L’OCP lancera l’unique école de digital farming en Côte d’Ivoire en avril 2024

 L’OCP lancera l’unique école de digital farming en Côte d’Ivoire en avril 2024

@ CommodAfrica

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Présent au salon de l’Agriculture et des ressources animales (Sara) à Abidjan en ce début octobre, Maxime Ouattara, manager d’OCP Africa, filiale du leader mondial des phosphates, le groupe marocain OCP, fait le point de l’évolution du projet d’école de digital farming en Côte d’Ivoire, qui sera lancé en avril prochain et sera la seule du pays.

Où en est votre projet d’école de digital farming en Côte d’Ivoire ?

L’OCP, société marocaine de production d’engrais phosphaté à partir du plus grand gisement de phosphate au monde, leader dans le domaine des intrants, est présent au Sara pour exposer nos différents produits. En outre, nous présentons la maquette de notre école de digital farming. Elle va former des jeunes Ivoiriens dans le domaine de l’agriculture digitalisé. C’est une agriculture moderne, scientifique.

Les jeunes seront formés sur deux ans, avec des enseignements très pointus pour permettre une émulation de notre agriculture. Ceci permettra aussi de remédier au problème de l’employabilité en Côte d‘Ivoire.

Où en est la construction ?

Le projet a été inauguré en juin et on prévoit le lancement officiel en avril. L’école sera située à Yamoussoukro, à l’Ecole supérieure d’agronomie, l’ESA INP-HB. Elle est financée par l’OCP. L’enseignement sera à 100% gratuite.

Il existe déjà plusieurs centres de formation agricole en Côte d’Ivoire. En quoi celle-ci est-elle novatrice ?

Elle ne sera pas une école agricole mais une école sur la digitalisation de l’agriculture avec pour objectifs d’améliorer la rentabilité de l’agriculture et les compétences des étudiants. Les écoles existantes en Côte d’Ivoire ne sont pas nécessairement digitalisées. Cette nouvelle école marocaine offre donc une complémentarité de formation.

Certains cours seront donnés en visio depuis l’université Mohammed VI.

Comment allez-vous sélectionner les étudiants ?

Dans un premier temps, nous allons choisir 50 étudiants bacheliers, âgés entre 18 et 35 ans, qui passeront un test d’entrée. Le cursus, sur deux ans sera déterminé entre l’INP-HB et l’Université de Mohammed VI. Il sera certifiant.

Si les postulants peuvent avoir jusqu’à 35 ans, cela inclut-il des agriculteurs ?

Oui, bien sûr. Car c’est un projet qui permet d’accroître l’employabilité en Côte d’Ivoire.

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