La Chronique Matières Premières Agricoles au 24 octobre 2019

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 24 octobre 2019
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Le Royaume uni fait encore la Une des marchés après l’appel de Boris Johnson, le Premier ministre britannique, à la tenue d’élections législatives anticipées le 12 décembre. Pour sa part, le chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a annoncé dans la soirée qu’il attendrait la décision des 27 sur la demande de report du Brexit avant d’appeler à voter pour ou contre les élections anticipées. Sur le front du commerce USA-Chine, de nouvelles discussions seraient prévues dans la journée, entre autres sur l’augmentation des achats chinois de produits agricoles américains. Enfin, avant de quitter la direction de  la Banque centrale européenne (BCE)  la semaine prochaine pour laisser la place à Christine Lagarde,  Mario Draghi a tiré un bilan positif de son mandat de huit ans.

Sur les marchés de devises, le dollar  se dirige vers une hausse de 0,4% environ sur la semaine. Quant au pétrole, les cours sont repartis à la baisse aujourd’hui après trois séances consécutives de hausse, les risques de dégradation de la demande mondiale reprenant le dessus sur la diminution des stocks aux Etats-Unis. Le Brent est aux alentours des $ 61 et le brut léger américain à $ 56.

 

CACAO

Depuis la clôture vendredi dernier, le cacao a continué sur sa tendance baissière à New York mais a gagné £ 3 à Londres. Ainsi, partie de $ 2 486 en fin de semaine dernière sur la place new-yorkaise, où elle avait déjà glissé de 0,8% sur la semaine, la tonne a clôturé hier soir à $ 2 463. Londres, pour sa part,  affichait £ 1 860 hier soir contre £ 1 857 vendredi dernier.

Une semaine qui a connu un nouveau rebondissement dans l’élaboration de la stratégie commune cacaoyère de la Côte d’Ivoire et du Ghana face aux marchés mondiaux, aux multinationales et aux planteurs. Après avoir menacé, la semaine dernière, les multinationales de revoir leurs programmes de durabilité étant donné qu’elles tardaient à payer le différentiel de revenu vital (DRV) (lire Le Ghana et la Côte d’Ivoire mettent la pression sur les chocolatiers), mercredi, dans une déclaration commune, le Conseil du café-cacao de Côte d’Ivoire et le Cocobod du Ghana ont déclaré que les programmes de durabilité et le DRV pouvaient “fonctionner ensemble car les deux se complètent pour assurer la durabilité de l’industrie et la réalisation des ODD. Nous annonçons que le DRV et les programmes de durabilité coexisteraient et se compléteraient. La mise en œuvre de programmes de durabilité et de certification se poursuivra donc au Ghana et en Côte d’Ivoire » (lire La Côte d’Ivoire et le Ghana relâchent la pression sur la durabilité du cacao).

En Côte d’Ivoire où les arrivages de fèves affluent. Entre le 1er octobre, démarrage de la campagne actuelle 2019/20, et le 20 octobre, ce sont 208 000 t qui sont déjà arrivées aux ports d’Abidjan et de San Pedro, soit 16,9% de plus que sur la même période l’année dernière, selon les estimations des exportateurs. Dans les champs, les pluies s’atténuent et alternent avec un beau soleil dans la plupart des régions de production, ce qui apaise les crantes de maladies et devrait booster encore la campagne principale qui court d’octobre à mars.

Côté consommation, celle en Asie continue de progresser fortement. Vendredi dernier, l’Association du cacao d’Asie (CAA) a annoncé une progression de 14,73% au troisième trimestre 2019, à 225 356 t.  Le CAA rassemble la Malaisie, Singapour et l’Indonésie. Rappelons que les broyages en Europe ont glissé de 0,1% sur la même période, à 362 940 t, ceux en Amérique du Nord ont chuté de 7,4% à 119 004 t, seule la Côte d’Ivoire ayant progressé, et fortement, de 8,3% à 547 000 t (lire Les broyages du cacao chutent partout sauf en Côte d’Ivoire).

Côté entreprises, à l’occasion du forum économique Russie-Afrique qui s’est tenu à Sochi et s’est terminé hier, l’entreprise russe de confiseries United Confectioners (Uniconf) a signé un accord avec le négociant également russe ASV Grupp Africa. Ce dernier expédiera en Ouganda (où il est établi depuis 5 ans) sept conteneurs de 40 tonnes par mois, a expliqué le porte-parole d’United Confectioners, Alla Orlova. Il a précisé que du cacao ougandais serait expédié en Russie et transformé par United Confectionner pour fabriquer des chocolats et bonbons de la marque Alyonka qui seront commercialisés notamment en Ouganda (lire Le russe United Confectioners importera du cacao d’Ouganda pour revendre du chocolat Alyonka).

