La Banque mondiale verse $ 131 millions pour les Centres d’excellence dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest

 La Banque mondiale verse $ 131 millions pour les Centres d’excellence dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest
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La Banque mondiale -via l’Association internationale de développement (IDA)- a accepté hier le financement de crédits et de subventions de $ 131 millions à destination du Bénin, de la Gambie, du Niger, du Nigéria et du Togo dans le cadre du second projet des Centres d’excellence africains, afin d’améliorer la qualité de leur enseignement supérieur et accélérer la transformation économique. Ce nouveau projet porte le financement total de la Banque mondiale au programme des Centres d’excellences africains à $ 587 millions.

La science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la santé et l’agriculture sont les secteurs dans lesquels la qualité de la formation et la recherche vont être renforcées, souligne Togo First.

Cet apport financier permettra de consolider les programmes existants, de développer la qualité de l’enseignement des masters et des doctorants, les formations professionnelles et la recherche appliquée. En outre, il est prévu de créer 3 nouveaux Centres (deux au Niger et un en Gambie).

Deborah Wetzel, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale en Afrique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord définit les Centres d’excellence africains comme « un programme phare qui aide avec succès les universités africaines à offrir des formations de qualité et à développer des spécialisations régionales pour répondre aux besoins du marché du travail. Ces compétences de haut niveau sont essentielles pour accroître la productivité, promouvoir la transformation économique et créer des emplois sur le continent ».

Rappelons qu’au dĂ©but du mois de novembre, le Centre d’excellence rĂ©gional sur les sciences aviaires (Cersa) Ă  l’UniversitĂ© de LomĂ© s’est dotĂ© d’un nouveau bâtiment. Au Togo, le Cersa a Ă©tĂ© crĂ©Ă© il y a quatre ans, sur un financement de FCFA 4 milliards ($ 8 millions). L’objectif est de former des experts et des professionnels, de faire de la recherche, d’apporter un appui et des conseils aux acteurs de la filière et de valoriser les sous-produits de ce secteur aviaire.

Les niveaux de formation sont des master et doctorat en science aviaire. A ce jour, on dénombre 140 masters et 50 doctorats inscrits et 850 professionnels déjà formés provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo.

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