La Chronique Matières premières agricoles au 24 juillet 2020

 La Chronique Matières premières agricoles au 24 juillet 2020
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Persistance du risque sanitaire et des tensions entre les Etats-Unis et la Chine, doutes grandissants sur la vigueur de la reprise économique avec une augmentation du nombre des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, faible chance d’aboutir à un accord sur les futures relations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE)… le cocktail n’est guère favorable aux marchés financiers. Ceci dit, l’adoption par les dirigeants européens d’un plan de relance de € 750 milliards a renforcé l’euro face au dollar qui, hier soir, cotait $ 1,159, après avoir atteint mercredi $ 1,16 pour la première fois depuis octobre 2018. Quant au pétrole, il a glissé hier soir suite à l’annonce d’une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis : le baril de Brent est redescendu sous $ 44 et le brut léger américain (WTI) a terminé à $ 41,65.

CACAOCAFECAOUTCHOUCCOTON HUILE DE PALMERIZ SUCRE

CACAO

Hier soir, Londres a clôturé en hausse de £ 4 sur la veille, à £ 1 545 la tonne sur l’échéance septembre. A New York, les fèves sont repassées au-dessus de la barre des $ 2 200 la tonne, passant de $ 2 160 vendredi dernier à $ 2 202 hier soir.

C’est l’évolution politique en Côte d’Ivoire et la préparation dans des conditions particulières des élections présidentielles prévues en octobre chez le premier producteur mondial de fèves qui soutient le marché car, ceci mis de côté, il serait plutôt baissier avec une récolte à venir en Côte d’Ivoire qui devrait être abondante et une consommation mondiale morose sur fond de crise économique et sanitaire.

Ainsi, en Côte d’Ivoire, suite au décès soudain le 8 juillet d’Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre et candidat officiel du parti RHDP, les membres de ce dernier auraient demandé lundi au président Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat contrairement à ce qu’autorise la Constitution et à ce quoi il s’était engagé en mars. Parallèlement, mercredi, le FPI a appelé l’ancien président Laurent Gbagbo, actuellement toujours à Bruxelles après avoir été acquitté l’année dernière de crimes de guerre par la Cour internationale de justice, à se présenter, tandis que Marcel Amon-Tanoh, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Alassane Ouattara, a déclaré mercredi aussi sa candidature. Du côté du PDCI, l’ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, sera le candidat. L’ex-chef rebelle et ancien premier ministre Guillaume Soro, 47 ans, le sera aussi ; il vit en exil en France après sa condamnation par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour tentative d’insurrection. Tout ceci se déroule alors que chacun a à l’esprit une date anniversaire : il y a dix ans, en 2010-2011, la crise post-électorale avaient fait 3 000 morts. Ceci dit, rappelons ici que, même en pleine période de crise, les exportations de cacao de Côte d’Ivoire n’ont pas ou guère été impactées.

Côté marché, les arrivages de fèves aux ports ivoiriens ont totalisé 2,006 Mt entre le 1er octobre et le 19 juillet, selon les exportateurs, soit une baisse de 5,8% par rapport aux 2,130 Mt enregistrées l’année dernière à pareille époque.

Côté entreprises, le chocolatier suisse Lindt & Spruengli s’attend à une lente reprise de la consommation mais le rebond prendra du temps et ne serait pas avant l’année prochaine. Martin Hug, directeur financier, estime que les ventes du groupe seront cette année en dessous de celles enregistrés en 2019. Il a toutefois précisé que la hausse de la consommation à la maison n’avait pas conduit les consommateurs à se porter sur des produits de moindre qualité : par exemple, les produits Excellence se vendent très bien. Mais l’achat de chocolat pour offrir a, sans surprise, chuté. L’action de Lindt a baissé de 3,6% depuis le début de l’année. Il a été souligné que 18% des ventes du suisse ont été directement impacté par la crise sanitaire car cela correspond à des ventes faites dans ses magasins, ainsi que dans les cafés et restaurants et les magasins duty-free dans les aéroports. Tous ces points de vente ont été fermés dans de nombreux pays. Les bénéfices nets du groupe ont chuté de 78% au premier semestre, à 19,7 millions de francs suisses.

