La Chronique matières premières agricoles au 31 août 2023

 La Chronique matières premières agricoles au 31 août 2023
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Des indicateurs macroéconomiques mitigés ont fait baisser les principales bourses européennes, hormis Francfort, tandis que Wall Street clôturait sur une position mitigée, les nouveaux indicateurs d’inflation ne surprenant guère et en attendant les chiffres de l’emploi qui doivent être publiés aujourd’hui.

Ainsi, l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis (+0,2% en juillet et +3,3% sur un an) sont ressortis globalement identiques en août par rapport à juillet, poursuivant sa décrue et conformes aux attentes. Mais la vigueur des dépenses de consommation (+0,8%) a surpris, créant de la volatilité sur les marchés actions. Rappelons que les dépenses de consommation aux Etats-Unis représentent plus des deux tiers de l’activé économique du pays.

Il y a beaucoup de données qui restent à venir (mais) il est très probable que la Federal Reserve ne bouge pas (ses taux) en novembre et que nous en ayons fini avec les hausses de taux“, estime cependant Tony Roth, directeur des investissements chez Wilmington Trust. Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis la semaine dernière, à 228 000, mais le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté, à 1,725 million, la semaine au 19 août.

En zone euro, l’inflation s’est stabilisée en août avec un indice en hausse de 5,3% sur un an, comme en juillet. Les économistes interrogés par Reuters attendaient cependant une décélération à 5,1%. Après la publication de ces données, les analystes interrogés par Reuters ne sont plus que 30% à estimer qu’il pourrait y avoir une hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en septembre contre 50% auparavant. Les ventes au détail en Allemagne ont baissé de manière inattendue en juillet, de 0,8%, par rapport au mois précédent.

En Asie ce matin, les marchés financiers ont démarré en hausse, accueillant favorablement les annonces faites hier par Pékin visant à limiter la dépréciation du yuan et à soutenir les marchés immobiliers, tandis que l’activité manufacturière chinoise a rebondi de manière inattendue en août.

Sur les commodities, notamment en raison des conditions météorologiques mondiales, les fonds d’investissement ont augmenté leurs positions longues sur les matières premières agricoles, pariant ainsi sur des prix élevés à terme.

Sur le marché des changes, le dollar s’est raffermi, l’euro se traitant à $ 1,0842.

Quant au pétrole, la forte chute des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière et de la baisse de la production des pays de l’Opep+ ont fait grimper le baril de Brent à $ 86,64 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à $ 82,27.

 

CACAO

Sur le mois d’août, le prix du cacao a augmenté de 9% à Londres, terminant le mois hier soir en caracolant toujours sur des cimes qui n’ont plus été enregistrées depuis 46 ans…En réalité, le marché surfe à de tels sommets historiques depuis la fin du mois de juin. Ainsi, la tonne des fèves a clôturé à £ 2 950, flirtant avec les £ 3 000 alors qu’elle était encore à £ 2796 en fin de semaine dernière sur l’échéance décembre. New York n’est pas en reste, sans toutefois être aussi spectaculaire, touchant hier soir son niveau de prix le plus élevé en 12 ans et demi, à $ 3 677 la tonne, également sur l’échéance décembre, contre $ 3 466 en fin de semaine dernière.

En cause, toujours la crainte de manquer de cacao alors qu’on s’achemine vers ce qui pourrait être une troisième campagne déficitaire successive. Selon un sondage réalisé par Reuters et publié mercredi, les analystes et traders estiment en moyenne à 173 000 tonnes (t) le déficit sur 2023/24 contre 128 000 t en 2022/23. Le négoce demeure inquiet quant à la propagation des maladies dans les cacaoyers et le Centre de prévisions météorologiques des Etats-Unis estime que les perspectives de production sur 2023/24 sont mises à mal par le phénomène El Niño.

