Le certificat électronique ePhyto introduit en Côte d’Ivoire dans le cacao

 Le certificat électronique ePhyto introduit en Côte d’Ivoire dans le cacao
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Un nouveau système numérique pour certifier de l’absence de parasites et de maladies des fèves de cacao, ePhyto, a été introduit en mars dernier en Côte d’Ivoire, indique la Banque mondiale dans son blog posté mercredi. Ces certificats électroniques ont été développés en 2017 par la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) pour remplacer les certificats papier ; ils ont déjà été mis en œuvre par 123 pays, dont les 27 membres de l’Union européenne, et maintenant il est en œuvre en Côte d’Ivoire.

Avant l’introduction d’ePhyto en mars 2023, les certificats papier étaient transmis à divers acteurs tout au long de la chaîne de valeur jusqu’à ce qu’ils parviennent aux autorités du pays importateur tout au long de la chaîne de contrôle de la marchandise.

Le système automatise le processus de certification phytosanitaire, réduisant considérablement le temps et le coût d’exportation. « Nous devions nous rendre dans plusieurs endroits et bureaux gouvernementaux pour obtenir le certificat. Cela prenait du temps et coûtait cher, car cela entraînait de nombreux retards d’expédition », a déclaré Marc Kouakou, responsable des solutions logistiques d’exportation chez Bolloré Africa Logistics, qui gère les exportations de cacao au port d’Abidjan.

L’automatisation du processus avec le soutien du Groupe de la Banque mondiale a réduit de plus de moitié le nombre d’étapes requises pour les inspections, passant de 39 à 18. Les certificats peuvent être signés électroniquement et un code QR vérifie leur authenticité, ce qui permet d’éliminer les documents contrefaits et d’améliorer la confiance dans le cacao ivoirien.

Les certificats électroniques sont immédiatement disponibles en ligne, afin que les autorités du pays de destination puissent déterminer la conformité et résoudre tout problème avant l’arrivée d’un envoi. Le système permet au pays importateur de planifier plus facilement les inspections et les tests et élimine les coûts de stockage, de classement et d’envoi des documents papier, lit-on encore sur World Bank blogs.

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