Le marché des engrais NPK devrait rester ferme après la flambée des prix au 1er semestre

 Le marché des engrais NPK devrait rester ferme après la flambée des prix au 1er semestre
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Les prix des engrais NPK se sont envolés au 1er semestre 2021 se situant à des niveaux élevés depuis plusieurs années, avec des prix supérieurs à $400 la tonne, observe Argus Media dans l’étude « NPK price record sharpest rises to hit multi-year high » publiée en juillet. Ainsi les prix du Baltique/Mer Noire a gagné $155 la tonne, ceux du Maroc  $ 167,05, ceux d’Asie du Sud-Est $135 et ceux d’Ukraine $175 la tonne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’envolée des matières premières, en particulier l’urée et les produits phosphatées, plus rapide que celle des engrais, est le premier facteur de cette hausse des prix des engrais NPK. Une envolée qui a contribué à accroître les coûts de production du NPK.

 

 

Deuxième facteur, la forte hausse des taux de fret avec un manque de disponibilité de bateau et de conteneur. Ainsi, le tarif d’un Panamax voyageant de la Baltique vers la Chine a bondi de 61% depuis le début de l’année.

Il faut ajouter des fondamentaux plutôt favorables avec une offre plutôt serrée et en face une demande très dynamique de la plupart des régions. Ainsi note Argus Media, en Russie, qui  représente environ 1/3 de l’offre mondiale de NPK, le marché intérieur a été très dynamique réduisant les offres à l’exportation. En outre, « certains producteurs capables de fabriquer des NPK et des DAP/MAP ont choisi d’accorder plus d’attention à la production et à la vente des produits DAP/MAP les plus rentables plutôt qu’aux NPK, réduisant ainsi l’offre de NPK » affirme Argus Media.

Du côté de la demande, plusieurs marchés clés d’importation ont vu leur demande croître. C’est le cas de l’Inde avec une hausse des superficie cultivées. Toutefois, la flambée des prix rend le marché indien moins attractif. Les prix élevés des récoltes, en particulier le maïs, soutiennent la demande saisonnière de l’Amérique latine, en particulier au Brésil et au Mexique, qui sont en mesure de payer des prix plus élevés. Enfin, observe Argus, une vague d’achats de panique en Europe de l’Est a commencé à la mi-mai, les acheteurs essayant d’obtenir des produits pour l’automne. Une entrée plus précoce sur le marché provoquée par l’inquiétude d’une pénurie de l’offre dans les mois à venir, les prix élevés mais aussi les sanctions de l’Union européenne sur la Biélorussie. Enfin, l’offre limitée de MOP à l’échelle mondiale incite certains acheteurs à envisager d’acheter des NPK uniquement pour la teneur en potasse.

Argus Media conclut « le marché mondial du NPK devrait rester un marché de vendeurs à court terme. Les producteurs continueront d’augmenter les prix car il n’y a aucun signe de ralentissement de la tendance à la hausse des prix des matières premières. Ceci, combiné à une offre serrée continue et à une forte demande ».

 

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