Les tensions commerciales sino-américaines profitent à Louis Dreyfus

 Les tensions commerciales sino-américaines profitent à Louis Dreyfus
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Le groupe de négoce spécialisé dans les matières premières agricoles Louis Dreyfus Company (LDC) a vu son bénéficie annuel croître de 13% en 2018 pour atteindre $355 millions et son résultat d’exploitation de 24% à $1,33 milliard, profitant notamment des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. LDC a enregistré des volumes record d’exportations de soja en provenance du Brésil, le pays sud-américain ayant augmenté ses échanges à destination de la Chine dans un contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington, note le groupe. Outre la performance des oléagineux, dont les marges de trituration ont été aussi améliorées, LDC salue aussi la performance de la plate-forme Jus, une performance stable dans le coton et une amélioration « considérable » dans les secteurs du sucre et du riz. En revanche, les ventes reculent près se 4% à $ 38,0 milliards.

“Nos résultats démontrent clairement notre capacité à relever le défi de la gestion des tendances différentes entre les plates-formes commerciales et des retombées des tensions commerciales mondiales“, déclare le directeur général, Ian McIntosh dans le communiqué de LCD.

En ce qui concerne l’Afrique, LDC indique qu’il continue de recentrer ses activités sur le continent, en quittant le Nigéria, la Tanzanie et l’Angola, tout en investissant dans plusieurs projets. Parmi ceux-ci, la création d’une joint-venture de minoterie de maïs en Afrique du Sud avec un partenaire local et l’acquisition de deux usines (Noordfed et Progress) ; l’acquisition à 100% de sa coentreprise d’égrenage en Zambie afin de renforcer ses activités de production de coton dans la région et de disposer d’un coton certifié Cotton Made in Africa (CmiA) et le renforcement des capacité de la plate-forme café pour répondre à la demande mondiale de café originaire d’Afrique de l’Est avec l’achat de nouveaux équipements de tri et de séchage pour ses usines de traitement de Kampala (Ouganda) et de Nairobi (Kenya).

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