Eau et agriculture : 22 responsables d’Afrique francophone initiés aux recettes d’Israël

Plus de 50% du territoire d’Israël est désertique et pourtant s’y développe un secteur agricole florissant, conjuguant productivité et innovations technologiques. De quoi interpeller bon nombre de pays d’Afrique de l’Ouest…

C’est ce qu’ont fait l’Agence israélienne pour la coopération internationale au développement (Mashav) et le Centre international de formation agricole en organisant du 13 au 24 mars au kibboutz de Shefayim, à 20 km de Tel Aviv, un atelier sur le « Développement du secteur agricole : le modèle israélien ». Vingt-deux responsables du secteur agricole de huit pays africains francophones y ont participé, dont du Bénin, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Bissau, du Sénégal et du Togo ainsi que du Burundi, Tchad et RD Congo.

L’atelier avait pour objectif de faire partager aux décideurs politiques et leaders participant la façon dont Israël à appréhender son développement agricole, notamment sa maîtrise et gestion de l’eau, avec les résultats qu’on lui connait. Car les changements globaux, liés au climat ou aux marchés, nécessitent une adaptation continue et de nouvelles stratégies.

Les politiques actuelles israéliennes visent à promouvoir un secteur rural dynamique engagé dans la préservation des ressources naturelles et de l’environnement, ainsi que l’entrepreneuriat, créant de nouvelles sources de revenus et préservant le bien-être de la communauté rurale.

« Durant ces dix jours, les 22 participants se sont vus montrer les différents aspects des secteurs agricoles israéliens et les facteurs qui ont permis son développement dont la gestion de l’eau, la recherche et développement agricole et ses liens avec les services de formation et les fermiers, l’agriculture dans des conditions arides, les technologies et plus encore », explique Tammy Errann-Soussan directrice de la division des pays francophones du Centre agricole du Mashav.

A la cérémonie de clôture qui s’est tenue au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, les participants ont rencontre des représentants du Mashav mais aussi de l’Agence de coopération pour le développement international ainsi que la Division Afrique. Au menu des échanges, les possibilités de coopération future.