La Chronique matières premières agricoles au 25 mai 2023

 La Chronique matières premières agricoles au 25 mai 2023
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Wall Street a clôturé hier soir en hausse dans un contexte d’optimisme prudent sur le plafond de la dette américaine. En effet, selon Reuters, le président Joe Biden et le “speaker” de la Chambre des représentants Kevin McCarthy seraient proches de conclure un accord, les positions des deux camps étant désormais séparées seulement de $ 70 milliards pour les dépenses discrétionnaire. L’agence de notation DBRS Morningstar a d’ailleurs placé hier sa note triple A des Etats-Unis sous surveillance en vue d’une possible dégradation, moins de 24 heures après un avertissement similaire de Fitch. A noter, s’agissant des Etats-Unis, que sa croissance a été révisée en hausse à 1,3% au premier trimestre et le nombre d’inscriptions au chômage a légèrement augmenté la semaine dernière.

En Europe, en revanche, les marchés ont dégringolé à la clôture hier soir suite à l’entrée officielle de l’Allemagne en récession technique en début d’année. Son PIB a reculé de 0,3% au premier trimestre après une baisse de 0,5% au quatrième trimestre.

Cette mauvaise situation allemande a affecté la valeur de l’euro qui a terminé, hier soir, en baisse à $ 1,0719.

Le marché du pétrole baisse nettement, le vice-Premier ministre russe chargé de l’Energie Alexandre Novak, ayant écarté la perspective de nouvelles réductions de l’offre de l’Opep+ lors de la réunion du 4 juin. Le WTI s’est établi hier à $ 71,38 et le Brent à $ 75,48.

CACAO  – CAFÉCAOUTCHOUC COTONHUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

Le cacao a glissé sur la période sous revue, clôturant hier soir à Londres à £ 2 366 contre £ 2 398 en fin de semaine dernière, tandis que New York passait de $ 3 068 à $ 3 017, tous deux sur l’échéance juillet.

En Côte d’Ivoire, dans les zones de production cacaoyère, il pleut abondamment ce qui présage d’une bonne récolte intermédiaire qui court d’avril à septembre. Les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont franchi la barre des 2 millions de tonnes (Mt), pour totaliser 2,03 Mt entre le 1er octobre et le 21 mai, ce qui représente une baisse de 5,7% par rapport à la même période la campagne précédente, estiment les exportateurs.

Le président du Ghana Nana Akufo-Addo a déclaré qu’il était convaincu que le pays serait en mesure de répondre aux exigences de la législation européenne imminente interdisant l’importation de biens liés à des violations des droits de l’Homme et donc au travail des enfants. Rappelons que le Ghana et la Côte d’Ivoire ont fait l’objet de vives critiques de la part de l’UE concernant ce travail des enfants dans les plantations de cacao, mais Akufo-Addo a déclaré qu’il ne s’agissait “pas d’une allégation fondée en fait”.

CAFÉ

Si le café Robusta a clôturé en baisse hier soir sur la place boursière de Londres par rapport à vendredi dernier, soit à $ 2 553 contre $ 2 588 sur l’échéance juillet, la tonne a atteint hier en cours de séance un plus haut en 15 ans à $ 2 675 pour redescendre après. Mais on reste bel et bien sur des niveaux zéniths ! Quant à l’Arabica, partie de $ 1,92 en fin de semaine dernière, la livre (lb) a clôturé hier soir à New York à 1,827, tous deux sur l’échéance juillet.

Le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) a révisé à la baisse sa projection de production de café au Vietnam, le deuxième producteur mondial après le Brésil et numéro 1 du Robusta, affirmant que moins de soins apportés à la caféiculture devrait réduire de 6 % la production en 2022/23 (octobre-septembre) à 29,75 millions de sacs de 60 kg (Ms). L’USDA, cependant, voit une reprise durant la prochaine campagne (2023/24), de l’ordre de 5% à 31,3 Ms. Les stocks de café au plan national auraient fortement chuté ; les volumes exportés en 2023/24 seraient au plus bas en trois ans, à 27,5 Ms.