Pour sa part, malgré la Covid-19, l’américain Hershey s’est déclaré hier optimiste quant aux ventes de confiserie pour la période d’Halloween, fin octobre, période durant laquelle le géant américain réalise habituellement 10% de ses ventes annuelles. Selon le directeur exécutif Michele Buck, depuis le mois de mai, les détaillants passent des commandes pour Halloween. Mais, précise-t-il, si les enfants et parents se révélaient hésitants à sortir pour Halloween, le géant se tournerait vers des produits d’auto-consommation comme des bols de friandises, a-t-il été précisé. Hershey qui a annoncé un dividende de $ 1,31 par action sur le second trimestre qui a pris fin le 28 juin alors que les analystes tablaient plutôt sur $ 1,13, rapporte Reuters. Ses bénéfices sont en hausse notamment grâce à ses bonnes ventes de poudre de cacao et de chips au chocolat pour cuisiner de bons gâteaux et desserts à la maison. De ce fait, la valeur de ses actions a gagné 4% à l’ouverture de la séance hier. Pourtant, ses ventes nettes ont baissé de 3,4% à $ 1,71 milliard sur ses marchés à l’étranger soit moins que les $ 174 milliards attendus par les acteurs sur les marchés financiers.

Enfin, toujours côté entreprises, rappelons que Nestlé a annoncé cette semaine investir CH 2,5 millions dans la forêt de Cavally en Côte d’Ivoire (Lire : Nestlé investit CH 2,5 millions dans la forêt de Cavally en Côte d’Ivoire). 

CAFE

Les cours du café Robusta ont été dopés cette semaine par la conjoncture économique mondiale défavorable et les perspectives maussades, ce qui conduit les consommateurs à réduire leur budget et se tourner vers le café instantané moins cher car constitué de mélanges qui incluent du Robusta. Ainsi, la tonne à Londres a terminé hier soir à $ 1 350 la tonne contre $ 1 293 vendredi dernier. Il a même atteint $ 1 369 en cours de séance. Quant à l’Arabica, la livre (lb) est passée de $ 1,023 en fin de semaine dernière à $ 1,075 hier soir sur l’échéance Septembre, une hausse qui s’explique en partie par la remontée de la valeur de la monnaie brésilienne, le real, face au dollar, ce qui réduit la compétitivité du café brésilien et incite la filière à moins exporter.

Une évolution des cours mondiaux qui a impacté favorablement les producteurs asiatiques de Robusta. Au Vietnam, les planteurs des Central Highlands se sont vus proposer 32 600 à 33 000 dongs ($ 1,41-1,42) pour leur kilo de café contre 32 000 dongs la semaine dernière. Toutefois, le nombre de transactions a été très limité car il n’y a plus guère de café à vendre. A l’export, les traders ont offert le Robusta Grade 2, 5% grains noirs et brisures, avec une prime de $ 160 la tonne par rapport à l’échéance septembre à Londres, en baisse par rapport aux $ 200-220 proposés la semaine dernière. Un autre trader interrogé par Reuters a vendu avec une prime de $ 50 sur l’échéance novembre.

En Indonésie, le Robusta de la province de Lampung s’est vendu avec une surcote de $ 250 sur les contrats septembre et octobre contre $ 250 à $ 280 la semaine dernière. Une baise qui s’explique par l’abondance de produit physique, la récolte battant maintenant son plein.

Au Brésil, selon Safras & Mercado, 71% des superficies caféières seraient récoltées au 21 juillet, soit grosso modo en phase avec la moyenne de 72% sur les cinq dernières années.

CAOUTCHOUC

Sur une semaine très écourtée, le Tokyo Commodity Exchange étant fermé mercredi et jeudi, les cours se sont appréciés passant de 156,3 yens le kilo vendredi dernier à 159 yens ($1,4948) mardi sans changement dans les fondamentaux.

