La Côte d’Ivoire se prépare à la norme internationale de cacao durable prévue pour novembre 2017

 La Côte d’Ivoire se prépare à la norme internationale de cacao durable prévue pour novembre 2017
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En Conseil des ministres, mercredi, le gouvernement ivoirien a adopté un décret réglementant la mise en œuvre des projets de certification et des programmes de durabilité dans la filière café-cacao, en vue de faire face à l’accroissement de la demande de cacao certifié par les industries cacaoyère et chocolatière nationale et internationale. Il s’agit également de répondre aux exigences des normes internationales de certification et de préparer les producteurs ainsi que toute la chaine de valeur du cacao à la mise en œuvre de la norme ISO/CEN 34101-Fèves de cacao durables et traçables, dont la publication finale est prévue en novembre 2017.

Il s'agit de mettre en œuvre de bonnes pratiques agricoles, de protéger l’environnement et d'améliorer les conditions sociales et les moyens de subsistance des producteurs, ce qui, par ailleurs, pourrait contribuer à susciter un intérêt pour la filière parmi les jeunes.

Rappelons que dès septembre 2015, des travaux étaient signalés être en cours entre le Comité européen de normalisation (CEN), qui réunit les organisations nationales de normalisation de 33 pays européens, et l'International Organization for Standardization (ISO) pour mettre au point une norme mondiale pour le cacao durable. Fairtrade International, Caobisco, l’Association européenne du cacao (ECA), la Fédération européenne des Syndicats de l’alimentation, de l’agriculture et du tourisme (EFFAT), la Fédération du commerce de cacao (FCC), l’International CoCoa Farmers Organization (ICCFO), l’International Cocoa Initiative (ICI), ISEAL Alliance, Solidaridad Network Foundation et la World Cocoa Foundation (WCF) ont également contribué aux  travaux du CEN et de l’ISO.

Le cacao, qui implique près de 14 millions de cacaoculteurs et autres travailleurs lés à la filière, qui est la troisième denrée agricole la plus échangée au niveau international,  ne bénéficiait pas d’une norme globale garantissant le respect des critères du commerce équitable cacao ; il était régit par trois systèmes de certification et de cahiers des charges établis par les organismes spécialisés.

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