En Inde, dans sa gamme de produits de luxe Fabelle Exquisite Chocolates, le groupe ITC Limited a lancé une série limité de chocolat qui se veut le plus cher du monde, “Fabelle Trinity – Truffles Extraordinaire” à … $ 95 000 le kilo. De quoi faire tomber la cabosse des mains des cacaoculteurs…. La commercialisation se fera par pré-commande de boîte de 15 gr au prix de $ 1 428. Anuj Rustagi, responsable des chocolats, confiseries, café et nouvelles catégories de la Division alimentaire d’ITC, se félicite non seulement d’avoir marqué le marché indien avec un nouveau seuil de performance, mais d’être maintenant dans les Guinness Word Records (lire Un planteur ivoirien devra vendre 68 000 kg de cacao pour s’acheter un kilo de Fabelle Trinity en Inde).

CAFÉ

Un petit mieux sur l’Arabica mais la glissade se poursuit sur le Robusta. Cotée à New York, la livre (lb)  d’Arabica est passée de 95,70 cents vendredi dernier à 96,45 cents hier soir, tandis que le Robusta à Londres clôturait à $ 1,237 la tonne contre $ 1 251 en fin de semaine dernière. Un Robusta dont le prix ne cesse de s’effriter depuis les $ 2 000 atteints début 2017. Rien d’étonnant au vu de l’abondance des volumes tant sur la campagne 2017/18 que 2018/19. Et 2019/20 s’annonce bonne avec des conditions météorologiques favorables au Vietnam, n°1 mondial de cette variété de café, et au Brésil.

Heureusement, le Vietnam, qui est en pleine récolte, vend lentement son café Robusta ce qui soutient, quelque peu, les cours mondiaux. Cette semaine, les planteurs ont vendu un peu plus cher,  à 31 000-31 500 dongs ($ 1,34-1,36) le kilo contre 30 000 dongs la semaine dernière. Mais on était alors au plus bas en quatre mois ! Une légère hausse car les producteurs n’ont quasiment plus de stocks de 2018/19 et la récolte actuelle ne sera vraiment disponible qu’à partir de la mi-novembre. A l’export, les traders au Vietnam ont vendu la tonne de Grade 4, 80 défauts, avec une prime de $ 100 à $ 120 la tonne par rapport à la cotation de Londres sur l’échéance janvier. L’Indonésie, quant à elle, a vendu cette semaine son Grade 4, 80 défauts, avec une prime de $ 260 mais dans un marché atone.

L’Ouganda, deuxième exportateur africain de café toutes variétés confondues et n°1 africain du Robusta, estime que ses exportations sur la prochaine campagne 2019/20 augmenteront de 16% par rapport à la campagne précédente, grâce à une hausse des superficies dédiées aux caféiers et à une météo favorable. Selon James Kizito Mayanja de Uganda Coffee Development Authority (UCDA), les expéditions pourraient atteindre 5,1 millions de sacs de 60 kg (Ms) contre 4,4 Ms en 2018/19 (octobre/septembre) (lire En Ouganda, le café taclé par l’or et les produits laitiers).

 

En revanche, c’est la morosité qui règne dans la filière en Tanzanie. Le ministre de l’Agriculture, Japhet Hasunga, a déclaré hier que le pays risque de ne pas atteindre son objectif de 100 000 t de production ces quatre prochaines années car la filière dépend de vieilles variétés de caféiers, très sensibles aux maladies et insectes. C’est pourquoi il a lancé de nouvelles lignes directrices pour la filière, appelant le Tanzania Coffee Board (TCB) et le Tanzania Coffee Research Institute (TACR)  à collaborer pour s’assurer que les nouvelles variétés d’arbres sont bien distribuées au planteurs. Selon le TCR, le pays devrait exporter 50 000 t de café cette campagne contre 68 000 t en 2018/19.

 

Côté marchés, Nespresso vient de lancer son premier café de Porto Rico sur le marché américain. A noter par ailleurs que Nestlé a nommé Guillaume Le Cunff, actuellement président de Nestlé Etats-Unis, comme nouveau directeur (CEO) de Nespresso, dès le 1er janvier. Il succédera à Jean-Marc Duvoisin, qui occupera de nouvelles fonctions au sein du groupe.

 

CAOUTCHOUC

Les marchés à terme de Tokyo Commodity Exchange (Tocom) ont chuté jeudi, revenant d’un sommet de cinq semaines atteint la veille, alors que les investisseurs prenaient leurs bénéfices après le récent rebond et avant le discours du vice-président américain Mike Pence sur les négociations commerciales.  Globalement les cours  se sont appréciés sur la semaine passant de 166 yens le kilo  vendredi dernier à 168,8 ($1,55) le kilo  hier sur le Tocom et de 11 765 yuans la tonne à Shanghai à 11 825 yuans ($1673) hier à la clôture.