En Côte d’Ivoire la semaine dernière, les pluies ont été inférieures à la moyenne pour cette période de l’année mais l’humidité des sols demeure suffisamment élevée pour renforcer la campagne principale qui court d’octobre à mars, ont indiqué à Reuters des planteurs. A l’export, le leader mondial du cacao a enregistré des arrivages de fèves à ses ports d’Abidjan et de San Pedro qui ont totalisé 2,316 Mt entre le 1er octobre dernier et le 27 août, en baisse de 4,3%, estiment les exportateurs.

Au Ghana, selon un sondage effectué par Reuters, la production est attendue à 750 000 t de fèves en 2023/24 contre 725 000 t cette campagne qui s‘achève. Quant aux marchés financiers, le Cocobod a annoncé mardi que le programme de conversion obligations de cacao-dette s’est achevé avec 97,38% de soumissions.

CAFE

Après avoir touché un plus haut en deux semaines face aux craintes d’offre étroite de produit physique sur fond de phénomène météorologique El Niño, le Robusta a clôturé hier soir à Londres en baisse sur la veille à $ 2 529 sur l’échéance novembre mais en nette hausse par rapport aux $ 2 437 affichés vendredi dernier. L’Arabica a connu la même fortune à Londres, terminant hier soir à $ 1,54 la livre (lb), quasiment inchangé par rapport aux $ 1,53 en fin de semaine dernière. Sur le mois d’août, cette variété de café aura en définitive perdu 6,1% de sa valeur.

A noter que les stocks certifiés de café sur la place boursière ICE sont à leur niveau le plus bas en huit ans.

Si l’Amérique latine bénéficie généralement de bonnes pluies lorsqu’El Niño sévit, l’Asie, elle, subit la sécheresse. C’est ce que craint le Vietnam pour sa campagne caféière qui ouvrira début octobre, faisant grimper les cours mondiaux du Robusta. Dans des Central Highlands, cela fait déjà longtemps qu’il n’y a quasiment plus de café mais quelques grains se vendent encore à des prix élevés, de l’ordre de 64 900 à 66 000 dongs ($ 2,70 à $ 2,74) le kilo cette semaine contre 63 900 à 64 700 dongs la semaine dernière. « Les prix sont plus élevés cette semaine face à la crainte croissante d’un faible approvisionnement à venir mais il n’y a plus de commerce car il ne reste plus de grains », indique à Reuters un trader situé dans la ceinture caféière vietnamienne, une région qui subit de très fortes pluies mais les caféiers ne seraient pas endommagés à ce jour. Cette semaine, Rabobank a révisé à la baisse ses prévisions de production vietnamienne à 29 millions de sacs de 60 kg (Ms) contre les 29,5 Ms estimés précédemment.

Sur les huit premiers mois de l’année civile en cours, les volumes exportés par le Vietnam ont baissé de 4,9% par rapport à il y a un an, à 1,2 Mt soit 20 Ms, selon les statistiques officielles. En août, le n°1 mondial du Robusta aurait exporté 90 000 t générant une valeur de $ 267 millions.

L’Indonésie, quant à elle, indique avoir exporté 15 133 t de Robusta de Sumatra au mois de juillet, en chute de 10,3% par rapport à juillet 2022. Toutefois, ce volume est en hausse par rapport aux 14 858 t exportées en juin. Cette semaine, les exportateurs ont vendu leur café avec une prime de $ 500 sur le contrat novembre à Londres, inchangée par rapport à la semaine dernière. « Les stocks de café sont quasiment vides suite à la récolte principale », indique un trader à Reuters, un autre ajoutant « Les prix du café sont stables à de niveaux élevés ».

CAOUTCHOUC

Nette reprise du marché mondial du caoutchouc qui pour la première fois en sept mois a enregistré un gain mensuel au mois d’aôut. Après avoir grimpé de près de 7% la semaine dernière sur l’Osaka Exchange, les cours ont encore progressé pour atteindre hier 214,2 yens ($1,47) le kilo contre 212,4 yens vendredi dernier. Même tendance, moins accentuée,  sur le marché de Shanghai de 13 270 yuans la tonne les cours ont clôturé hier à 13 330 yuans ($1828,88).