Cette semaine, les producteurs dans les Central Highlands du Vietnam ont vendu plus cher leur café par rapport à la semaine dernière, entre 59 200 et 61 100 dongs le kilo ($ 2,53-$ 2,61) contre 55 200 à 57 500 dongs la semaine dernière, suivant en cela les gains des contrats à terme à Londres. “Les prix de juillet restent exorbitants en raison des inquiétudes concernant la pénurie d’approvisionnement à court terme sur les marchés clés“, a déclaré à Reuters un négociant basé dans la ceinture du café. « De nombreux exportateurs craignent ne pas avoir assez de fèves à livrer au second semestre de cette année. » Le négociant a estimé entre 10 et 15% la baisse de la production cette campagne par rapport à la précédente contre les 6% estimés par l’USDA (lire supra). Tout ceci sur fond d’inquiétude suscité par le phénomène météorologique El Niño qui devrait apparaitre au troisième trimestre et impacterait la production.

A l’export au Vietnam cette semaine, les traders ont proposé le Grade 5, 5% grains noirs et brisés, avec une prime de $ 150 à $ 180 la tonne par rapport au contrat de juillet à Londres. La prime était de $ 150 à $ 160 la semaine dernière.

En Indonésie, la prime à l’export des Robusta de Sumatra a été de $ 270 sur le contrat de septembre et de $ 140 sur juillet ; la semaine dernière, la prime évoluait dans une fourchette allant de $ 170 à $ 200. “Le prix monte en flèche parce que les exportateurs achètent de manière agressive en raison de l’offre limitée“, a déclaré un négociant. “Les approvisionnements ne suffisent pas, ce qui oblige les exportateurs à se précipiter sur les grains de café disponible, provoquant une hausse des prix locaux plus élevés que les cours à Londres.”

En Ouganda, les volumes de café exportés ont baissé de 8%, à 373 610 sacs de 60 kg, par rapport à il y a un an, a indiqué dans un rapport Uganda Coffee Development Authority (UCDA). La filière a été impactée par la sécheresse en amont et, en aval, par les expéditions en forte baisse au Soudan à cause de la guerre déclenchée le 15 avril : sur la totalité de ce mois d’avril, ses exportations vers le Soudan n’ont représenté que 11% du total exporté contre 18% en mars.

Un marché mondial du café, comme sur d’autres matières premières, qui appréhende l’arrivée sans doute au second semestre du phénomène météorologique El Niño. El Niño présente un risque plus important pour la production du Robusta que de l’Arabica, a rappelé l’analyste Fernando Maximiliano, du courtier StoneX. Il a précisé qu’il y avait eu une baisse de près de 40% de la production de Robusta au Brésil la dernière fois qu’un fort El Niño s’est développé et a provoqué une sécheresse dans l’État brésilien d’Espirito Santo entre 2015 et 2016. Si la région est mieux préparée de nos jours après avoir investi dans des réservoirs et des systèmes d’irrigation, le potentiel de la récolte dépendra entièrement de l’intensité du temps sec attendu causé par El Niño. Le Centre national vietnamien de prévisions hydrométéorologiques prévoit une probabilité de 70 à 80 % qu’El Niño se développe à la mi-2023 et se prolonge jusqu’en 2024. L’institution s’attend à des températures record dans le pays au cours de cette période.

Les risques semblent plus faibles pour l’Arabica. Ainsi, au Brésil, El Nino pourrait réduire les risques de gelées, a déclaré Natalia Gandolphi de chez HedgePoint Global Markets. Elle a cependant déclaré que la récolte pourrait être affectée si les températures restaient trop élevées pendant la phase de floraison de la récolte 2024/25 vers septembre et que les arbres perdaient trop de fleurs.