Mercredi les cours avaient bondi suite à l’annonce lundi par l’autorité thaïlandaise du caoutchouc qu’une zone clé de production d’hévéa en Thaïlande, la province de Narathiwat, avait été touchée par une épidémie de maladie fongique,  le Pestalotiopsis, susceptible de réduire de moitié la production de la région. La Thaïlande, premier producteur et exportateur mondial de caoutchouc naturel, représente jusqu’à 40% de l’approvisionnement mondial en caoutchouc. En outre, la maladie s ‘est propagée en Thaïlande après avoir touché des plantations en Indonésie et en Malaisie, pays voisins. Les trois pays représentent environ 70% de la production mondiale de caoutchouc naturel. Selon le Consortium international du caoutchouc (IRCo), la maladie touche actuellement environ 382 000 hectares de plantations de caoutchouc en Indonésie, en particulier dans certaines parties de Sumatra et de Kalimantan. L’Indonésie a déjà révisé sa production de caoutchouc naturel cette année en raison de l’épidémie, prévoyant une baisse de 15% de la production.

Une réduction supplémentaire de l’offre, alors qu’elle s’est déjà contractée de 8,3% à 5,853 millions de tonnes (Mt) au premier semestre 2019 selon les données de l’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANPRC). Du côté de  la demande mondiale, elle a progressé de 0,8% à 6, 933 Mt. « En dépit de fondamentaux plutôt favorables, en particulier sur le marché physique du caoutchouc, d’autres facteurs externes comme les incertitudes de la guerre commerciale Chine-États-Unis, la montée de la tension au Moyen-Orient et le ralentissement de l’économie chinoise ont également joué un rôle sur le marché  du caoutchouc naturel » observe l’ANPRC.

Le Cambodge a exporté 173 072 tonnes de caoutchouc au cours des neuf premiers mois de 2019, en hausse de 23% par rapport à la même période de l’année dernière, selon un rapport de la Direction générale du caoutchouc publié jeudi. Ces exportations ont généré $231 millions de recettes, en hausse de 20% avec un prix moyen de $1 335 la tonne sur les 9 mois en baisse d’environ $29 par rapport à la même période en 2018.

COTON

Le marché du coton a consolidé ses gains pour clôturer hier à la clôture à 64,65 cents la livre contre 65,16 cents vendredi dernier. En revanche, les ventes de coton américain la semaine dernière ont été décevantes.

La  Chine renforcera sa coopération avec les cinq pays du Mékong dans les secteurs du textile et du vêtement, a annoncé le Conseil national chinois du textile et du vêtement (CNTAC). Selon le CNTAC, des efforts supplémentaires seront déployés pour renforcer l’interaction entre le commerce et les investissements et améliorer les mécanismes de coopération, de manière à approfondir l’intégration des chaînes industrielles, y compris les vêtements, les filés et les équipements textiles.

Depuis la mise en place du mécanisme de coopération Lancang-Mékong, le commerce de textiles et de vêtements entre la Chine et les cinq pays du Mékong a connu une croissance soutenue parallèlement à l’ampleur des investissements, a déclaré Xu Yingxin, vice-président du conseil. En 2018, le volume des importations et des exportations de textiles et de vêtements de la Chine avec les cinq pays du Mékong a atteint $ 29,79 milliards, soit 9,6% du volume total des importations et des exportations chinoises de ce secteur.

En Ethiopie, le géant chinois du textile, Wuxi, n ° 1 de Cotton Textile PLC, a inauguré sa succursale en Éthiopie, avec l’ambition d’exporter une grande partie de ses produits sur le marché international. D’un coût de $220 millions, l’usine se situe dans la ville de Dire Dawa, dans l’Est de l’Ethiopie, sur une superficie de 51 ha avec une capacité de traitement de 300 000 broches. La firme chinoise a annoncé son intention d’exporter près de 100% de ses produits sur le marché international, principalement en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. L’entreprise compte utiliser la ligne de chemin de fer –Ethiopie-Djibouti  construite par la Chine pour exporter.

Afreximbank à travers son initiative Africotin ambitionne de soutenir la filière coton en Afrique, notamment au Burkina Faso et au Nigeria, avec une enveloppe d’environ €400 millions (Lire Afreximbank compte investir dans la filière coton en Afrique).

HUILE DE PALME

Le marché de l’huile de palme a progressé cette semaine pour atteindre jeudi un sommet de 16 mois après trois séances successives de hausse à 2 382 ringgits ($569,45) la tonne contre 2285 ringgits vendredi dernier. Les cours ont  été soutenus par la perspective de bonnes exportations – les exportations de Malaisie pourraient avoir augmenté de 10% entre le 1er et le 25 octobre – ainsi que le marché de Dalian en Chine et le Chicago Board of Trade aux Etats-Unis.

