement professionnel des exportateurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (GPEC-CI), Alain Ananzé, directeur marketing commercial de la Société internationale de logistic et shipping (SILS), a été élu vendredi dernier pour un mandat de deux ans à la tête du groupement d’intérêt économique (GIE) qui vise à faciliter l’exportation des fonds de tasse d’hévéa, indique l’AIP.

« Je fonde un espoir au GIE sans lequel il sera difficile pour le régulateur de donner le coup de pouce qu’il faut » a indiqué Coulibaly Fougnigué Edmond, directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile (voir Mise en place du Conseil Hévéa-Palmier à huile en Côte d’Ivoire). Alors que la production ivoirienne de caoutchouc monte en puissance pour atteindre jusqu’à 800 000 tonnes en 2018, les difficultés se sont multipliées l’année dernière pour exporter les fonds de tasse par voie maritime (voir La situation du caoutchouc en Côte d’Ivoire se débloque). Quelque 350 000 tonnes seraient en souffrance, selon Coulibaly Fougnigué Edmond d’où la création de ce GIE pour mieux coordonner les opérations logistiques.

« Il y a deux ans, toute la production nationale était absorbée par des usiniers de première transformation. Mais depuis 2018, on a constaté que la production agricole était au-delà des capacités, et c’est en ce moment que le gouvernement s’est dit qu’il faut bien trouver une solution pour que le paysan ne se retrouve pas avec le produit sous la main. Et 2018, c’était une autorisation de 120 000 tones de caoutchouc à exporter ; 2019, c’est une autorisation de 350 000 tonnes », a souligné le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile.

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