Une reprise alimentée par la faiblesse du yen et la multiplication ces derniers jours des annonces de nouvelles mesures de relance de l’économie par Pékin, notamment en faveur le marché immobilier chinois en pleine crise. Mais la reprise semble fragile, les signaux économiques demeurent faibles ainsi que la demande réelle pour le caoutchouc.

En Thaïlande, le principal exportateur de caoutchouc, le département météorologique a mis en garde contre de fortes pluies qui pourraient entraîner des crues soudaines dans plusieurs régions, y compris le sud, principal producteur de caoutchouc, entre le 29 août et le 15 septembre.

Le Cambodge a exporté sur les sept premiers mois de l’année 170 968 tonnes de caoutchouc sec, en baisse de 12,8% par rapport à la même période en 2022,  pour une valeur de $228,5 millions, en hausse de 3%, selon un rapport de la General Directorate of Rubber. “Une tonne de caoutchouc sec a coûté en moyenne$1 337 au cours des sept premiers mois de 2023, soit environ $244 que pour la même période de l’année dernière“, a déclaré Him Oun, directeur général de General Directorate of Rubber. Les principaux marchés d’exportation du caoutchouc pour les exportations du Royaume sont la Malaisie, le Vietnam, Singapour et la Chine.

Côté entreprise, le malaisien Comfort Gloves Bhd a enregistré une perte nette de 33,32 millions de ringgits au premier semestre 2023, contre 6,93 millions ringgits sur la même période en 2022. Le chiffre d’affaires recule aussi à 179,79 millions de ringgits contre 376,19 millions de ringgits il y a un an.

COTON

Les cours du coton se sont légèrement appréciés avec une clôture hier sur l’ICE à 87,820 cents la livre contre 87,310 cents vendredi dernier. Le coton enregistre son troisième gain mensuel avec une hausse de 4,2% en août.

La tempête tropicale Idalia qui a balayé la Floride,  la Géorgie et la Caroline du Sud a apporté un soutien aux cours.  Mais, “Le marché se calme et je pense que les dégâts causés par l’ouragan ont été très minimes, mais les États-Unis ont une récolte globalement courte. Même une légère diminution de la quantité due à l’ouragan inquiétera les négociant“, a déclaré à Reuters Rogers Varner, président de Varner Brokerage. Mais, la demande demeure timide en particulier de la Chine. « La Chine achète un peu. Nous avons besoin de ventes plus importantes là-bas pour vraiment relancer le marché du coton », a déclaré à Reuters Jack Scoville, vice-président du Price Futures Group, basé à Chicago. La Chine qui devrait voir sa production de coton en 2023/24 réduite.

En Chine, la production de coton a été réduite à 5,9 millions de tonnes (Mt) pour 2023/24 suite à une baisse de 7,8% de la superficie plantée, selon le département américain de l’Agriculture (USDA).  Au niveau des importations,  si elles ont été réduites à 1,36 Mt en 2022/23, soit le plus bas niveau en quatre ans, elles devraient rebondir en 2023/24 pour atteindre 1,9 Mt avec une reprise modérée de la consommation. L’industrie textile chinoise est confrontée à une baisse de la demande tant domestique qu’étrangère et à une concurrence accrue des autres pays exportateurs de textile et de vêtement d’Asie. Sur le premier semestre 2023, les exportations chinoises de textile et de vêtement ont diminué de 8,4% à $142,7 milliards selon les statistiques des douanes.

De son côté, Beijing Cotton Outlook Consulting estime que la production de coton  du Xinjiang devrait chuter de 11 % en 2023 par rapport à l’année dernière, à 5,57 millions de tonnes (Mt), tandis que la production globale de la Chine devrait chuter de 11,8 % à 5,98 Mt. Une baisse consécutive à la réduction des superficies et à des conditions climatiques extrêmes provoquant une chute des rendements.