La Malaisie joue l’apaisement dans les tensions avec l’Inde générées par la position du Premier ministre Mahathir Mohamad sur le Cachemire (voir notre précédente Chronique). Des tensions sur le marché de l’huile de palme mais qui pourraient aussi impacter les négociations sur le Partenariat économique régional (RCEP) entre les dix membres de  l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) et six pays d’Asie- Pacifique (Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande). Un sommet du RCEP doit se tenir le 4 novembre  à Bangkok.

En ce qui concerne l’huile de palme, l’Association indienne des extracteurs de solvant (SEAI), le principal organisme  indien pour le commerce des huiles végétales , a appelé lundi à boycotter l’huile de palme en provenance de Malaisie.

En Indonésie, la quantité de terres détruites par les  incendies de septembre dernier  a dépassé la quantité brûlée en 2018, selon des données fournies lundi par Raffles Panjaitan, directeur par intérim de la gestion des incendies de forêt au ministère des Forêts et de l’environnement. A la fin du mois de septembre, 857 756 hectares  avaient été incendiés. C’est plus que les 529 267 ha brûlés en 2018, selon les données du gouvernement indonésien mais moins que  le record de  2,6 millions ha  atteint en 2015.

RIZ

Les prix à l’exportation des riz en Asie sont sur une tendance haussière cette semaine, surtout pour des raisons monétaires à l’exception du Vietnam où les stocks s’épuisent.

Au Vietnam, les prix du Viet 5%  ont encore progressé pour atteindre un record de plus de quatre mois à $350-$355 la tonne contre $350 la semaine dernière. Une hausse qui s’explique par l’épuisement des stocks, la demande restant stable notamment en provenance de l’Afrique et de Cuba.

Le marché vietnamien pourrait recevoir un coup de fouet supplémentaire car les Philippines, qui représentent 36% du total des expéditions en provenance du Vietnam, pourraient envisager d’assouplir bientôt leurs restrictions sur les importations de riz, estime un opérateur.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% progressent aussi à $368-$372 la tonne contre $365-$372 la tonne la semaine dernière. La roupie indienne a atteint jeudi son plus haut niveau en plus d’une semaine, réduisant les marges des exportateurs. Le président de l’Association des exportateurs de riz, B. V. Krishna Rao, estime que  “la demande des pays africains est encore faible”. En août, les exportations de riz de l’Inde ont chuté de 29% en glissement annuel pour atteindre 644 249 tonnes, en raison notamment de la faible demande des pays africains pour le riz non basmati.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% se sont aussi appréciés à $396-$410 la tonne contre $395-$400 la semaine dernière. Une légère hausse attribuable aux variations du taux de change selon les négociants, l’offre et la demande changeant très peu. “Si le baht faiblit un peu, nous pourrions peut-être vendre du riz, mais pour le moment, le riz thaï est tout simplement trop cher par rapport à ses concurrents“, a déclaré un autre négociant en riz.

SUCRE

Du sur-place… Le sucre roux a terminé hier soir sur la place new-yorkaise à 12,30 cents la livre (lb) parti de 12,32 cents en fin de semaine dernière, tandis que le blanc a clôturé à Londres à $ 335,50 contre $ 335,90 vendredi dernier.

On croule sous le sucre au Brésil. Le groupe industriel Unica a annoncé hier qu’il avait été produit 1,9 Mt de sucre sur les quinze premiers jours d’octobre dans la région du Centre-Sud, ce qui représente uen progression de 69% par rapport à la même période l’année dernière. Ainsi, 37,4 Mt de canne ont été broyées, soit 46% de plus que sur la même période l’année dernière. Les raffineries ont allouées 34,65% de la canne à la production de sucre et contre 32,30% l’année dernière à pareille époque. En outre, le temps sec au Brésil facilite les opérations  de ramassage et broyages qui devraient s’achever plus tôt qu’initialement prévu ; la teneur en sucre de la canne est également plus élevée du fait de cette météo.

Ca va toujours mal pour l’allemand Nordzucker, deuxième raffineur allemand. Il annonce aujourd’hui une perte de € 12 millions sur les six premiers mois de son exercice, liée essentiellement à la chute des cours mondiaux de l’édulcorant. Rappelons que sa perte en 2018/19 était de € 36 millions. Le 10 octobre, le n°1 européen, l’allemand Suedzucker avait annoncé une chute de 54,8% de ses bénéfices sur le deuxième trimestre de son exercice, mais il dégageait tout de même un bénéfice de € 28 millions sur l’ensemble de son activité. En revanche, sa division sucre enregistrait une perte opérationnelle de € 55 millions sur ce deuxième trimestre ; sa perte l’année dernière sur la même période avait été de € 6 millions.

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