CAOUTCHOUC

Glissade des cours du caoutchouc entraînée par la faiblesse de la demande de la Chine. Ainsi sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé  hier à 207 yens ($1,53) le kilo  contre 212,7 yens vendredi dernier. La  demande atone se reflète sur le marché de Shanghai qui a plus chuté cette semaine que celui du Japon et affiché sept séances consécutives de baisse avec une clôture à 11 750 yuans ($1 699,92) la tonne contre 12 215 yuans vendredi dernier.

L’économie chinoise a perdu de son élan au début du deuxième trimestre et le marché chinois est toujours calme. En revanche, au Japon, l’activité manufacturière a augmenté pour la première fois en sept mois en mai, le climat des affaires chez les grands fabricants est devenu positif et le secteur des services a atteint une croissance record.

En Thaïlande, alors que la production s’approche de son pic de production,  elle pourrait être affectée à l’approche de la mousson du sud-ouest. Le National Water Command Center (NWCC) a émis des avertissements de crue éclaire pour certaines provinces de toutes les régions du 27 mai au 1er juin.

En Malaisie, les exportations de caoutchouc sont tombées à  35,99 milliards de ringgits ($7,8 milliards) en 2022 contre  71,01 milliards en 2021 selon une déclaration du vice-Premier ministre et ministre des Plantations et des produits de base Datuk Seri Fadillah Yusof. Précisant que la production de fonds de tasse avait chuté de 16,6 % et celle de latex de 52,7 % au cours des cinq années allant de 2017 à 2022.

Au Vietnam, les exportations de caoutchouc sont en baisse sur les quatre premiers mois de l’année 2023 Elles reculent de 3,2% en volume à  469 632 tonnes  et de 23,7% en valeur à $653,22 millions. Sur le seul mois d’avril, le pays a expédié quelque 87 749 tonnes de caoutchouc pour  $ 121,79 millions, en baisse respectivement de 24,3 % en et de 25,7 % par rapport à mars, selon le Département général des douanes vietnamiennes. Le prix moyen à l’exportation en avril a atteint $1 388 la tonne, marquant ainsi une baisse de 1,9 % par rapport au mois précédent et 23,1 % de moins qu’en avril de l’année dernière.

Côté entreprise, la production automobile nationale du premier constructeur automobile du Japon, Toyota, devrait dépasser les 3 millions pour la première fois en quatre ans au cours de l’exercice 23/24, a rapporté Nikkei.

COTON

Après avoir gagné plus de 8% la semaine dernière, les cours du coton se sont fortement repliés, perdant plus de 6 cents la livre pour clôturer hier à 80,12 cents la livre contre 86,720 cents vendredi dernier. Les facteurs macroéconomiques ont joué à plein sur fonds de négociation sur le plafond de la dette américaine mais aussi l’appréciation du dollar tandis que les pluies dans le premier Etat américain producteur de coton, le Texas, améliorent les conditions météorologiques pour la culture du coton.

En Australie, la production de coton devrait atteindre cette année un record de 5,5 millions de balle pour une valeur de $3,9 milliards, selon le directeur général de Cotton Australia, Michael Murray,  à abc.net.au.

En Côte d’Ivoire, la production de coton devrait rebondir de 70% en 2023/24 pour atteindre 400 000 tonnes (Lire : Coton  en Côte d’ivoire : stabilité du prix au producteur et de hausse de la production).

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme se sont repris en fin de semaine pour finir  sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange en légère hausse à 3 498 ringgits ($788,73) la tonne contre 3 480 ringgits vendredi dernier. Une reprise alimentée par la hausse des prix du pétrole, la faiblesse du ringgit et la perspective d’une baisse de production suite au phénomène El Niño. Le Malaysian Palm Oil Board (MPOB) a indiqué que la production malaisienne pourrait chuter en 1 et 3 millions de tonnes l’année prochaine.