Au Mexique, l’USDA estime que la production devrait diminuer de 30% en 2023/24 à 1,1 million de balles suite à la baisse des superficies plantées. Les importations devraient progresser que de 20% à 900 000 balles, la consommation de coton devant baisser à 1,8 millions de balles suite à la croissance lente de la demande intérieure, la concurrence des importations de fibres et de fils synthétiques en provenance d’Asie et l’appréciation du peso par rapport au dollar.

HUILE DE PALME

L’huile de palme a pu évolué cette semaine avec une clôture mercredi (les marchés malaisiens étant fermés hier) à 4 010 ringgits ($874,78) la tonne contre 3 963 ringgits vendredi dernier. La production d’huile de palme gagne du terrain en Malaisie tandis que la demande est faible. En effet, les exportations d’huile de palme en Malaisie ont reculé  de 3% au mois d’août à 1,201 million de tonne selon Intertek Testing Services.

Pour Rabobank, les prix de huile de palme ne devraient guère progresser dans les mois à venir, voir légèrement s’affaisser, la  banque néerlandaise tablant sur un prix de 3 900 ringgits au 3ème trimestre et 3 800 au 4ème trimestre.  L’amélioration des stocks d’huile végétale des principaux importateurs, dont l’Inde, limiteront la demande de réapprovisionnement en huile de palme au mois de septembre tandis que les stocks d’huile de palme en Malaisie devraient augmenter alors qu’en Indonésie la consommation intérieure de biodiesel demeure à la traîne.

En Indonésie, les exportations d’huile de palme, y compris les produits raffinés, se sont élevées en juin à 3,45 millions de tonne, tandis que le stock à la fin juin était de 3,69 Mt, selon les données de l’Association indonésienne de l’huile de palme.

RIZ

Le marché mondial du riz est toujours sous tension avec des prix à l’exportation en hausse dans la majorité des pays exportateurs. Les nouvelles restrictions sur les expéditions du principal exportateur indien ont suscité des inquiétudes quant à l’approvisionnement de ce produit de base.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont grimpé à $520-$540 la tonne contre $450-$455 la semaine dernière. L’Inde a étendu vendredi dernier ses restrictions sur les exportations de riz en imposant un droit de 20 % sur le riz étuvé avec effet immédiat, une mesure qui pourrait réduire davantage les expéditions du plus grand exportateur mondial. En outre, elle a décidé d’interdire temporairement les exportations du riz basmati à moins de $1 200 la tonne. L’interdiction est en vigueur jusqu’au 15 octobre.

Mais, d’ores et déjà, New Dehli a renié en partie sa décision en autorisant l’exportation de riz vers Singapour. « L’Inde et Singapour entretiennent un partenariat stratégique très étroit, caractérisé par des intérêts communs, des liens économiques étroits et des liens étroits entre les peuples. Compte tenu de cette relation privilégiée, l’Inde a décidé d’autoriser l’exportation de riz pour répondre aux exigences de sécurité alimentaire » justifie  le ministère des Affaires étrangères (MEA) dans un communiqué. New Delhi a aussi autorisé mercredi les exportations de quantités limitées de riz blanc non basmati vers le Bhoutan, Maurice et Singapour, selon une notification de la Direction générale du commerce extérieur.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont progressé à $635 la tonne contre $630 la semaine dernière avec une demande forte suite au  resserrement des exportations indiennes.

Sur les sept premiers mois de 2023, les exportations de riz ont bondi de 11,9% pour atteindre 5,29 millions de tonnes, selon les données du ministère du Commerce. En valeur, elles progressent de 20,73% à $2,56 milliards. Une croissance soutenue par l’interdiction des exportations de riz de l’Inde ainsi qu’à des prix compétitifs par rapport aux autres exportateurs comme le Vietnam ou le Pakistan. Le ministère du Commerce maintient ses prévisions d’expéditions de riz thaïlandais à 8 Mt cette année.

