Détente de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires au mois d’août

 Détente de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires au mois d’août

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L’Indice FAO des prix des produits alimentaires recule de 2,1% en août avec une baisse de l’ensemble des indices à l’exception notable du riz et dans une moindre mesure du sucre.

L’Indice FAO des prix des céréales a reculé de 0,7 % au mois d’août par rapport au mois précédent de 14,1% par rapport à août 2022. Les prix internationaux du blé ont cédé 3,8 %, principalement en raison de l’accroissement saisonnier des disponibilités dan l’hémisphère Nord. Les céréales secondaires sont aussi en recul, de 3,4 %, avec une baisse des prix du maïs pour le septième mois d’affilé tombant à leur plus bas niveau depuis septembre 2020. En revanche, l’indice FAO des prix de tous les types de riz a grimpé de 9,8 % en août par rapport au mois précédent et a atteint son cours nominal le plus élevé depuis 15 ans avec la multiplication des restrictions des expéditions du premier exportateur mondial, l’Inde.

L’Indice FAO des prix des huiles végétales a baissé de 3,1% , l’ensemble des huiles végétales baissant, les prix mondiaux de l’huile de tournesol affichant la plus forte chute (8%).

L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’abaisse de 4%. Il s’agit de la huitième baisse mensuelle consécutive de l’indice, dont la valeur accuse un retrait de 22,4 % par rapport à celle de l’année dernière au mois d’août.

L’Indice FAO des prix de la viande cède 3% avec une baisse des prix internationaux de tous les types de viande, la viande d’ovins accusant le recul le plus marqué, en majeure partie sous l’effet d’une augmentation des disponibilités exportables, principalement en Australie, et d’un affaiblissement de la demande en Chine.

L’Indice FAO des prix du sucre a progressé de 1,3% sous l’effet de préoccupations accrues que suscitent les répercussions du phénomène météorologique El Niño sur les perspectives mondiales de production, en particulier en Inde et en Thaïlande. Mais, le volume important de la récolte au Brésil a limité la pression haussière sur les prix mondiaux du sucre.

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