Dans l’immédiat,  la production d’huile de palme devrait rebondir en mai. En outre, la demande est modérée – les exportations de la Malaisie seraient en légère baisse (-0,7%) ou légère hausse (+0,7%)  selon les inspecteurs du 1er au 25 mai –  et les autres huiles comestibles sont plus compétitives, comme le montre la chute des importations indiennes (voir-ci-dessous).

La société de courtage UOB KayHian estime que les prix de l’huile de palme pourraient reprendre une tendance à la hausse une fois que le marché incorporera que l’approvisionnement en huile de palme sera serré au cours du second semestre et même en 2024. “Sur la base de nos récentes vérifications au sol, les palmiers à huile sont” très malades “après trois événements de La Nina, ayant été sous-fertilisés au cours des 3-4 dernières années et soumis à une mauvaise gestion agricole”, a déclaré UOB KayHian dans une note.

En Inde, premier importateur mondial d’huiles comestibles, les importations d’huile de palme tomberaient au mois de mai à leur plus bas niveau en 27 mois, New Delhi remplaçant l’huile de palme par de l’huile de soja et de tournesol plus compétitive.

Environ 261 000 tonnes d’huile de palme ont été déchargées dans divers ports indiens au cours des vingt premiers jours de mai et 150 000 tonnes supplémentaires devraient être déchargées dans les 11 jours restants, pour un total de 411 000 tonnes, selon les estimations moyennes des négociants et  inspecteurs. Or, selon l’Association indienne des extracteurs de solvants (SEA), les importations mensuelles moyennes d’huile de palme de l’Inde au cours des six premiers mois de la campagne de commercialisation 2022/23 qui a débuté le 1er novembre étaient de 818 203 tonnes. En avril, les acheteurs indiens ont choisi d’annuler de grandes quantités d’achats d’huile de palme pour la première fois depuis de nombreuses années et l’industrie s’attendait à ce que les importations de mai tombent à 700 000 tonnes. En revanche, les importations d’huile de tournesol devraient bondir de 28% à 310 000 tonnes et celles de soja de 16% à 305 000 tonnes.

L’Indonésie et la Malaisie, les deux premiers producteurs mondiaux d’huile de palme, enverront la semaine prochaine de hauts responsables à l’Union européenne pour exprimer leur inquiétude face à une nouvelle loi sur la déforestation qui, selon eux, pourrait être préjudiciable aux petites entreprises agricoles.

Côté entreprise, le plus grand planteur mondial de palmier à huile de palme, le malaisien Sime Darby Plantation Berhad, a vu son bénéfice  au 1er trimestre 2023 plongé de 90% en glissement annuel pour s’établir à 69 millions de ringgits ($15,56 millions) tandis que son chiffre d’affaires a diminué de 7% à 4,07 milliards de ringgits. “Notre performance a été affectée par la forte baisse des prix moyens de l’huile de palme brute et l’impact de la pénurie prolongée de main-d’œuvre en Malaisie, qui n’en est qu’aux premiers stades de la reprise“, a déclaré le directeur général du groupe Mohamad Helmy Othman Basha dans un dossier de bourse. Les prix de la huile de palme sur la bourse de Malaisie ont baissé de 13% sur le 1er trimestre 2023 à 3 887 ringgits la tonne en moyenne, contre 4 465 ringgits au 1er trimestre 2022. S’ajoutent des coûts financiers plus élevés en raison de l’augmentation des taux d’intérêt.

RIZ

Les prix du riz exporté du Vietnam ont atteint leur plus haut niveau depuis fin avril cette semaine soutenus par la faiblesse des approvisionnements, tandis dans les autres grands pays d’Asie, les prix sont stables en raison d’une demande terne.

