Le Sénégal accélère l’intégration de certains OGM

 Le Sénégal accélère l’intégration de certains OGM
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Le Sénégal passe à la vitesse supérieure en matière d’adoption de certains organismes génétiquement modifiés (OGM). Il examine une nouvelle loi sur la biosécurité qui permet l’approbation accéléré de certains OGM, rapporte le Département américain de l’agriculture (USDA). Ce projet de loi doit encore être examiné en Conseil des ministères avant d’être soumis à l’Assemblée nationale pour approbation.

Une législation qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de biosécurité (2019-2023) qui a pour objectif la mise en place d’un cadre législatif et règlementaire adapté afin que le pays puisse recourir à des biotechnologies modernes et sécurisé à l’horizon 2030. Une politique en faveur des OGM validée en 2017 par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal qui déclarait « il n’y a aucun risque à consommer des aliments issus d’OGM » et qui provoqua l’année dernière de vive critiques de la part du Comité Ouest africain des semences paysannes à travers un titre éloquent : Le Sénégal se prononce favorable à l’introduction des semences OGM sur la base du faux rapport de l’Académie des sciences.

Avec cette loi, le Sénégal emboiterait le pas du Burkina Faso qui est réputé posséder le système de réglementation en matière de biosécurité le plus expérimenté de la région ouest africaine, selon l’USDA. Rappelons qu’en 2012, le Burkina Faso a adopté une nouvelle loi sur la biosécurité pour faciliter la recherche et la commercialisation des produits génétiquement modifiés. Une mesure qui a permis l’introduction du coton transgénique pour la culture, ainsi que la recherche et le développement du niébé Bacillus thuringiensis (Bt) et de moustiques génétiquement modifiés.

Parallèlement, la Cedeao a élaboré un projet de loi sur la biosécurité en mars 2016 qui fait encore l’objet d’études et de discussions dans la mesure où il permettrait l’introduction d’OGM dans tous les Etats de la Communauté.

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