L’Union Africaine et Mars s’associent pour relever le défi l’aflatoxine
La Commission de l’Union Africaine (CUA) et le groupe agroalimentaire américain Mars ont signé un Memorandum of Understanding (MoU) le 15 décembre pour lutter contre l’aflatoxine dans les cultures vivrières. L’accord ambitionne de faciliter le partage de la recherche sur la sécurité des aliments, les connaissances et les bonnes pratiques mais aussi de développer et renforcer les capacités pour tester et contrôler l’aflatoxine, indique un communiqué de l’Union Africaine.
« La coopération entre CUA et de Mars est en ligne avec nos efforts pour relever le défi complexe de l'aflatoxine en collaboration avec un large éventail de parties prenantes. Nous apprécions les compétences du secteur privé et en particulier l'expérience de Mars dans la sécurité des aliments, la qualité et la création de plates-formes de recherche sur la sécurité alimentaire qui sont toutes d'un intérêt direct pour le contrôle de l'aflatoxine » a déclaré H.E. Rhoda Peace Tumusiime, Commissaire pour l’Économie rurale et l’agriculture à la CUA.
Plus spécifiquement, la CUA via le Partenariat pour la lutte contre l’aflatoxine en Afrique (Paca) bénéficiera du Centre mondial de sécurité alimentaire de Mars et ensemble sensibiliseront l’Afrique aux problèmes de l'aflatoxine.
Hautement toxiques pour les humains et les animaux, des millions de personnes en Afrique sont exposés à des taux élevés avec des conséquences importantes sur la santé. En outre, l’aflatoxine est un frein majeur à l’utilisation de certaines premières africaines dans la chaîne de valeur mondiale. On estime à près de $450 millions par an le manque à gagner de l’Afrique en termes d’échanges commerciaux en raison de la contamination par les aflatoxines.
Afin de disposer des informations sur la prévalence des aflatoxines en Afrique et ainsi de mieux cibler les interventions, le Paca a démarré la mise en place d’un système de gestion électronique des données y compris une carte de la prévalence de l’aflatoxine en ligne pour l’Afrique, à travers le Système africain de gestion de l’information sur les aflatoxines (AfricaAIMs).