Au Vietnam,  les prix du Viet 5%  ont grimpé à $490 et $495 la tonne, contre une fourchette de $485- $495 la semaine dernière. “Les approvisionnements sont faibles et les exportateurs se concentrent sur l’exécution des contrats signés avec les acheteurs indonésiens“, a déclaré un négociant basé à Ho Chi Minh-Ville à Reuters. Les données d’expédition préliminaires ont montré que 213 000 tonnes de riz devaient être chargées au port de Ho Chi Minh-Ville pendant la période du 1er au 29 mai, la majeure partie du riz étant destinée aux Philippines, à l’Indonésie et à l’Afrique.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont légèrement baissé $495-$500 la tonne contre $ 500  de la semaine dernière. La demande est modérée et  les marchés attendent la récolte de la prochaine récolte pour des approvisionnements supplémentaires.

Les exportations de riz de janvier à avril ont dépassé les 2,79 millions de tonnes (Mt) ce qui laisse à penser, selon le ministère de l’Agriculture et des coopératives que le pays dépassera son objectif annuel. Le Département du commerce intérieur (DIT) prévoit que les exportations atteindront 8 Mt, contre 7,69 Mt en 2022.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont inchangés à $374- $378 $ la tonne avec des prix sous pression en partie en raison de la dépréciation de la roupie dans contexte de faible  demande.

L’Inde qui prône une certaine souplesse dans son interdiction d’exporter des brisures de riz, en vigueur depuis septembre dernier, avec l’expédition d’environ 1,05 million de tonne de céréales alimentaires au Népal, en Indonésie, au Sénégal et en Gambie dans le cadre de sa diplomatie économique au cours de l’exercice en cours (Lire : Le riz, clef de la diplomatie indienne en Afrique).

SUCRE

Le sucre fond ! De 25,78 cents la livre (lb) vendredi dernier, le roux est repassé en dessous de la barre des 25 cents pour clôturer hier soir à New York à 24,83 cent sur l’échéance juillet, après avoir même touché les 24,61 cents en cours de séance, son prix le plus faible depuis le début du mois de mai. Quant sucre blanc coté à Londres, e contrat août est repassé en dessous de $ 710 sur août

Les broyages de canne à sucre et la production de sucre dans le centre-sud du Brésil ont dépassé les prévisions du marché au cours de la première quinzaine de mai, a indiqué hier le groupe industriel UNICA, alors que les usines ont profité des bonnes conditions météorologiques pour accélérer leurs opérations. “Contrairement à ce qui s’est passé dans la seconde moitié d’avril, le temps plus sec a favorisé la récolte et les broyages“, a déclaré Unica dans un rapport. Les broyages ont totalisé 43,98 Mt sur la période, en hausse de 28,25% par rapport à la même période l’année dernière, et la production de sucre 2,53 Mt, en progression de 50% sur l’année précédente. Les analystes avaient une prévision médiane de 40,73 millions et 2,21 Mt, respectivement. Unica a ajouté que la production totale d’éthanol au cours de la période avait augmenté de 15,3 % pour atteindre 1,91 milliard de litres.

Les raffineries entendent, en effet, broyer tambour battant car les volumes arrivent en masse et les cours demeurent élevés.

Côté entreprises, le géant allemand Suedzucker a confirmé hier sa prévision d’une forte hausse de ses bénéfices cet exercice encore car les prix du sucre sont élevés. Ses prévisions de bénéfice d’exploitation sur l’exercice 2023/24 qui a démarré le 1er mars sont entre € 725 et 875 millions. Au cours de l’exercice clos en février, son bénéfice avait augmenté d’environ 112 %, à € 704 millions.

Suedzucker rappelle que l’approvisionnement mondial étroit a poussé en avril les contrats à terme sur le sucre à des sommets de 11 ans et demi. Dans l’UE, les prix sont passés de € 443 euros la tonne en mars 2022 à € 804 en février 2023, a déclaré le n°1 européen du sucre.

On estime que les semis de betteraves à sucre en Europe pour la récolte de cet hiver n’ont augmenté que modérément et l’UE devrait rester un importateur net de sucre au cours de la saison 2023/24, ce qui va renforcer la demande mondiale déjà forte, a déclaré Suedzucker.

 

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