BioTrade, un marché en forte expansion et des opportunités pour l’Afrique

 BioTrade, un marché en forte expansion et des opportunités pour l’Afrique
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Le commerce des produits végétaux et animaux durables, BioTrade,  se développe de façon exponentielle. En 2015, les exportations s’élèvaient à $4,15 milliards contre seulement $40 millions   en 2003. Cette croissance devrait se poursuivre dans les années à venir au rythme de 19% par an. Ainsi, les biens et services de la biodiversité BioTrade représenteront environ 33% du commerce mondial selon le rapport de la CNUCED « 20 years of BioTrade : Connecting People, Planet and Markets » publié début décembre.

Une plus grande sensibilisation à l'environnement et un changement des préférences des consommateurs devraient concourir à la poursuite de cette croissance ce qui devrait  générer  des emplois et des revenus tout en protégeant également la biodiversité, indique le rapport.

«En appliquant l'intérêt commercial propre aux plantes et aux animaux qui nous entourent, nous utilisons le commerce pour créer des emplois et des moyens de subsistance, mais aussi pour protéger les espèces rares», a déclaré le secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.

Toutefois, « Pour les pays en développement dotés d'une richesse de la biodiversité, cette opportunité a été à peine exploitée » souligne Mukhisa Kituyi.

La CNUCED aide les pays à identifier et saisir de nouvelles opportunités pour BioTrade, et à introduire et mettre en œuvre les politiques qui soutiennent ce commerce. À ce jour plus de vingt pays en développement en Afrique, Amérique latine et Asie ont implanté Bio Trade – le concept et les méthodologies –  avec le soutien  des partenaires Bio Trade nationaux, régionaux et internationaux.  En Afrique, les pays concernés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Burkina Faso, le Ghana, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

La CNUCED remarque que la nouvelle réglementation de l'Union européenne (UE) sur les nouveaux aliments (2015/2283), qui entrera en vigueur le 1er janvier 2018, pourrait faciliter l'accès au marché de l'UE de certains produits alimentaires traditionnels avec l’allègement de la procédure d'autorisation d'un nouvel aliment prend entre 18 mois et 3 ans. 

Le rapport est disponible sur le site de l’UNCTAD

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