Bientôt de nouveaux emplois et de nouvelles formations agricoles pour les jeunes Sénégalais

 Bientôt de nouveaux emplois et de nouvelles formations agricoles pour les jeunes Sénégalais
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Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, a déclaré samedi dernier lors d’une visite de fermes agricoles modernes individuelles et villageoises à Diana Malary dans la région de Sédhiou, que le gouvernement mettra en œuvre de nouveaux projets Agri-jeunes au courant du mois de mars. Ces projets permettront d’œuvrer à la création de près de 300 nouvelles fermes grâce à un financement de l’ordre de FCFA 80 milliards (€ 122 millions), souligne l’Agence de presse sénégalaise.

Cette annonce est la suite logique des déclarations de septembre dernier du ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, qui indiquait que le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) avait octroyé au gouvernement du Sénégal un financement de FCFA 30 milliards (€ 45,6 millions) pour la mise en œuvre d’un projet Agri-jeunes. Un projet qui devait alors débuter en … janvier 2020, et qui profiterait à 150 000 bénéficiaires directs dont 50 000 seraient insérés dans une activité rémunératrice et durable, dans des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques.

Malgré un petit retard, la réussite de ce projet est assurée grâce à l’expérience acquise par le Sénégal en la matière et la réalisation du Projet d’appui à la réduction de la migration à travers la création d’emplois ruraux au Sénégal (Pecersen). Ces fermes ont été réalisées dans le but de réduire la pauvreté dans les régions de Kolda, Sédhiou et Kédougou qui ont permis d’embaucher des jeunes et des femmes (70 % des emplois) ainsi que des migrants de retour dans la région (25 % des emplois).

Le projet Pecersen a permis la coopération espagnole, italienne et de l’Union européenne dans le cadre du développement des fermes agricoles “naatangue” (“prospère”) dans les régions les plus exposées à l’immigration au Sénégal (Lire : Au Sénégal, l’UE, l’Espagne et l’Italie aident les régions agricoles sensibles à l’immigration). Ainsi, De 2017 à 2020, 197 fermes “naatangue”, 47 fermes villageoises, 80 fermes familiales et 7 “Waar-Wi” ont été réalisés pour le compte du Pacersen, chaque “Waar-Wi” comptant 10 fermes familiales. Ces réalisations ont conduit à la création de 2 645 emplois directs et 5000 emplois indirects ont été créés dans la zone sud-est du Sénégal.

Le Sénégal et le Brésil vont coopérer pour former les jeunes Sénégalais

Le Sénégal n’offre pas que des emplois à ses jeunes, il rend l’agriculture attractive en permettant aux jeunes sélectionnés de voyager au Brésil pour se former. En effet, le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire du Sénégal (SE-CNSA), Jean-Pierre Senghor, et le président de l’Institut Brésil Afrique (IBRAF), Joao Bosco Monté, ont signé vendredi dernier à Dakar, une convention de partenariat portant sur la formation de jeunes Sénégalais en agriculture, au Brésil. Ainsi, les jeunes agriculteurs Sénégalais pourront profiter et apprendre du savoir-faire des Brésiliens et reviendront au pays fort d’une formation et de nouvelles connaissances qui seront autant d’armes supplémentaires dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.

‘’C’est dans cette culture de l’intelligence de nos jeunes que nous devons d’abord placer notre partenariat pour que l’Agriculture soit le levier de notre développement et que l’insécurité alimentaire soit vaincue par les jeunes qui croient à l’Agriculture’’ a déclaré le secrétaire exécutif.

Cependant… en Afrique, 2 % des étudiants seulement se spécialisent dans l’agriculture alors que ce secteur représente 32% du PIB du continent.

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