Au Ghana, les acteurs accordent leurs violons pour développer la chaîne de valeur du cajou

 Au Ghana, les acteurs accordent leurs violons pour développer la chaîne de valeur du cajou
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La Ghana Export Promotion Authority (GEPA), la Cashew Industry Association of Ghana (CIAG) et BLC Consulting ont signé un Merorumdum of Understanding (MoU) pour faciliter la mise en œuvre du plan national de développement du cajou sur dix ans ( 2017-2027). Plan ambitieux, il vise à soutenir la recherche, améliorer les intrants et la technologie, réglementer l’industrie, développer les investissements stratégiques, accroître la consommation locale de produits à base de cajou pour in fine augmenter la production et la productivité tout au long de la chaîne de valeur de la noix de cajou. Les objectifs sont d’accroître la production de 145 000 tonnes pour atteindre 200 000 tonnes et les capacités de transformation 143 000 tonnes à aussi 200 000 tonnes. Le plan devrait avoir le soutien du ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture, de l’Alliance africaine de la noix de cajou et de la Banque Mondiale.

De son côté, la GEPA fera de la noix de cajou l’un de ses produits phares dans la promotion des produits non traditionnels à l’exportation. En 2016, l’anacarde a généré $197 millions de recettes. La directrice général du GEPA, Gifty Kekeli Klenam, a précisé lors de la signature du MoU que le plan de développement était unique car basé sur un partenariat public-privé avec l’implication de gestionnaires de fonds qui permettront de soutenir la recherche et le développement des agriculteurs, des transformateurs et plus généralement de tous les acteurs de la chaine de valeur. Elle a indiqué qu’elle collaborera avec les ministères de l’Alimentation et de l’Agriculture, du Commerce et de l’industrie pour mettre en place le National Cashew Development Board et le Cashew Development Fund. En outre, sera créé un Development Desk pour superviser toutes les activités liées à la noix de cajou, y compris un appui technique, et assurer la liaison avec toutes les parties prenantes dans le secteur. Elle milite pour que la GEPA introduise un prélèvement sur les exportations de noix de cajou brutes pour soutenir le plan au-delà des 10 ans. Ce prélèvement pourrait atteindre $8 millions par an et facilitera la mise en place du Cashew Development Fund.

Le président de la GIAG, Winfred Osei Owusu, se réjouit de l’implication de la GEPA. « Au cours des années, nous avons eu beaucoup de discussions avec le ministère du Commerce et de l'Industrie et il est tout à fait rafraîchissant que la nouvelle direction de GEPA ait accepté de travailler avec nous pour déployer ce plan décennal de développement » a-t-il déclaré.

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