En Côte d’Ivoire, Ivoire Bio Fruits nouvelle agro-industrie sur le marché des fruits séchés

 En Côte d’Ivoire, Ivoire Bio Fruits nouvelle agro-industrie sur le marché des fruits séchés
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En Côte d’Ivoire, on compte une nouvelle agro-industrie sur le marché des fruits séchés. Basée à Ferkessédougou, Ivoire Bio Fruits est une entreprise spécialisée dans la commercialisation de fruits séchés – mangue, ananas, banane, gingembre, papaye, pomme de cajou, coco-  certifiés biologiques tant au niveau européen (EOS) qu’aux Etats-Unis (NOP).

Elle est le fruit d’un d’investissement conjoint de  l’entreprise de production de mangues séchées en Côte d’Ivoire ITIA, créée en 2013, et du fonds d’investissement à impact en Côte d’Ivoire, Comoé Capital d’Investisseurs et partenaires (I&P). Elle est dirigée par René Méhoua Yéo, fondateur d’ITIA, majoritaire au capital, qui possède son propre verger de mangue et qui est vice-président de l’Interprofession de la mangue en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui la capacité de l’usine est de 2 tonnes par jour mais elle devrait être très rapidement portée, sous quinze jours, à 5 tonnes/jour avec l’arrivée de nouveaux fours, indique à CommodAfrica Issa Sidibé, directeur général de Comoé Capital.

L’investissement de Comoé Capital  a permis d’accroître la capacité de production et de mettre l’unité aux normes, l’entreprise étant engagée dans une démarche de certification HACCP. Cet investissement a été couplé avec un apport financier et technique de l’Agence française de développement (AFD) via l’initiative Choose Africa. Pour Issa Sidibé,  l’appui de l’AFD a été un préalable indispensable à l’ investissement du fonds à impact. Durant la phase d’amorçage, d’une durée de deux ans, il  a permis de réaliser la certification biologique des vergers, d’augmenter les capacités de stockage et de production, de diversifier l’offre de produits en la portant à sept  fruits contre seulement un au départ, la mangue, à obtenir ses premiers clients. La production est à 90% orientée à l’exportation vers le marché européen. Les 10% restants sont écoulés sur le marché local.

Très rapidement, au début de l’année prochaine, une nouvelle unité de transformation des fruits sera construite affirme Ie directeur de Comoé Capital.  

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