En Malaisie, l’industrie des gants en caoutchouc devrait croître à un rythme plus rapide même après la pandémie du coronavirus, bien qu’à des niveaux inférieurs aux niveaux actuels, a annoncé lundi la Malaysian Rubber Glove Manufacturers Association (Margma). La production pourrait augmenter de 17% par an après la pandémie, soit plus que les 12 à 15% en période pré-pandémique. Cette année, Margma a prévu une augmentation de 20% à environ 220 milliards d’unités, soit environ 67% de part de marché mondial.

Concernant, les récentes restrictions imposées par les États-Unis à Top Glove Corp (Lire notre Chronique du 17 juillet), le vice-président de l’association, Supramaniam Shanmugam, a estimé qu’elles ne devraient pas peser sur les projections de croissance de l’industrie et affirmé que la Margma soutenait Top Glove. De son côté, l’entreprise a affirmé qu’elle engagerait des négociations avec les autorités américaines pour trouver une solution dans un délai d’un mois.

COTON

Le marché du coton s’est encore légèrement abaissé cette semaine, les cours passant de 62,01 cents vendredi dernier à 61,68 cents hier à la clôture. Une baisse alimentée par la réduction des ventes nettes et des exportations du coton américain selon le dernier rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) ainsi que par l’amélioration des conditions météorologiques, notamment dans l’Ouest du Texas, après une période de sécheresse et de chaleur menaçant la qualité des récoltes. Ainsi, le rapport sur l’état d’avancement des récoltes de l’USDA a indiqué lundi une amélioration des conditions, mais elles ne sont toutefois pas aussi bonnes que l’année dernière, 47% de la récolte étant en bon / excellent état, contre 60% il y a un an. Et puis toujours en toile de fonds, la détérioration au fil des semaines des relations américano-chinoises et la pandémie de la Covid-19.

Au Brésil, la campagne 2019/20 se termine plus faible que prévu, mais les expéditions en provenance du Brésil devraient tout de même atteindre un record de 1,93 million de tonnes (Mt) de coton selon la National Association of Cotton Exporters (Anea). Certaines exportations de coton ont été retardées mais non annulées en raison de la pandémie du Covid-19 remarque l’Anea. Le montant manquant sur les mois d’avril, mai et juin serait d’environ 150 000 tonnes. Ce volume devrait être exporté au second semestre. Bien qu’elles aient été en deçà des attentes, les exportations du Brésil auront tout de même connu une croissance de 50% par rapport au cycle précédent, selon les données d’Anea, permises par l’augmentation de la récolte et les achats chinois au Brésil.

Les Etats-Unis ont inscrit le 21 juillet onze entreprises chinoises sur la liste noire, certaines pour travail forcé et d’autres pour leur implication dans le suivi biométrique des Ouïghours. Des sociétés qui pour certaines travaillent pour des marques américaines comme Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Nike et Apple. Réagissant à cette décision, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que les droits de l’homme n’étaient qu’un «prétexte» à la décision des États-Unis et que «la véritable intention de Washington est d’opprimer les entreprises chinoises, de perturber la stabilité au Xinjiang et de calomnier la politique du Xinjiang».

HUILE DE PALME

L’huile de palme continue sur sa bonne lancée. Après avoir gagné 8,4% la semaine dernière pour clôturer vendredi à 2 614 ringgits la tonne, les cours ont encore progressé cette semaine pour atteindre jeudi 2 708 ringgits ($636,2) la tonne. Une dynamique enclenchée par des facteurs météorologiques avec de fortes pluies en Indonésie et Malaisie qui perturbent l’approvisionnement et devraient réduire la production en juillet. Une perte de production accentuée par la pénurie de main d’œuvre. La Malaysian Palm Oil Association (MPOA) estime que la Malaisie perd jusqu’à 25% de son rendement potentiel en huile de palme en raison d’une pénurie de main-d’œuvre qui devrait s’aggraver dans les mois à venir. « Avant la Covid-19 nous manquions déjà de 36 000 travailleurs. Cette (pénurie) nous a déjà empêchés de réaliser notre production potentielle de 10 à 25%», a déclaré Nageeb Wahab, directeur général de la MPOA, lors d’une conférence. Alors que l’industrie a largement recours à la main d’œuvre étrangère, jusqu’à 84% du personnel, en particulier en provenance du Bangladesh et de l’Indonésie, la décision du gouvernement de geler le recrutement de nouveaux travailleurs étrangers jusqu’en décembre pourrait entraîner la « disparition» de l’industrie, estime la MPOA.