Au Vietnam, en revanche, les prix du Viet 5% ont chuté à $640-$650 la tonne contre $650-$660 la semaine dernière. “Les ventes ralentissent à l’approche de la fête nationale qui commence vendredi”, a déclaré un négociantt basé à Hô Chi Minh-Ville.

SUCRE

Le sucre roux a franchi la barre des 25 cents cette semaine, clôturant hier soir à 25,06 cents la livre (lb) à New York ; vendredi dernier, elle avait terminé à 24,83 cents sur l’échéance octobre. Quant au sucre blanc, le marché à Londres a pris ses bénéfices hier en clôturant à $ 715,20 la tonne après avoir atteint la veille un plus haut en 12 ans à $ 740,20. Il avait terminé la semaine dernière à $ 709,40 sur octobre. Selon la Citi, les cours du sucre devraient demeurer élevés et tester des niveaux allant de 27 à 30 cents au dernier trimestre de cette année.

Un marché qui digère difficilement la perspective de voir l’Inde interdire l’exportation de sucre la campagne prochaine qui démarre en octobre et qui suit avec inquiétude l’évolution des récoltes en Inde et en Thaïlande où la sécheresse pourrait fortement impacter les récoltes. Il est tombé 10% de moins de pluie entre le 1er juin et le 31 août, selon les statistiques du département météorologique de l’Inde, alors que cette période de la mousson représente 70% de la pluviométrie annuelle du pays. Selon certains, cela fait plus d’un siècle que le géant n’a pas connu une telle sécheresse au mois d’août, d’autres indiquant qu’il s’agit de sa plus faible mousson en huit ans. Mais peu importe la bataille des records, l’eau manque cruellement en Inde comme en Thaïlande.

En revanche, la production de sucre du Brésil en 2023/24 (avril-mars) devrait être la plus importante jamais enregistrée, les volumes d’exportation atteignant un niveau record, a déclaré le cabinet de conseil Job Economia dans un rapport publié hier. La production totale, toutes régions productrices confondues, est estimée atteindre 42,7 Mt, soit 2,3 Mt de plus que l’estimation initiale de Job Economia et beaucoup plus élevée que les 37 Mt en 2022/23, rapporte Reuters. Ceci fait suite aux conditions météorologiques presque parfaites cette campagne.  Les exportations atteindraient le niveau record de 32,2 Mt, soit 2,4 Mt de plus que son estimation précédente et contre 27,1 Mt en 2022/23. “Cela représentera environ 50 % du commerce mondial du sucre”, a déclaré Julio Maria Borges, managing partner à Job Economia.

Au Brésil toujours où les usines consacrent une quantité presque record de canne à la fabrication du sucre et moins à la production d’éthanol, car les prix de l’édulcorant sont plus élevés. Job Economia prévoit une production totale d’éthanol à 32,9 milliards de litres, soit 600 millions de litres de moins que prévu initialement, mais plus que les 31,2 milliards de litres de la saison dernière. En réalité, le pays utiliserait de façon croissante le maïs par rapport à la canne pour produire l’éthanol. Ainsi, la part du carburant provenant du maïs augmenterait de 25 % cette campagne pour atteindre 5,5 milliards de litres. Il représente déjà 20 % de la production totale d’éthanol du pays, autrefois entièrement fabriqué à partir de canne à sucre.

L’Ukraine aurait démarré la récolte et le raffinage de sa betterave sucrière, rapporte Reuters à partir d’information d’agences locales de presse. Le ministre de l’Agriculture estime la production de betterave à environ 13,7 Mt contre 9,9 Mt en 2022 dont le pays avoir tiré 1 Mt de sucre.

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