Le potentiel de hausse de la demande en blé sera en Afrique subsaharienne d’ici à 2025

 Le potentiel de hausse  de la demande en  blé sera en Afrique subsaharienne d’ici à 2025
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La demande de blé de l'Afrique subsaharienne est susceptible de dépasser celle des gros importateurs traditionnels de blé sur les marchés d'Afrique du Nord – Egypte, Algérie et Maroc-  d'ici 2025 estime la banque néerlandaise Rabobank. D’ores et déjà, la croissance de la population et du PIB a fait plus que doubler les importations en Afrique subsaharienne ces 15 dernières années tandis que la production locale demeure relativement stable.

Dans les dix prochaines années,  l’Afrique sub-saharienne devrait importer entre 9 et 11 millions de tonnes (Mt) de blé en plus –soit entre 40 et 50% de plus que le niveau actuel de ses importations, tandis que l’Afrique du Nord devrait importer seulement environ 4 Mt, soit 16% de plus.

« Des différences structurelles existent entre les régions, et alors que l'Afrique du Nord a la plus forte consommation par habitant mais aussi un marché saturé, l'Afrique subsaharienne a une consommation par habitant  beaucoup plus faible mais avec un potentiel plus élevé, couplé à la croissance démographique plus forte. Ce dernier sera le principal moteur dans l'élargissement de l'écart entre la production locale en Afrique subsaharienne et la demande potentielle à long terme »,  estime Rabobank dans son étude.

 Fortes opportunités en Afrique de l’Ouest

Des conditions climatiques peu favorables pour produire des quantités importantes de blé localement font que l’Afrique de l’Ouest restera tributaire des importations pou combler ses besoins. Sur les cinq dernières années, l’Afrique de l’Ouest a importé en moyenne 6,8 Mt de blé, soit environ 5% du commerce mondial.

Rabobank estime que les quatre pays ouest africains avec  le plus fort potentiel sont le Nigeria, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Les importations proviennent essentiellement des pays européens et des  Etats-Unis, et Rabobank estime que l’Europe et en particulier la France devrait être bien positionnée pour capter cette demande croissante en blé. 

 

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