Une reprise du marché de l’huile de palme qui fait écho à un certain optimisme affiché par le Council of Palm Oil Producing Countries (CPOPC) qui estime que l’industrie de l’huile de palme pourrait connaître une reprise complète au quatrième trimestre de cette année si la pandémie de la Covid-19 est gérable et contenue. Le conseil a également estimé qu’il y avait une possibilité de rebond du marché étant donné les politiques monétaires ultra-souples de de nombreuses banques centrales et le plan de relance du gouvernement. «Le CPOPC reste optimiste sur le fait que l’huile de palme se dirige vers une reprise des prix au second semestre 2020 en raison de l’amélioration de la consommation mondiale et de la baisse de la production après l’épidémie de la Covid-19», a-t-il déclaré dans un communiqué. Le CPOPC prédit que les prix de l’huile de palme brute atteindraient 2 594 ringgits la tonne au second semestre 2020 et s’établiraient en moyenne à 2 337 ringgits pour l’année. Il ajoute que l’ouverture progressive des principaux marchés après la Covid-19 à partir de juin 2020 devrait également rendre les perspectives de prix haussières. L’utilisation croissante de l’huile de palme dans le biocarburant et sa compétitivité par rapport aux autres huiles concurrentes sont également des facteurs positifs selon le conseil.

En ce qui concerne la production des deux des plus grands producteurs mondiaux d’huile de palme, l’Indonésie et la Malaisie, le CPOPC indique que la production devrait être inférieure cette année en raison du temps sec de l’année dernière, de la baisse de l’application d’engrais et de la baisse actuelle de la main-d’œuvre. En outre, le potentiel phénomène de La Nina au second semestre atténuerait également les perspectives d’augmentation de la production.

La production indonésienne d’huile de palme brute en 2020 devrait être inférieure d’un à deux millions de tonnes par rapport aux 44 millions de tonnes (Mt) de l’an dernier. La pression incessante des ONG pour arrêter la plantation de palmiers à huile, ainsi que le ralentissement des nouvelles plantations en raison des prix bas jusqu’en 2019 et de la politique de moratoire en cours, maintiendront inévitablement la croissance de la production à un faible niveau. Quant à la Malaisie, sa production pourrait chuter de 4,3% à 19 Mt en raison du stress biologique sur les arbres et de l’offre limitée de main-d’œuvre.

Au niveau de la demande, le CPOPC estime qu’elle est sur le point de se redresser grâce à l’assouplissement du confinement à travers le monde et le retour sur le marché des grands consommateurs comme la Chine et l’Inde pour reconstituer leurs stocks. En outre, la mise en œuvre de mandats de mélange de biodiesel dans les principaux pays producteurs d’huile de palme contribuera aussi à soutenir la demande. «Bien que la demande mondiale de biodiesel puisse souffrir après la Covid-19 car les mouvements sont limités, l’engagement des principaux pays producteurs d’huile de palme à maintenir la politique de biodiesel, en particulier pour l’Indonésie avec un mandat B30 jusqu’en décembre 2020, est toujours fondamental pour augmenter la consommation intérieure huile de palme brute » déclare le CPOPC.

