Premier bilan du projet “Ripostes” contre l’érosion des terres au Sénégal

 Premier bilan du projet “Ripostes” contre l’érosion des terres au Sénégal
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Hier, à Dakar, la FAO a tenu la première rencontre du comité de pilotage du Projet de résilience et de reforestation pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes du Sénégal (Ripostes) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) ainsi que l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par la FAO. Cette première réunion avait pour but de montrer les grandes orientations du projet, valider le plan de travail et le budget annuel (PTBA) pour l’année 2022.

« Le Sénégal est confronté depuis quelques décennies à une dégradation de ses terres et de ses écosystèmes, résultante d’actions anthropiques telles que la coupe illicite de bois, l’expansion des terres de culture et exacerbées dans leur ensemble par les effets adverses du dérèglement climatique. Aujourd’hui, ce phénomène touche plus de 34 % des terres de toutes les zones écogéographiques et engendre d’importantes répercussions sur le plan socio-économique (CSE, 2019) », a rappelé le représentant de Adbou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du développement durable, rapporte pressafrik.com.

« Le projet Ripostes vise à réduire l’érosion des sols au Sénégal de 34 à 30% », a expliqué son coordonnateur, Ibra Sounkarou Ndiaye, rapporte APA. L’objectif est aussi d’améliorer la couverture forestière de 6% dans les 13 communes ciblées dans les régions de Louga (nord), Matam (nord), Fatick (centre) et Kaffrine (centre). « Cela est d’autant plus important que 50% des populations rurales tirent leurs moyens de subsistance des ressources naturelles », a-t-il dit, citant le Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE) de 2013.

Le projet Ripostes veut également une hausse de 3% des revenus des ménages sénégalais par rapport aux valeurs de 2019 et une augmentation de 5% du stock de carbone organique.

Le projet Ripostes, au budget de € 6 millions pour une durée de 5 ans, a démarré le 1er février 2021 et devra couvrir, les zones écogéographiques du bassin arachidier (régions de Fatick et Kaffrine) et sylvovasporale (Régions de Louga et Matam).

Le projet tend à renforcer les capacités d’adaptation des communautés face aux changements climatiques et atténuer leurs effets sur les terres et les écosystèmes. Le portage du projet par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de grande muraille verte (ASERGMV) doit permettre à créer des éco-villages et des villes vertes.

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