Des opportunités à saisir, notamment pour les bananes

 Des opportunités à saisir, notamment pour les bananes
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 Une météorologie capricieuse et la guerre en Syrie qui restreint la disponibilité en main-d'œuvre agricole et les flux de marchandises, pourraient provoquer au Liban une baisse de près de 40% de la production de certains fruits et légumes sur les sept premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2014, rapportait hier  L'Orient Le Jour. Dans la Békaa, région du Liban qui représente environ la moitié des superficies agraires du pays, le recul de production serait de 30%, estime Ibrahim Tahchichi, président du syndicat des agriculteurs de cette région.

Le Liban perd donc sa dynamique d'exportation de produits agricoles vers le reste du Moyen-Orient  qui, pourtant avait progressé de 25% au premier trimestre.

Entre autres produits, le secteur bananier est impacté. "La vague de froid qui a accompagné, début janvier, la grande dépression atmosphérique baptisée "Zina" a par exemple détruit une grande partie de la production de bananes, qui sont essentiellement produites dans le sud du pays", souligne Antoine Hoyek, président du syndicat des agriculteurs au Liban.

Quant à la fermeture du poste-frontière syro-libanais de Nassib reliant le Liban au reste du Moyen-Orient, les exportateurs libanais doivent donc, depuis le mois d'avril, expédier leurs produits agricoles vers les pays du Golfe par voie maritime, ce qui renchérit de 25% leurs coûts, rapporte encore notre confrère.

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