En Indonésie, la compagnie pétrolière publique PT Pertamina s’apprête à tester la production de carburéacteur composé de 3% d’huile de palme d’ici la fin de l’année, a déclaré hier le directeur général Nicke Widyawati. La semaine dernière, la société a annoncé son premier lot de biodiesel utilisant 100% d’huile palme (D100) dans sa raffinerie de Dumai, affirmant qu’elle produirait 1000 barils par jour (bpj). “L’essai de carburéacteur vert fait partie de la feuille de route pour le développement de la bioraffinerie de Pertamina afin de produire de l’énergie verte en Indonésie“, a précisé Nicke Widyawati dans un communiqué. Le nouveau kérosène sera fabriqué dans les installations existantes de Pertamina à Cilacap par “co-traitement” du pétrole brut avec 3% d’huile de palme raffinée, blanchie et désodorisée (RBDO). Comme le D100 de Pertamina, l’Indonésie prévoit de produire à terme du carburéacteur «vert» composé à 100% d’huile de palme en traitant le RBDO directement dans ses raffineries en utilisant le craquage catalytique et l’hydrogène gazeux. Pertamina développe deux « bioraffineries» à Cilacap et Plaju avec une capacité de production de 6 000 b / j et 20 000 b / j pour produire du diesel et du carburéacteur à 100% d’huile de palme.

Le programme de biodiesel est un élément clé de la stratégie du gouvernement visant à absorber les excédents de production d’huile de palme et à réduire les importations de carburant coûteux, l’un des principaux contributeurs au déficit du compte courant du pays.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz thaïlandais ont augmenté cette semaine alors que des précipitations irrégulières ont alimenté les préoccupations en matière d’approvisionnement, tandis que l’aggravation de la pandémie de coronavirus a posé des problèmes logistiques aux exportateurs en Inde.

En Thaïlande, les prix du riz Thaï 5% ont progressé pour atteindre $450-$482 la tonne contre $440-$455 la semaine dernière. “Nous prévoyons une baisse de l’offre cette année”, a déclaré un négociant basé à Bangkok, ajoutant que les meuniers de riz conservent leurs stocks et augmentent les prix. Toutefois, un autre négociant estime que s’il pleut beaucoup, les prix pourraient alors baisser.

L’association thaïlandaise des exportateurs de riz a réduit mercredi ses prévisions pour les exportations de 2020 à 6,5 millions de tonnes (Mt), soit le niveau le plus bas depuis deux décennies, en raison de la sécheresse et des prix non compétitifs (Lire : Chute de 257% des ventes de riz de Thaïlande vers l’Afrique de l’Ouest au 1er semestre).

En Inde, les prix du riz étuvé 5% est resté inchangé à $377-$382 la tonne avec une demande des acheteurs africains et asiatique plus ou moins stable. Toutefois, la hausse des cas de coronavirus dans et autour du port de Kakinada, dans le sud de l’État d’Andhra Pradesh, qui gère la majorité des expéditions de riz en provenance d’Inde, pourrait créer des problèmes logistiques pour les exportateurs, a déclaré B.V. Krishna Rao, président de l’Association des exportateurs de riz.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont diminué pour atteindre $440-$450 la tonne contre $435-$450 la semaine dernière dans un contexte d’activité commerciale réduite, la demande des acheteurs traditionnels restant faible.

Le Bangladesh pourrait être confronté à des pertes très substantielles de riz, de vastes étendues de terres ayant été submergées, selon le ministère de l’Agriculture.

SUCRE

Le sucre roux s’est bien tenu sur la période sous revue, passant de 11,73 cents la livre (lb) vendredi dernier à New York à 11,77 cents hier soir. Le blanc a fait de même : de $ 352,40 la tonne vendredi dernier à Londres, il a clôturé hier soir à $ 357. Le marché new yorkais s’enlise dans sa fourchette de prix des 11,50 à 12 cents en l’absence de nouvelles fraîches pour le stimuler.

Au Brésil, selon Archer Consultancy, les raffineries se seraient déjà couvertes sur les marchés à terme à hauteur de 4,2 Mt pour la campagne 2021/22.

L’Egypte, qui développe sa production locale de canne à sucre, entend importer 600 000 à 700 000 t sur la campagne 2020/21 qui a démarré le 1er juillet, a déclaré dimanche dernier un responsable du ministère de l’Agriculture.

En Russie, le troisième test depuis le début de l’année sur les betteraves sucrières montre que le poids moyen de la racine était en baisse à 219 grammes contre 261 gr il y a un an. Ceci dit, la teneur en sucre est de 13,46% contre 13,33% en juillet 2019.

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